★ La CGT vous souhaite une bonne année (quand même !) - Ce qui change au 1er janvier 2022


 La crise sanitaire n’en finit pas avec ses multiples restrictions et aucun répit n’est annoncé pour 2022. Néanmoins, la Maire de Paris et la direction du CASVP ne lèvent pas le pied et continuent leurs réformes comme si de rien.



Plutôt que de renforcer les services existants de l’action sociale, la maire a décidé de mettre toutes ses forces dans une réorganisation d’ampleur, le Paris de l’Action Sociale (lien...), qui va aggraver la désorganisation consécutive à la crise sanitaire et au sous-effectif chronique dans les services sociaux et administratifs.

En Ehpad, pas de personnel en plus dans les services et de nombreux postes budgétaires vacants ne sont pas pourvus faute d’attractivité. Les agents sont fatigués, ils ne voient venir aucune reconnaissance par la maire du travail effectué puisque la NBI n’est toujours pas versée et la prime de service toujours bloquée (lien...).

Les agents relevant des secteurs de l’aide à domicile et du social sont écartés du bénéfice de l’augmentation des 183€, situation totalement inégalitaire et complètement injuste en termes de traitement que nous avons dénoncé pendant les réunions de négociations et qui a motivé pour partie la non signature du protocole d’accord de la part de notre organisation. La CGT est la seule à continuer la lutte sur ce point.


👉 Application du nouveau règlement du temps de travail du personnel du Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris au 1er janvier 2022 (lien...)
👉 Application des nouveaux cycles de travail des agents du Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris au 1er janvier 2022 (lien...)

L’application du nouveau règlement du temps de travail au 1er janvier, c’est travailler plus, sans augmentation de salaire, c’est 8 jours de congés annuels en moins (6, si l’on accepte un fractionnement, c’est à dire de prendre au moins 8 jours de congés en dehors de la période du 1er avril au 31 octobre).

La CGT invite l’ensemble des agents à venir débattre en Assemblée Générale, le lundi 7 février pour construire en 2022 la riposte contre cette énorme régression sociale ! « Pas une minute de plus » doit rester pour 2022 la revendication portée par les personnels grévistes !

La CGT porteuse de la réduction du temps de travail à 32 heures, pour travailler mieux et tous, se refuse de négocier la régression sociale ! (lien...)



👉 Le minimum fonction publique est sans cesse dépassé par le SMIC




Les 5 millions d'agents de la fonction publique voient leur pouvoir d'achat diminuer d'année en année. Le gouvernement refuse d’augmenter le point d'indice des fonctionnaires, qui aurait pour effet d'augmenter tous les salaires des fonctionnaires.

Un point d'indice qui n’augmente pas, c’est une rémunération qui stagne. C’est l’équivalent d’une baisse de traitement.

Les prix augmentent partout, l’inflation repart alors que les traitements n’augmentent pas, comme c’est le cas des fonctionnaires actuellement, c’est une perte de pouvoir d’achat.

À compter du 1er janvier 2022, le montant brut du SMIC horaire augmente de 0,9 % pour s'établir à 10,57 € , soit 1 603,12 € mensuels brut au lieu de 1 589,47 €.

Cette augmentation du SMIC a une nouvelle fois en moins de 6 mois obligé le gouvernement par décret du 22 décembre 2021 à augmenter le minimum de traitement de la fonction publique, à compter du 1er janvier 2022.

Il fixe ainsi le minimum de traitement, à l’indice majoré 343 correspondant à l’indice brut 371 (1607€ brut mensuels) aujourd’hui à l’indice majoré 340 (1593€).

Les conséquences, les agents aux 4 premiers échelons de C1 seront rémunérés au même traitement (1607€) ainsi que ceux aux 2 premiers échelons de C2 !!!

👉 1ère Journée de mobilisation nationale des secteurs du social et du médico-social, le 11 janvier 2022 (lien...)

TEMPS DE TRAVAIL, EMPLOI, SALAIRE, FORMATION

Pour répondre aux besoins de la population, parce que les attaques concernent toute la fonction publique et qu’il est nécessaire d’y répondre globalement, la CGT revendique :

• 10 % de temps de travail en moins
• 10 % d’effectif en plus
• 10 % d’augmentation indiciaire et salariale
• 10 % de temps de formation.