Contre quoi on se bat concrètement ? Où en est-on ?
Les grévistes peuvent se féliciter : la Ville commence à reculer ! Elle continue sa stratégie d’enfumage pour désamorcer la mobilisation, avec un nouveau flash info mytho envoyé sur les boites mails le 31 mai. La réalité des attaques sur le temps de travail c’est :
➽ La suppression de huit jours de congés n’est que partiellement compensée par :
- Une sujétion (réduction du temps de travail au titre de la pénibilité) de 3 RTT par an pour tous les agents, au titre de l’intensité de travail et de l’environnement.
- La possibilité d’avoir 2 jours de CA supplémentaires de « fractionnement », si l’agent pose 8 jours de CA entre le 1er novembre et le 30 avril.
➽ La suppression ou diminution du temps de trajet pour se rendre au restaurant administratif :
- Suppression totale pour les agents en horaire fixe
- Suppression totale pour les agents dont le site est à moins de 15 minutes des cantines ASPP (soit l’équivalent de 9.5 jours de travail gratuit par an)
- Passage de 30 à 15 minutes de temps de trajet pour les agents dont le site est à plus de 15 minutes des cantines ASPP (soit l’équivalent de 7 jours de travail gratuit par an)
➽ Suppression des jours de récupération.
➽ Pour les cadres, décompte du temps par jour et pas en heures (badgeage unique).
Que fait-on quand on fait grève ?
Quand on fait une heure de grève, on peut ne pas exécuter les tâches imposées qui ne sont pas indispensables, ou qui ne correspondent pas à nos métiers. A plusieurs, on débraye en même
temps, on se réunit pour discuter des suites, construire des revendications locales, on se rend
visible en faisant un piquet devant son établissement avec une pancarte, une banderole.
Quand on fait grève la demi- journée, on part ensemble en manifestation.
Pourquoi on peut gagner ?
Nous sommes plus de 60 000 agents à la Ville, au CASVP et à Paris Musées. Les médias commencent à parler de notre mouvement. Perturbons les services ! Soyons visibles !
Anne Hidalgo ne pourra pas assumer cette politique de régression tout en étant une candidate
« de gauche » crédible à la présidentielle. Elle ne peut pas prendre le risque de s’asseoir sur un
réservoir de plus de 2 millions de voix : celles de nos collègues territoriaux de toute la France.
Les premiers reculs arrachés montrent que la Ville est fébrile. Ne nous contentons pas de limiter
la casse ! Arrachons une compensation complète de la perte des 8 jours, et exigeons de nouvelles
sujétions en reconnaissance de la pénibilité des métiers du social et médico-social.
Nous sommes plus de 60 000 agents à la Ville, au CASVP et à Paris Musées. Les médias commencent à parler de notre mouvement. Perturbons les services ! Soyons visibles !
Anne Hidalgo ne pourra pas assumer cette politique de régression tout en étant une candidate
« de gauche » crédible à la présidentielle. Elle ne peut pas prendre le risque de s’asseoir sur un
réservoir de plus de 2 millions de voix : celles de nos collègues territoriaux de toute la France.
Les premiers reculs arrachés montrent que la Ville est fébrile. Ne nous contentons pas de limiter
la casse ! Arrachons une compensation complète de la perte des 8 jours, et exigeons de nouvelles
sujétions en reconnaissance de la pénibilité des métiers du social et médico-social.
LA BATAILLE POUR LE TEMPS DE TRAVAIL, C’EST MAINTENANT !
