★ Aides médico psychologiques et accompagnants éducatifs et sociaux : la CGT obtient un accord au CSAP (conseil supérieur des administrations parisiennes)
Suite à un accord Ségur mal négocié et signé à la va-vite par des organisations syndicales opportunistes, la liste est longue des agents qui n’ont rien obtenu (AMP, AES, agents sociaux (aides à domicile, au chevet en Ehpad, travailleurs sociaux, administratifs…).
En ce qui concerne les AMP et les AES, l’injustice est trop grande puisqu’elles effectuent les mêmes tâches que les aides-soignantes mais restent en catégorie C.
Intervention de la CGT au CSAP du 15 novembre 2021
Compte tenu de leurs missions, la CGT a dans une argumentation sans failles revendiqué pour les AMP (aides médico-psychologiques) et les AES (accompagnants éducatifs et sociaux) l’intégration dans le nouveau statut de catégorie B des aides-soignantes pour celles justifiant de services ou d'activités professionnelles au CASVP (EHPAD, SPASAD, Centres d’hébergement), accomplis dans des fonctions correspondant à celles dans lesquelles elles ont été nommées, c’est à dire le corps des aides-soignantes du CASVP, avant la date d'entrée en vigueur de la nouvelle délibération.
Cette possibilité était tout à fait réglementaire dans le cadre de dispositions transitoires.
Après avoir sorti sa calculette, l’adjoint à la maire en charge des ressources humaines a rejeté cette demande pour des raisons budgétaires.
Réponse de la Ville au CSAP (conseil supérieur des administrations parisiennes)
La CGT n’a pas lâché l’affaire et a obtenu un accord de la mairie pour un recensement des AMP et AES du CASVP souhaitant accéder en catégorie B avec un engagement de les aider rapidement à obtenir les deux modules manquants pour qu’elles puissent bénéficier du passage en catégorie B.
La direction du CASVP doit maintenant mettre en œuvre, son engagement pris sur 2022 et 2023 :
👉 Recensement de toutes les AMP et AES intéressés ;
👉 Préparation à la validation des 2 modules manquants ;
👉 Accompagnement vers la validation, la formation adéquate et la recherche avec chaque agent de la manière la plus opportune pour faire aboutir la démarche.
La CGT restera vigilante pour que cet accord s’applique et est à la disposition des agents qui rencontreraient des difficultés.
Bref rappel historique
La CGT rappelle que les avancées, bien que décevantes comme tout le processus issu du Ségur, ne sont pas sorties d’un chapeau. Elles ont été obtenues par la lutte et les grèves de nos collègues de la Fonction Publique Hospitalière, et notamment dans les services d’urgence, mobilisés dans un mouvement historique qui a duré plus de 18 mois, avant le déclenchement de la crise sanitaire.
La CGT assume le combat et prend acte des avancées issues du rapport de force et des négociations, mais ne revendique pas comme une victoire le fait de signer des accords au rabais excluant certaines catégories de personnel.