Face à la pandémie, le télétravail a été fortement préconisé par le Conseil scientifique afin de freiner la propagation du virus. Dans les sections et SSP du CASVP, il était possible jusqu’en décembre de travailler à distance jusqu’à 3 jours par semaine. Puis dès début janvier, et malgré l’annonce d’un regain de l’épidémie avec la diffusion de variants plus contagieux, la possibilité de travailler à distance a été réduite à 2 jours.
Par ailleurs, les règles diffèrent d’une section à l’autre, et le travail à distance continue à être dévalorisé, alors que nombre de collègues ont réussi à l’organiser de manière efficace, si l’on considère la balance bénéfice / risque pour des services comme les nôtres, qui doivent impérativement continuer à fonctionner.
Nous considérons que les mesures actuelles sont insuffisantes et déjà en retard face à la dégradation rapide de la situation sanitaire.
Les revirements de notre direction sont à contre-courant de la réalité
de la pandémie : risques de contamination dans les transports et au
travail, risques psycho-sociaux qui en découlent.
Pour
la CGT CASVP, la continuité de service doit être maintenue : il faut
donc envisager les questions d’organisation du travail pérennes visant à
diminuer la densité humaine dans les services, de manière à protéger
les agents et les publics, qui sont généralement plus vulnérables
(personnes âgées ou malades, mères célibataires…). Enfin, considérant
que le couvre-feu à 18h crée une grande affluence dans les transports et
les commerces alimentaires entre 17h et 18h, la CGT CASVP demande que,
sur la base du volontariat :
► Les agents puissent travailler à distance jusqu’à 3 jours par semaine
►
Les agents puissent faire la journée continue incluant une pause
méridienne de 30 mn comprise dans le temps de travail et quitter le
service à 16h, notamment ceux qui ont un temps de trajet supérieur à 45
minutes.
Nous attendons une réponse rapide de
l’administration concernant ces points techniques, facile à mettre en
œuvre et à même de contribuer au ralentissement de l’épidémie sans
impacter plus lourdement les services.