Pour qui voter et que cache la diversité syndicale...
Certains vous diront que la liberté d’expression est indispensable pour représenter la diversité d’opinions...
C’est le cas de nos dirigeants, et pour cause...cette soit disant liberté arrange bien leur pouvoir car elle éparpille la force des salariés qui, s’ils étaient tous ensemble, imposeraient leurs volontés et leurs besoins. Toute l’histoire du syndicalisme est faite de divisions entretenues et même créés par ceux qui possèdent le pouvoir politique, économique ou même religieux.
On peut s’interroger sur les résultats de cette liberté au vu des reculs sociaux actuels...
Le premier syndicalisme a été celui de la CGT, créé par les salariés eux-mêmes, pour s’opposer aux intérêts et à l’exploitation de ceux qui nous dirigent !
La preuve est historique car les statuts de la première confédération syndicale créée en 1895 (la CGT) prévoit que tout salarié peut adhérer quelque soit ses convictions politiques, religieuses ou autres...
Où sont donc les différences et en quoi se justifient-elles ?
L’histoire peut répondre à cette question :
► 1895 Création par les salariés de la Confédération générale du travail (CGT)
► 1919 Création de la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC)
(L’église refuse le contre pouvoir exercé par les salariés)
► 1944 Création de la Confédération générale des cadres (CGC)
(Les dirigeants utilisent le côté catégoriel pour diviser les salariés)
► 1949 Création de la Cgt-Force Ouvrière (FO)
(Une minorité dans la CGT choisit de soutenir les Américains pour diriger l’économie mondiale)
► 1964 Création de la CFDT à l’intérieur de la CFTC
(Les déçus et contestataires dans la CFTC)
► 1993 Création de la Fédération syndicale unitaire (FSU)
(Le besoin catégoriel des enseignants)
► 1993 Création de l’Union nationale des syndicats autonomes (UNSA)
(Les perdants du syndicat FO lors du congrès pour la succession de Blondel)
Alors, qui défends quoi et pourquoi ?
La démonstration est faite que le pouvoir libéral et capitaliste a tout fait pour s’opposer à la force d’un syndicalisme UNITAIRE CGT qui constituerait un contre pouvoir.
Tout a été fait pour diviser les salariés, y compris en s’appuyant sur des arrivistes et des opportunistes avides de carrières, d’intérêts et de pouvoirs.
Pour autant, seule la CGT a fait tout et fait encore pour créer la réunification syndicale. N’oublions pas que cette volonté a permis d’obtenir toutes les avancées sociales encore en vigueur aujourd’hui, notamment celles obtenues en 1936...(congés payés, temps de travail...)
Quel est le seul syndicat à avoir démontré sa volonté d’union des forces salariales ? Aucun, et pour preuve, la CFTC et FO défilent à part le jour du premier mai...Pour obtenir quoi ???
Alors, n’est-t-il pas nécessaire de s’interroger sur les raisons d’une telle pluralité syndicale existante en France qui le seul pays européen à avoir autant de syndicats ...
Cette nécessité apparaît incontournable au vu des résultats de cette situation anachronique qui génère le désarroi et l’incompréhension chez les salariés, avec les reculs sociaux et la perte de pouvoir d’achat que chacun peut constater...
Un seul constat, les garanties gagnées par la lutte de salariés, unis derrière la CGT, sont aujourd’hui remises en cause par les orientations gouvernementales et capitalistes.
Les intérêts individuels sont directement liés aux intérêts collectifs, vouloir se défendre seul est voué à l’échec, mais les syndicats opposants ou dissidents de la CGT préfèrent jouer leur carte personnelle catégorielle (UCP et UNSA pour les cadres), religieuse (CFTC) ou de pouvoir (FO)
La preuve en est la situation actuelle où chacun se serre la ceinture en espérant échapper à la crise. Chacun se démerde, c’est la loi du système D, où la majorité ne s’en sort pas !
C’est le moment de ne plus attendre le bon vouloir des plus nantis et d’organisations syndicales qui ne servent que leurs intérêts d’existence ou de pouvoir.
Il faut savoir prendre ses responsabilités pour choisir la société que nous voulons et de s’appuyer sur des représentants dignes de ce que nous pouvons attendre comme salariés.
Ceux qui nous gouvernent tant au plan national que local ne roulent que pour eux, pour l’argent et le pouvoir.
A quoi sert de se plaindre si nous n’agissons pas.
Le combat que mène la seule CGT est celui de la lutte des classes, non pas pour prendre le pouvoir mais pour rétablir une justice sociale dans une société de plus en plus inégalitaire au service des plus nantis.
Alors, défendez-vous et soutenez le seul syndicat créé par les salariés en 1895 pour la seule défense des intérêts de la classe salariale dans son ensemble, quelque soit son statut.
VOTEZ CGT le 23 OCTOBRE 2008
Pour soutenir un syndicalisme d’histoire, de combats et de victoires !