Depuis la réouverture de la PSA Bastille après le confinement COVID 19, nous avons naturellement modifié notre organisation. Cependant, cette nouvelle structuration au fil du temps met les salariés dans une souffrance au travail au quotidien.
Nous recevons à flux tendu de 8h30 à 17h00 en moyenne plus de 150 personnes par jour…la tension est permanente. De plus, lors de la réception des nouveaux demandeurs, aucune limite du nombre de personnes reçues n’est fixée. Cela occasionne des évaluations sociales à la chaîne doublées de lourdes tâches administratives durant chaque entretien augmentant le temps passé sur chaque situation.
Les agents de la PSA Bastille n’ont plus de pause méridienne afin de répondre au flux constant alors qu’en service social d’arrondissement il n’y a plus de réception entre 12h et 13h.
La crise économique a fragilisé les situations qui demandent plus d’investissement, d’énergie d’autant que la PSA Bastille a pallié aux dysfonctionnements d’autres organismes (pôle emploi, assurance maladie, préfecture, allocations familiales, …).
Les non réponses des SIAO (Services Intégrés de l’Accueil et de l’Orientation) et autres partenaires hébergement / logement sont récurrentes, nous sommes dans la quasi impossibilité de répondre à la première demande des personnes accompagnées : le logement et l’hébergement.
A l’heure actuelle, 182 postes de travailleurs sociaux et 180 postes d’administratifs sont vacants au Centre d’Action Sociale. A la PSA Bastille 8 postes sont vacants.
Les agents sont extrêmement inquiets par ce laisser-aller dans la gestion prévisionnelle des effectifs et inévitablement dans ce contexte se posent des questions sur l’avenir de certains établissements du Centre d’Action Sociale dont les Permanences Sociales d’Accueil.
