La grande salle Ambroize Croizat de la Bourse du Travail a fait le plein.
REVENDICATIONS AFFIRMEES,
PRESSION MAINTENUE !
PRESSION MAINTENUE !
De ce fait, un préavis de grève voté à l’unanimité (de 1 à 24 heures) est déposé pour :
Lundi 7 juillet 2008
(date du dernier Conseil de Paris avant la rentrée),
avec rassemblement devant l’Hôtel de Ville à 12h30.
(convocation de la presse et des médias,
communiqués de presse)
(date du dernier Conseil de Paris avant la rentrée),
avec rassemblement devant l’Hôtel de Ville à 12h30.
(convocation de la presse et des médias,
communiqués de presse)
L’intersyndicale sera reçue pour l’ouverture des négociations annoncées, le jeudi 3 juillet 2008 à 11h30.
Plate forme revendicative réaffirmée :
1) + 1 point d’IFRSTS pour les ASE et ASP pour atteindre le coefficient 5 en 2009 ;
2) Un minimum garanti de 300 euros mensuels d’IFRSTS ;
3) Attribution de la prime d’encadrement pour les CSE ;
4) Attribution de la prime communale / départementale pour tous.
Plate forme revendicative réaffirmée :
1) + 1 point d’IFRSTS pour les ASE et ASP pour atteindre le coefficient 5 en 2009 ;
2) Un minimum garanti de 300 euros mensuels d’IFRSTS ;
3) Attribution de la prime d’encadrement pour les CSE ;
4) Attribution de la prime communale / départementale pour tous.
Dans le cadre de la priorité aux missions sociales, les tâches suivantes ont été considérées comme non prioritaires par l’Assemblée Générale du 25 juin 2008 :
1) Pour le plan canicule (pas d’inscription aux astreintes volontaires, le week end et en soirée).
2) Pour les affaires signalées, elles seront traitées, mais aucune réponse ne sera transmise, ni à l’administration, ni aux élus, sauf si cette absence de réponse porte préjudice à l’usager (prévention des expulsions).
3) Pour les contrats d’insertion, ils seront renouvelés, sans évaluation sociale et proposés à la validation pour 1 an.
1) Pour le plan canicule (pas d’inscription aux astreintes volontaires, le week end et en soirée).
2) Pour les affaires signalées, elles seront traitées, mais aucune réponse ne sera transmise, ni à l’administration, ni aux élus, sauf si cette absence de réponse porte préjudice à l’usager (prévention des expulsions).
3) Pour les contrats d’insertion, ils seront renouvelés, sans évaluation sociale et proposés à la validation pour 1 an.
4) La permanence entre 12 et 13h30 n’est pas considérée comme prioritaire.
Les ASE et les CSE ont marqué leur détermination et leur unité d’action dans un mouvement qui s’amplifie toujours !
L’intersyndicale communiquera dès le 4 juillet 2008 pour rendre compte de l’avancée des négociations en date du 3 juillet 2008.
NB Le tract jaune distribué lors de l’AG du 25 juin 2008 comportant au verso un relevé de propositions de l’exécutif parisien est la copie exacte du compte rendu de l’audience du 16 juin 2008, tel qu’il nous a été transmis par la Mairie de Paris.
Il est donc à prendre pour ce qu’il est, c’est à dire comme le point de vue de l’administration.
lien vers le compte rendu de la CGT...
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Pour information, nous reproduisons ci-dessous l'article paru sur le site des ASH, suite à la grève du 16 juin 2008.
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lien vers le site des ASH...
Il est donc à prendre pour ce qu’il est, c’est à dire comme le point de vue de l’administration.
lien vers le compte rendu de la CGT...
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Pour information, nous reproduisons ci-dessous l'article paru sur le site des ASH, suite à la grève du 16 juin 2008.
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Les assistants socio-éducatifs restent mobilisés pour la revalorisation de leurs primes
Créée par le décret n° 2002-1105 du 30 août 2002, l'IFRSTS est venue s'ajouter, en remplacement des heures supplémentaires précédemment versées, à l'indemnité d'exercice de missions des préfectures (IEMP), elle-même instaurée par le décret n° 97-1123 du 26 décembre 1997. Le calcul de son montant dépend d'un coefficient multiplicateur compris entre 1 et 5, fixé par la collectivité territoriale.
C'est là que le bât blesse, car la municipalité parisienne a opté pour un coefficient inférieur à 3 en moyenne (actuellement à 2,57 depuis décembre 2007, il devrait être porté à 2,77 fin 2008), là où d'autres départements ont choisi de l'appliquer au maximum à l'ensemble des agents concernés, quels que soient leur grade et leur ancienneté.
Pour la quatrième fois depuis le début de l'année, les assistants socio-éducatifs (ASE) de la Ville de Paris ont fait grève, lundi 16 juin, pour obtenir la revalorisation de leur régime indemnitaire. Déterminés à défendre leurs revendications, ils ont manifesté devant l'Hôtel de Ville, où une délégation a été reçue par les élus.
