★ Jeudi 27 janvier 2022 - Grève nationale pour les salaires - Mardi 1er février - Battons nous pour le social ! - Lundi 7 février - AG Temps de travail 9h (Ville de Paris et Centre d'Action Sociale)


La crise sociale et sanitaire que nous traversons a mis en évidence le besoin vital de services publics pour une grande partie de la population. Malgré les promesses sur le monde d’après le gouvernement, les employeurs publics comme privé nous ont ignoré, méprisé. Tous les voyants sociaux sont au rouge : augmentation du chômage et de la précarité, vieillissement de la population, augmentation des situations de détresse sociale…

L’administration du CASVP exige encore plus d’engagement des collègues qu’en 2020, alors qu’elle nous a négligé, nous a volé 8 jours de congés et imposé une augmentation du temps de travail.

Le CASVP joue toujours sur notre attachement à nos missions et aux personnes accompagnées pour nous faire accepter des conditions de travail dégradées. La surcharge de travail, le manque d’effectifs, le non-remplacement des absents, le manque de formation, l’organisation du travail ou le management, eux ne sont jamais remis en question.

Assez de sacrifices sans contreparties !

Aujourd’hui, la question des salaires est brûlante et pèse fortement sur l’attractivité. Pas étonnant qu’il n’y ait plus de vocation pour les métiers du soin et du lien… Entre janvier 2000 et aujourd’hui, le point d’indice a décroché de près de 20% de sa valeur par rapport à l’inflation. Cela représente une perte d’environ 300 € par mois pour un(e) agent(e) de catégorie C, 400 € en catégorie B, 500 à 800 € en catégorie A !

Un(e) agent(e) de catégorie B a aujourd’hui une amplitude de carrière de 56% (comparaison entre son indice de recrutement et celui atteint en fin de carrière). C’était 71 % en 2000 avec une durée de carrière plus courte. *si on démarrait à 1000 €, on finirait à 1560 € au lieu de 1710 €*

En 2000 on recrutait dans les premiers grades de catégorie A à 47 % au-dessus du SMIC, c’est 17 % aujourd’hui…

Les « merci », on s’en fout ! On veut une augmentation des salaires !

Ces derniers mois, dans des entreprises privées, des salarié(e)s ont obtenu des augmentations de salaire par la grève. Au CASVP, le dialogue social institutionnel sur le temps de travail n’a permis de récupérer que des miettes, quand on nous volait le pain… la CGT a obtenu la création d’une sujétion « accueil du public », mais ça ne compense pas la perte de 8 jours de congés.

La mobilisation du 7 décembre 2021 a été un succès : au sein du personnel social du CASVP, plus d’une collègue sur cinq a été en grève, ce qui montre qu’il est possible d’instaurer un rapport de force. Faisons le maintenant ! Imposons la question sociale dans l’opinion, avant les élections présidentielles et ses débats puants !

  Jeudi 27 janvier : Grève et manifestation pour les salaires


👉 RDV du 27 janvier de la CGT CASVP : 
  • 10 h, Bourse du travail, 3 rue du château d’eau, salle Jean Jaurès
  • 13h, Un meeting unitaire CGT – FSU – FO – Solidaires a lieu place de la Bastille.
  • 14h, Départ de la manifestation à Bastille, rejoignez le cortège de la CGT CASVP!

👉 Mardi 1er Février : Mobilisation nationale dans l’action sociale (lien...)

👉 Lundi 7 février à 9h00 : assemblée générale des agent(e)s des administrations parisiennes
Salle Grande Croizat, Bourse du travail, 3 rue du château d’eau (lien...)

Des préavis de grèves spécifiques à chaque sous-direction du CASVP ont été déposés et couvrent les agents du 27 janvier au 1er février, qui sera une nouvelle journée de mobilisation nationale dans l’action sociale. La CGT sera reçue par la direction du CASVP dans le cadre de ces préavis, et y portera les plateformes revendicatives.

Plateforme revendicative des personnels sociaux du CASVP :

👉 Une revalorisation des régimes indemnitaires de 300€ pour les SMS, ASE, CSE, l’égalité professionnelle femmes/hommes, l’intégration au processus du Ségur pour les travailleurs sociaux.

👉  La création d’une prime d’attractivité et de fidélisation à la Ville de Paris pour compenser la perte de la prime d’installation.

👉 Le partage du temps de travail et non son augmentation : dans le cadre de la réouverture des négociations sur le temps de travail : augmentation en niveau 2 de la sujétion « accueil du public vulnérable (…) » pour tenir compte de la pénibilité psychique spécifique au CASVP.

👉 Le recentrage sur les missions d’accompagnement : Que l’on soit SMS, ASE ou CSE, ras le bol des nouveaux formulaires, des tableaux de bords et des listings qui nous envahissent !

👉 L’adaptation de l’activité en période de crise aigüe, le droit à l’auto-organisation. Les agents ont l’expérience suffisante de la gestion de crise pour savoir ce qui doit absolument être maintenu, ce qui peut être réalisé à distance, ce qui peut être reporté.

L’arrêt des réorganisations « à effectif constants » et des fermetures de services.

👉 La revalorisation des carrières avec une possibilité de passage en catégorie B pour les adjoints administratifs qui « montent en compétence ».

👉 La création de nouveaux postes dans les CASVP, SSP, ESI, EAI, et surtout les PSA, des mesures rapides pour combler tous les postes vacants et les longues absences.

👉 Le droit au travail à temps partiel pour les agents qui en font la demande.

👉 La reconnaissance du travail à distance en télétravail et son indemnisation, la dotation en matériel permettant de télétravailler.

👉 L’augmentation de l’APS à 500 € pour tous, aller vers la prise en charge complète de la complémentaire santé.

Au niveau national, la CGT exige

👉 L’augmentation immédiate du point d’indice et son indexation sur l’indice des prix à la consommation.

👉  Un plan de rattrapage des pertes cumulées depuis toutes les années de gel.

👉  La prise en compte pour l’avancement et la retraite des périodes d’activités partielles ou d’inactivités liées à la parentalité (congé parentaux).

👉 La revalorisation des grilles indiciaires avec un rythme d’avancement unique dans un seul grade.

Dans le secteur de l’action sociale, public comme privé, la CGT milite pour :

🔕 L’arrêt de la marchandisation du secteur social et médico-social, et le développement d’un grand service public de l’action sociale, digne, unifié et statutaire. 

🔕 L’abrogation de toutes les lois discriminatoires, ainsi que celles visant à substituer la répression à la prévention. 

🔕 L’abrogation des dispositions rétrogrades de la loi de transformation (destruction) de la Fonction Publique.

✅ Des moyens financiers à la hauteur des besoins de la population et l’accès à toutes et tous des moyens de vie décente, en commençant par l’inconditionnalité d’un accès à un logement salubre et adapté, à l’alimentation, à la santé et à l’éducation gratuites. 

 Mardi 1er février - Battons nous pour le social !