★ "Le violentomètre" à l'épreuve de la direction du Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris - La violence institutionnelle doit cesser !


Un baromètre contre les violences sexistes nous a été envoyé avec le courrier du CASVP de mars 2021.

Ce nouvel outil pour lutter contre les violences au travail relève plutôt du gadget et de la communication que d’une volonté de faire cesser les exactions de certains responsables.

Chacun sait qu’il ne suffit pas d’avoir un extincteur pour stopper un incendie. Encore faut il qu’il soit opérationnel... 

Exemple : Fermeture des Baudemons et de Jardin des Plantes 

C’est avec amertume que les agents ont accueilli la nouvelle de la fermeture de leurs établissements. 

La CGT est intervenue à de multiples reprises auprès de la direction afin que le « redéploiement » des agents sur d’autres établissements se fasse humainement, c’est à dire que le choix de l’établissement et du cycle de travail soit laissé aux agents et si besoin en sureffectif. 

Dès la 1ère réunion du COSUI (comité de suivi), la direction a demandé aux agents catégorie C de produire une lettre de motivation et un CV. Impensable et refusé par la CGT ! 

Dans un second temps, la direction a demandé aux agents de se positionner sur des postes vacants et de prendre RV avec les directions d’établissements susceptibles de les accueillir. 

Parfois, plusieurs collègues positionnés sur le même poste se retrouvent de fait mis en concurrence.

A ce jour, certains agents sont toujours sans aucun retour suite aux entretiens . 

La CGT exige que cette violence institutionnelle cesse et que chaque agent redéployé ait le choix de son établissement d’accueil, de son poste et de son cycle de travail. 

Faute de réponse de la direction sur ce point, une action inédite sera menée par la CGT .