"Nous avons entendu parler d'ouverture de négociations", avait précédemment indiqué au site des ASH Corinne Compère, représentante CGT des travailleurs sociaux parisiens. "Mais compte tenu des sommes perdues durant les grèves, nous n'accepterons pas des 'clopinettes'", avait-elle souligné, en ajoutant que, parmi les agents, "plus mobilisés que jamais", certains priorisaient déjà les tâches à exécuter, s'attirant le mécontentement de leur hiérarchie.
N'ayant obtenu aucune avancée à l'issue de leur précédente journée de grève, le jeudi 29 mai, comme après les actions déjà menées en janvier et février derniers, les assistants socio-éducatifs ont organisé plusieurs rassemblements, du 9 au 13 juin, devant des mairies d'arrondissement où ils ont été reçus par des élus locaux, dont plusieurs les ont assurés de leur soutien, selon la CGT.
Un millier de travailleurs sociaux environ sont concernés, ASE et conseillers socio-éducatifs (cadres) confondus, soit environ 880 agents à la direction de l'action sociale, de l'enfance et de la santé (DASES), 200 au centre d'action sociale de la Ville de Paris (CASVP) et quelque 45 autres à la direction de la famille et de la petite enfance (DFPE).
Leurs revendications portent, en premier lieu, sur l'augmentation de l'une des deux primes qui viennent compléter leur salaire de base : l'indemnité forfaitaire représentative de sujétions spéciales et de travaux supplémentaires (IFRSTS), qu'ils jugent insuffisante (voir en tête d’article).
Une revendication salariale...
Dès la constitution de l'équipe municipale actuelle, après les élections du printemps, les agents ont interpellé la nouvelle adjointe au maire chargée de la solidarité, de la famille et de la lutte contre l'exclusion, Olga Trostiansky (PS), comme ils l'avaient fait précédemment avec Gisèle Stievenard. Le cabinet de cette dernière avait alors notamment mis l'accent sur le plan triennal en cours de revalorisation des primes, mais qui se situe toujours en-deçà des demandes des travailleurs sociaux.
Réunis en intersyndicale CGT, FO et UNSA, les représentants des ASE et CSE ont ainsi rencontré Olga Trostiansky et sa directrice de cabinet à plusieurs reprises depuis le 16 avril, mais sans avoir le sentiment d'avoir été véritablement entendus, estiment-ils, d'où la mobilisation du 29 mai, qu'ils espèrent assez massive pour entraîner l'ouverture de négociations.
"Il y a une pression compréhensible des organisations syndicales", a reconnu la directrice de cabinet de l'élue du Xe arrondissement, Lucile Bertin, auprès du site Internet des ASH, en assurant que le sujet était bien à l'ordre du jour, mais que si une décision devait être prise, ce ne serait pas au niveau du cabinet d'Olga Trostiansky, mais à celui de la municipalité, en fonction de ses arbitrages. Car "beaucoup d'agents de la Ville de Paris ont des revendications de cet ordre", a-t-elle rappelé.
... et une demande de reconnaissance
Au-delà de la revendication salariale, c'est aussi l'exercice même de leurs missions que les agents de la DASES et du CASVP jugent menacé, au même titre que "l'éthique et la déontologie" qui doivent les guider, nous a expliqué par ailleurs Corinne Compère, élue CGT à la DASES, en soulignant l'absence de reconnaissance du travail et de la qualification des assistants et conseillers socio-éducatifs, malgré les efforts accomplis pour assurer leurs missions auprès des usagers.
Et ce sur fond de dégradation générale des conditions de travail dans un contexte d'aggravation de la précarité sociale et de pression politique dans ce domaine.
Sans oublier la situation particulière de la région parisienne (pénurie de logements, coût de la vie élevé), qui met certains agents eux-mêmes en difficulté sociale.
La mobilisation des agents de la Ville de Paris rejoint d'ailleurs une revendication salariale plus générale, défendue par l'ensemble des personnels de la filière sociale de la fonction publique territoriale (FPT).
Ils réclament en effet une plus grande reconnaissance et la revalorisation des salaires de base pratiqués dans la FPT au même niveau que ceux de leurs collègues de la fonction publique hospitalière (FPH). Une pétition circule toujours, à cet égard, parmi les agents.
Créée par le décret n° 2002-1105 du 30 août 2002, l'IFRSTS est venue s'ajouter, en remplacement des heures supplémentaires précédemment versées, à l'indemnité d'exercice de missions des préfectures (IEMP), elle-même instaurée par le décret n° 97-1123 du 26 décembre 1997. Le calcul de son montant dépend d'un coefficient multiplicateur compris entre 1 et 5, fixé par la collectivité territoriale.
