LA CGT CONTINUE LE COMBAT !
Rien n’est acquis, loin de là, et nous en sommes parfaitement conscients. La lutte doit continuer pour obtenir une importante valorisation de la gériatrie dans notre société, une amélioration de nos conditions de travail et des reconnaissances financières.
C’est pourquoi, la CGT ne cessera jamais d’intervenir tant au niveau de notre administration du CASVP, que de la Mairie de Paris et du gouvernement pour faire respecter vos droits et en gagner de nouveaux.
Les résultats ne sont pas suffisants, certes, mais nos actions ont permis de défendre vos droits, améliorer vos statuts, vos conditions de travail et vos régimes indemnitaires.
Encore une fois ce n’est pas suffisant, mais ne faudrait-il pas s’interroger sur les raisons de ce résultat qui ne satisfait pas les salariés des résidences du CASVP.
Toutes les organisations syndicales n’ont pas la même volonté que la CGT.
Ainsi, toutes ont signé un accord national qui reclasse les aides soignantes, certes dans l’échelle supérieure mais à l’indice immédiatement supérieur, et sans reprise d’ancienneté pour certaines. Bref, vous ne gagnez rien, pire vous perdez l’ancienneté dans l’échelon où vous étiez.
Les évolutions dans votre profession ne se feront pas à l’amitié ni au copinage, mais à partir de décrets négociés au conseil supérieur de la fonction publique hospitalière.
Aussi, nous vous incitons à participer aux luttes menée par la CGT :
► Pétition pour l’augmentation du point d’indice, des primes et des salaires
► Pétition pour contester le protocole d’accord national signé par l’ensemble des autres organisations syndicales dans la fonction publique hospitalière qui supprime pour certaines aides soignantes l’ancienneté acquise avant la réforme « Jacob »
► Pétition contre la création d’un ordre des infirmières qui obligent ces dernières à payer une cotisation pour exister.
AU CASVP, NOS ACTIONS SONT CONCRETES :
Se rappeler nos différentes actions et interventions auprès de la direction générale du CASVP et des élus de la Mairie de Paris pour la défense des droits des salariés et de leurs conditions de travail est nécessaire.
A titre d’exemples, nous pouvons citer quelques unes des luttes menées par la CGT pour que les salaires, les libertés, les droits, la réglementation et le respect soient reconnues :
► Revendication de primes à un minimum garanti de 300€ mensuels pour tous
► Attribution de la NBI aux personnels soignants (recours juridique en cours)
► Remplacement de tous les directeurs faisant preuve d’autoritarisme et donc inaptes à leurs fonctions (ex : Boissy, Bondy, Furtado...)
► Remplacement de tous les agents absents (maladie, maternité, congé bonifié, formation...)
► Application des règlements sur la durée maximum de travail par jour et par semaine
► Application des règlements sur les cycles de travail par semaine, sur les repos hebdomadaires, les RTT et les congés annuels
► Respect des protocoles en matière d’hygiène (ex : tuberculose à Debrousse, Galignani, Cachan…)
► Application du protocole pour les ascenseurs (ex : Sarcelles…)
► Avancement de grade automatique dès que les conditions d’ancienneté sont remplies ( la CGT est le seul syndicat à agir contre l’avancement au mérite…)
► Attribution des primes avec le taux maximum pour tous ( la CGT est le seul syndicat à se prononcer clairement contre les primes à la tête du client…)
► Arrêt des discriminations (ex : la lutte menée par la seule CGT a permis de renvoyer une cadre de santé à Sarcelles, celle-ci s’étant permis de désigner une collègue d’origine africaine de « négroïde »)
Les luttes sont quotidiennes et chacun peut mesurer l’étendue du chemin restant à parcourir pour le respect des droits individuels et collectifs.
Pour autant, l’application des droits et de la réglementation ne dépend que de la force collective que les salariés voudront bien nous donner...