Élections syndicales, quel syndicat choisir ?
Les élections syndicales se rapprochent pour tout le monde et de plus en plus de salariés s’interrogent sur le choix du bulletin qu’il faudra mettre dans l’urne le moment venu. La culture syndicale est faible dans notre pays, le taux de syndicalisation bas, la connaissance de ce qui différencie les organisations est aussi très faible.
Récemment, un salarié s’exprimait sur ses choix :
« Je suis adhérente au syndicat X, et je vais donc voter pour lui, car son dirigeant est gentil et sympa... »
Réponse de la CGT :
« Est-ce que ce sont sérieusement des critères pour garantir la défense de l’ensemble de vos intérêts salariaux ?... »
Un autre fonctionnaire nous déclarait :
« Le syndicat X est intervenu pour mon cas personnel, donc je vais voter pour lui».
Réponse de la CGT :
« C’est tout à fait respectable, mais cette intervention est une des fonctions premières de tout syndicat qui se respecte...
Par contre, pouvez-vous nous donner un exemple concret d’une intervention plus générale de ce syndicat sur les primes, les salaires, la NBI, l’évolution des statuts, l’avancement de grade...
Si ce n’est pas le cas, n’est-il pas nécessaire de s’interroger plus largement sur ce que font les différents syndicats pour défendre vos intérêts et vos besoins de salariés pour vivre correctement ».
Argumentaire de la CGT :
Certains syndicats se perdent en interventions individuelles et pratiquent un clientélisme systématique en oubliant totalement que le syndicalisme est avant toute chose la construction et l’organisation d’une force collective salariale pour obtenir une amélioration des statuts, des conditions de travail et des rémunérations.
Selon nous, une organisation syndicale se doit d’être influente et déterminée dans ses actes pour construire des liens de solidarité et défendre un projet global de transformation sociale.
Aujourd’hui, La CGT est la seule organisation syndicale à refuser de signer des accords tant nationaux qu’au CASVP, et il y a bien une raison...
Nous refusons la régression des conditions de travail et de vie des salariés !
A contrario, les accords salariaux dont les autres syndicats se vantent se paient au prix fort sur votre pouvoir d’achat donc sur votre vie tout court tant privée que professionnelle.
La seule défense des droits acquis est le meilleur moyen d’ouvrir la voie à la régression sociale. En effet, ne pas organiser les salariés de façon combative et militante pour obtenir de nouveaux droits est bien un boulevard donné au patronat et à ceux qui nous dirigent pour organiser le recul de nos conditions salariales, sociales et économiques. Est-ce vrai ou pas, la est la question ?
La réalité quotidienne est un éternel rapport de force dans lequel le salarié est forcément en situation inégalitaire, il est indispensable d’avoir une attitude offensive : la situation du pouvoir d’achat, l’attaque programmée contre les retraites, l’attaque des 35 heures, du régime général de la fonction publique, du code du travail, de l’assurance maladie constitue un tout au sein duquel les syndicats doivent se situer en permanence.
Lorsque le pouvoir et le patronat sont offensifs, il ne suffit pas d’être défensif sur des cas individuels.
Jamais, une somme de courriers sur des cas personnels ne résumera l’activité syndicale des organisations qui sont à l’origine des combats sociaux depuis des décennies.
« Partez devant, on vous suivra » ainsi pourrait se résumer l’attitude des syndicats concurrents de la CGT depuis des décennies tant au niveau national qu’au CASVP.
Ainsi se sont déroulées les choses, tant au moment de la lutte anti CPE sur le plan national qu’au niveau de notre administration pour l’obtention de la prime de 200 euros de fin d’année (revendication de la CGT des services publics parisiens). Au CASVP, seule la CGT a déposé un préavis de grève et seuls ses militants se sont donné la peine de se déplacer pour organiser le rassemblement revendicatif devant l’hôtel de ville. Il est ensuite remarquable que la valse des tracts des organisations n’a pas tardé. Même les syndicats sans influence ou de taille groupusculaire se sont prévalus de jouer un rôle quelconque dans cette affaire. Il leur aura suffit d’un courrier à la direction pour s’accrocher au wagon d’un train parti sans eux…
Lors de l’accord des 35 heures, seule la CGT a refusé un accord initial, notre refus et notre combat a permis d’augmenter les droits, partis d’une négociation pour 11 jours par an, puis de 14 jours, c’est finalement la revendication de 22 jours défendue par la CGT des Services Publics Parisiens qui aboutira (Union des différents syndicats CGT de la Ville et du Département de Paris)..
Le syndicalisme ne résumera jamais à quelques courriers ou coups de fil bienveillants. La défense individuelle des droits des agents est une tache évidente pour un syndicat, il dispose de temps de travail acquis lors des élections pour cette tache. Savoir organiser des luttes, défendre des principes, conduire la bataille des idées, former des militants actifs, défendre la solidarité du monde du travail et la résistance aux offensives constitue le fer de lance de la réussite, de notre réussite et de la vôtre.
UNE CLASSE SALARIÉE, UN SYNDICAT, LA CGT !
Le syndicat CGT-CASVP a pour but d’assurer la défense des intérêts professionnels, économiques et moraux des salariés du Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris. Dans toute son activité, il s’inspire du souci constant de l’unité d’action des travailleurs et agit pour la réunification syndicale. C’est loin d’être le cas des autres syndicats...pourquoi ? Les réponses se trouvent dans les formations de la CGT-CASVP...
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ET Le 23 octobre 2008 ? JE vote CGT-CASVP !