Pas de fric pour les personnels soignants !
Prime de service des personnels
soignants des EHPAD
Explications
Explications
► Constitution de l'enveloppe de la
prime de service des soignants
L'enveloppe est constituée par
établissement, de manière globale et égale à 7,5% des traitements
bruts des soignants (aides soignants, infirmiers, kinés,
préparateurs, cadres de santé...).
Le taux maximum pouvant être perçu
est de 17% du traitement brut de l’agent.
Pas de taux minimum, selon le CASVP un
agent nouvellement affecté qui donnerait satisfaction dans son
travail percevrait au bout d’un an une prime égale à 6% de son
traitement brut.
L'enveloppe n'est pas scindée par
corps et aucun chiffre concernant la prime moyenne sur chaque corps
n'est communiqué par la direction du CASVP. Il est donc plus que
probable qu'on tape dans l'enveloppe constituée par les salaires des
aides soignants et des infirmiers pour gonfler la prime de certains
privilégiés. Si tel n'était pas le cas, les taux moyens par corps
seraient communiqués...
La CGT revendique la constitution d'une
enveloppe par corps. (la direction refuse cette proposition).
► Constitution de l'enveloppe du
reliquat dégagé par les absences
Pour le reliquat dégagé par les
absences, qui logiquement devrait revenir aux agents les plus
présents, là aussi l'enveloppe n'est pas scindée par corps et
globalisée par établissement.
La CGT revendique la constitution d'une
enveloppe par corps pour la redistribution du reliquat au plus juste
: le reliquat dégagé par les absences des aides-soignants serait
ainsi redistribué aux aides soignants, celui des IDE aux IDE, celui
des cadres de santé aux cadres de santé... (la direction promet
d'examiner cette proposition de bon sens au plus vite).
La CGT réitère sa demande de
transparence sur la prime de service effectivement perçue.
A ce jour, aucun soignant en EHPAD ne
connaît le montant exact de sa prime de service puisqu'en juin il ne
perçoit qu'un acompte et en décembre le solde versé comprend la
prime + le reversement du reliquat dégagé par les absences.
La CGT avait obtenu en CTP, un
engagement de la direction du CASVP et de l'élue de la Mairie de
Paris qu'une 2ème ligne apparaîtrait sur le bulletin de paie de
décembre 2012, afin de différencier le solde de la prime et le
reversement du reliquat dégagé par les absences.
Pour décembre 2012, la direction s'est
dédouanée derrière le système informatique qui n'aurait pas
permis de créer cette 2ème ligne...
► La CGT insiste et obtient une
avancée
Lors de l'audience du 28/01/2013, La
CGT obtient l'engagement qu'une note de service de la direction
générale va être rédigée en direction des chefs d'établissement
afin qu'ils précisent à chaque agent, pour 2012, le montant
effectif de la prime perçue pour l'année en distinguant le montant
du reliquat dégagé par les absences.
► Explication des primes aux agents
par le Maire de Paris
Avec la fiche de paie de mars ou avril
2013, un courrier explicatif des primes perçues sera adressé à
tous les agents afin qu'ils puissent avoir quelques explications sur
leur régime indemnitaire et notamment le montant annuel des primes
perçues. La CGT qualifie cette communication de coup de pub du Maire
de Paris et de simili transparence, puisque la direction du CASVP ne
communiquera pas les taux moyens des primes versées par corps et par
grades que La CGT revendique depuis plusieurs années pour un minimum
de clarté. Pour la prime de service des soignants, le reliquat
ne sera pas distingué de la prime...
► Le problème de fond de la prime des
soignants
Le point d'indice fonction publique est
bloqué depuis juillet 2010. Le montant de la prime de service égal
à 7,5% des traitements bruts n'a donc pas évolué du tout depuis
07/2010 et depuis la création de cette prime de service, l’enveloppe
c'est toujours 7,5% des TB.
► La CGT a posé la question à la
direction générale du CASVP :
Que comptez-vous faire pour augmenter
les primes des soignants ?
La direction du CASVP nous répond que
la prime est contrainte et qu'elle ne peut rien faire pour la
réévaluer.
En décodé, la Direction et la Mairie
de Paris demande toujours plus aux agents, mais ne reconnaît pas le
travail fourni.
NBI, NBI, NBI, NBI, NBI, NBI, NBI, NBI,
NBI, NBI, NBI !!!!!!!!!!!
C'est bien évidemment la solution
préconisée par La CGT pour donner un coup de pouce au pouvoir
d'achat des soignants du CASVP qui sont véritablement les dindons de
la farce.
► Rappel pour l’attribution de la
NBI
Le droit à la NBI est ouvert pour les
fonctionnaires nommés dans le corps des infirmiers cadres de santé
ou dans le corps des infirmiers exerçant auprès des personnes âgées
relevant des sections de cure médicale ou dans les services ou les
unités de soins de longue durée auprès des personnes n'ayant pas
leur autonomie de vie (10 points) et aux fonctionnaires nommés dans
le corps des aides-soignants exerçant auprès des personnes âgées
relevant des sections de cure médicale ou dans les services ou les
unités de soins de longue durée auprès des personnes n'ayant pas
leur autonomie de vie (10 points).
A ce jour, le CASVP refuse d'appliquer
cette disposition qu'il pourrait très aisément transposer par
délibération du conseil d'administration aux soignants du CASVP.
Une volonté politique ou non de
rétablir un peu d'égalité dans la grande foire aux primes.
Il est grand temps que la Mairie de
Paris prenne la dimension du malaise ressenti par les soignants du
CASVP, pressurés, stigmatisés et non considérés.