★ Privés de prime, la CGT du Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris appelle à un rassemblement 5, Bd Diderot de 12h30 à 15h le mardi 25 juin 2020 ★


Concernant la prime (1500 ou 1000€) décret 2020-711 du 13/06/2020

Le projet de délibération du conseil d’administration du Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris présenté le jeudi 19 juin 2020 au conseil d’administration du CASVP EXCLUT les agents :

► Des résidences autonomies, des résidences appartements
► Des PSA (Permanence Sociale d’Accueil) et des SSP (Services Sociaux Polyvalents)


Ces services sont pourtant éligibles, le décret 2020-711 du 12 juin 2020 permettant aux employeurs publics de verser une prime exceptionnelle d’un montant de 1500 ou 1000 € aux agents publics et apprentis mobilisés pour faire face à l’épidémie de covid-19 dans les établissements et les services qui accueillent des personnes âgées (1500€), et dans les services assurant l'accueil, notamment dans les situations d'urgence, le soutien ou l'accompagnement social, l'adaptation à la vie active ou l'insertion sociale et professionnelle des personnes ou des familles en difficulté ou en situation de détresse (1000€) ;

Concernant la prime (1000, 660 ou 330€) décret 2020-570 du 14/05/2020

Cette prime sera versée à quelques-uns selon le bon vouloir de quelques-autres.

Au CASVP, la direction a décidé d’appliquer à minima ce décret (voir le tract de la CGT 330€ ou 0€) en optant pour une prime de 330€ versée à seulement 30% de l’effectif en excluant les agents en télétravail et ceux qui ont perçu la prime de présence de 45€/jour (reste les directeurs, les chefs et les amis des chefs qui vont empocher…)

Non seulement, le CASVP spolie les agents sur leurs JRTT puisque qu’il comptabilise 7h les journées en télétravail dans chronogestor et confisque ainsi au moins 2 jours de RTT par mois. Pour la période du 16/03 au 2/06, c’est presque 5 JRTT de perdus, correspondant à près de 330€ en moyenne par agent ! En fait on donne 330€ ou 0€ d’un côté et on prend de toute façon 330€ de l’autre.

Face à une pression constante des usagers, un effectif insuffisant, un système que la direction du CASVP a été incapable d’organiser humainement, certains ont déjà en prime la crise de nerfs et la dépression. Quant à la médecine du travail elle est aux abonnés absents sur la détresse des agents en télétravail.

Le CASVP n’a pas pris la dimension du malaise des agents en télétravail, de la fatigue et de la souffrance entraînée par un manque d’organisation avec du matériel inadapté.

►·Comment travailler avec son téléphone portable personnel ?
►·Comment faire un travail de bonne qualité avec des ordinateurs de poche fournis par le CASVP ou avec des ordinateurs personnels limités voire inadaptés ?
►·Comment gérer une masse importante de pièces justificatives par mail pour les services instructeurs de prestations ?
► Comment s’accommoder de systèmes informatiques au bout du rouleau et de logiciels instables qui en deviennent pénibles (Géodes) ?…
► Comment gérer le télétravail pour les agents en ASA pour garde d’enfants, surtout quand ils sont très jeunes ?

Concernant la prime de valorisation de 45€ / jour de présence

Les apprentis, les agents en formation professionnelle, en promotion professionnelle, les étudiants en alternance, PRIVÉS DE PRIME attendent toujours le retour sur leur engagement…
Pour le CASVP, c’est Zéro !