★ Le Paris de l'action sociale se met en place dans la mutualisation des outils informatiques - Les déboires commencent !


Un communiqué de la direction générale du CASVP du 7/12/2021 essaye de nous vendre la fusion CASVP / DASES comme une avancée au niveau informatique…

Nous avons ainsi la surprise d’apprendre qu’une des premières demandes des agents selon la DG serait la création de répertoires partagés entre agents DASES et CASVP… 

LA CGT EST DUBITATIVE ! 

La 1ère demande des agents et plus particulièrement des agents qui ne disposent pas de l’outil informatique sur leur lieu de travail, ou que celui-ci, est difficile d’accès c’est : 

1) La possibilité de déposer une demande de congés depuis son domicile et ensuite d’obtenir une réponse sur l’acceptation de ceux-ci dans un délai raisonnable, ce qui n’est pas toujours le cas puisqu’aucune note de service n’impose des délais de réponse aux encadrants ; 
2) De pouvoir consulter les postes vacants au CASVP et à la Ville ; 
3) Que les fiches de postes en ligne fassent l’objet d’un suivi et soient retirées dès que le poste est pourvu ; 
4) Que les fiches de postes précisent s’il s’agit d’un poste budgétaire vacant (depuis le...) ou d’un remplacement, que le poste ouvre droit à la NBI ou non, etc... 

CONSTATS DEPUIS LE LANCEMENT DE LA MUTUALISATION 

► Chronotime n’est plus gérable à distance (même pour y consulter son CET ou son solde de congés…) 
► Les postes vacants au CASVP et à la Ville ne sont plus accessibles depuis une session ouverte depuis le domicile des agents… 
► Une redondance de demande du mot de passe pour un complément d’authentification quand on se connecte depuis un ordinateur personnel pour au final aboutir à une impossibilité d’accès... C’est le découragement assuré pour les agents qui ne maîtrisent pas l’outil informatique. 
► Faut-il le rappeler ? Les formations d’initiation ne sont toujours pas réalisées... 

LA CGT AVAIT DÉJÀ ALERTÉ LA DIRECTION DU CASVP SUR TOUS CES POINTS 

Quand la direction nous parle de mutualisation des outils informatiques dans le cadre du « Paris de l’action sociale » nous sommes dubitatifs sur leur effectivité et nous craignons le pire. 
En premier lieu des suppressions ou des gels de postes à tire-larigot et donc au final une dégradation des conditions de travail des agents. 

EN CONCLUSION

La CGT constate que la Ville de Paris, plutôt que de renforcer les services existants de l’action sociale, a décidé de mettre toutes ses forces dans une réorganisation d’ampleur, qui va aggraver la désorganisation consécutive à la crise sanitaire et au sous-effectif chronique. Il est encore temps d’arrêter les dégâts !