Un salariat à prédominance féminine composé de près de 97 % de femmes, des contrats très souvent à temps partiel subi et précaire dont on parle peu.
Pourtant, la crise sanitaire a montré combien ces salarié.e.s de l’ombre étaient indispensables, mettant en exergue l’importance de leur travail au service de l’intérêt général.
Malgré des conditions de travail et des salaires déplorables, elles-ils ont été présent.e.s auprès des personnes âgées, handicapées, bien souvent seul.e.s à leur domicile. Mais, faute de reconnaissance et face au mépris des pouvoirs publics, aujourd’hui, les démissions se multiplient.
Epuisement professionnel aggravé par l’obligation vaccinale, de nombreux emplois restent vacants alors que les besoins augmentent.
Les aides publiques coulent à flot en direction de certains qui abusent de paradis fiscaux, 37 entreprises du CAC 40 affichent ce 1er trimestre un bénéfice record d’environ 57 Milliards d’euros, pendant que les salarié.e.s du secteur doivent se contenter de cache misère pour les un.es et d’absolument rien pour un grand nombre !
Il est temps que de véritables mesures soient prises !
Maintenir les personnes en perte d’autonomie à domicile peut être un progrès si cela se fait dans de bonnes conditions.
Cela implique de mettre les moyens humains et financiers pour un accompagnement de qualité, cela passe avoir des professionnel.les formé.e.s, qualifié .e.s, reconnu.e.s et bien traité.e.s, ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui.
La CGT sera aux côtés des professionnel.es mobilisé.es le 23 septembre à l’appel de leurs fédérations pour revendiquer :
– Une revalorisation immédiate des salaires et des carrières à la hauteur de l’utilité publique de ces métiers.
– L’augmentation de l’indemnité kilométrique et la prise en charge par l’employeur de tous les frais professionnels, des trajets et déplacements.
– De meilleures conditions de travail avec un recrutement massif de personnels.
– L’amélioration des garanties collectives.
Pour la CGT, il y a urgence à répondre aux revendications des salarié-e-s et à satisfaire les besoins des populations les plus vulnérables, c’est pourquoi nous revendiquons un grand service public de l’aide à l’autonomie avec une prise en charge par la branche maladie de la sécurité sociale.
Revalorisation des grilles indiciaires
Pour les aides à domicile du secteur public, nous revendiquons la revalorisation des grilles indiciaires.
Versement de la prime SEGUR de 183 €
Pour les aides à domicile et les services de soins à domicile de l’action sociale du secteur public, nous revendiquons le versement de la prime SEGUR de 183 € nets quel que soit le lieu de travail.
Un vrai déroulement de carrière
Pour les aides à domicile du secteur public, nous revendiquons un vrai déroulement de carrière.
Recrutements statutaires à temps plein
Pour les aides à domicile du secteur public, nous revendiquons des recrutements statutaires à temps plein répondant aux besoins de la population et la titularisation des précaires.
lien actif vers la pétition |
★ Professionnels de l’aide à domicile : le 23 septembre, tous dans l’action ! (lien...)
Mail type à adresser à votre député, votre sénateur... :
Madame, Monsieur,
Il aura fallu une crise sanitaire inédite et désastreuse pour que l’on découvre une réalité que nous connaissons bien pour notre part : l’utilité de nos métiers pour l’ensemble de la société. Sans applaudissements, sans masques, sans protection, nous, femmes invisibles, Professionnelles de l’aide à domicile, nous avons constitué un rouage essentiel pour la continuité économique et sociale de notre pays.
Alors plus de discours, nous voulons être reconnues, nous
voulons que nos salaires soient revalorisés et nos conditions de travail
améliorées. Madame, Monsieur, imaginez simplement un monde où pendant 24
heures, les aides à domicile n’existaient pas !
Retrouvez nos revendications sur la page : https://occupons-la.place/petitions/24-heures-sans-aide-a-domicile/
Et notre pétition sur https://bit.ly/24hsansaideadom
Nous comptons sur vous !
https://www.nossenateurs.fr/circonscription/departement/Paris