C'est là que le bât blesse, car la municipalité parisienne a opté pour un coefficient inférieur à 3 en moyenne (actuellement à 2,57 depuis décembre 2007, il devrait être porté à 2,77 fin 2008), là où d'autres départements ont choisi de l'appliquer au maximum à l'ensemble des agents concernés, quels que soient leur grade et leur ancienneté.
Pour la quatrième fois depuis le début de l'année, les assistants socio-éducatifs (ASE) de la Ville de Paris ont fait grève, lundi 16 juin, pour obtenir la revalorisation de leur régime indemnitaire. Déterminés à défendre leurs revendications, ils ont manifesté devant l'Hôtel de Ville, où une délégation a été reçue par les élus.
"Nous avons entendu parler d'ouverture de négociations", avait précédemment indiqué au site des ASH Corinne Compère, représentante CGT des travailleurs sociaux parisiens. "Mais compte tenu des sommes perdues durant les grèves, nous n'accepterons pas des 'clopinettes'", avait-elle souligné, en ajoutant que, parmi les agents, "plus mobilisés que jamais", certains priorisaient déjà les tâches à exécuter, s'attirant le mécontentement de leur hiérarchie.
N'ayant obtenu aucune avancée à l'issue de leur précédente journée de grève, le jeudi 29 mai, comme après les actions déjà menées en janvier et février derniers, les assistants socio-éducatifs ont organisé plusieurs rassemblements, du 9 au 13 juin, devant des mairies d'arrondissement où ils ont été reçus par des élus locaux, dont plusieurs les ont assurés de leur soutien, selon la CGT.
Un millier de travailleurs sociaux environ sont concernés, ASE et conseillers socio-éducatifs (cadres) confondus, soit environ 880 agents à la direction de l'action sociale, de l'enfance et de la santé (DASES), 200 au centre d'action sociale de la Ville de Paris (CASVP) et quelque 45 autres à la direction de la famille et de la petite enfance (DFPE).
Leurs revendications portent, en premier lieu, sur l'augmentation de l'une des deux primes qui viennent compléter leur salaire de base : l'indemnité forfaitaire représentative de sujétions spéciales et de travaux supplémentaires (IFRSTS), qu'ils jugent insuffisante (voir en tête d’article).
Une revendication salariale...
Dès la constitution de l'équipe municipale actuelle, après les élections du printemps, les agents ont interpellé la nouvelle adjointe au maire chargée de la solidarité, de la famille et de la lutte contre l'exclusion, Olga Trostiansky (PS), comme ils l'avaient fait précédemment avec Gisèle Stievenard. Le cabinet de cette dernière avait alors notamment mis l'accent sur le plan triennal en cours de revalorisation des primes, mais qui se situe toujours en-deçà des demandes des travailleurs sociaux.
Réunis en intersyndicale CGT, FO et UNSA, les représentants des ASE et CSE ont ainsi rencontré Olga Trostiansky et sa directrice de cabinet à plusieurs reprises depuis le 16 avril, mais sans avoir le sentiment d'avoir été véritablement entendus, estiment-ils, d'où la mobilisation du 29 mai, qu'ils espèrent assez massive pour entraîner l'ouverture de négociations.
"Il y a une pression compréhensible des organisations syndicales", a reconnu la directrice de cabinet de l'élue du Xe arrondissement, Lucile Bertin, auprès du site Internet des ASH, en assurant que le sujet était bien à l'ordre du jour, mais que si une décision devait être prise, ce ne serait pas au niveau du cabinet d'Olga Trostiansky, mais à celui de la municipalité, en fonction de ses arbitrages. Car "beaucoup d'agents de la Ville de Paris ont des revendications de cet ordre", a-t-elle rappelé.
... et une demande de reconnaissance
Au-delà de la revendication salariale, c'est aussi l'exercice même de leurs missions que les agents de la DASES et du CASVP jugent menacé, au même titre que "l'éthique et la déontologie" qui doivent les guider, nous a expliqué par ailleurs Corinne Compère, élue CGT à la DASES, en soulignant l'absence de reconnaissance du travail et de la qualification des assistants et conseillers socio-éducatifs, malgré les efforts accomplis pour assurer leurs missions auprès des usagers.
Et ce sur fond de dégradation générale des conditions de travail dans un contexte d'aggravation de la précarité sociale et de pression politique dans ce domaine.
Sans oublier la situation particulière de la région parisienne (pénurie de logements, coût de la vie élevé), qui met certains agents eux-mêmes en difficulté sociale.
La mobilisation des agents de la Ville de Paris rejoint d'ailleurs une revendication salariale plus générale, défendue par l'ensemble des personnels de la filière sociale de la fonction publique territoriale (FPT).
Ils réclament en effet une plus grande reconnaissance et la revalorisation des salaires de base pratiqués dans la FPT au même niveau que ceux de leurs collègues de la fonction publique hospitalière (FPH). Une pétition circule toujours, à cet égard, parmi les agents.
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