Contexte
Au CASVP, le protocole ARTT (aménagement réduction du temps de travail) a été validé par le conseil d’administration du 7/11/2001.
La loi a fixé un temps de travail hebdomadaire à 35 heures, en maintenant les avantages acquis comme prévu par le statut et notamment pour les collectivités où un régime plus avantageux existait.
La CGT revendique le maintien des acquis actuels
Le principe de libre administration des collectivités existe toujours, il peut être appliqué pour maintenir le régime actuel. Ces dernières années beaucoup de collectivités ont tenté de remettre en cause les 35 heures se heurtant à chaque fois à des grèves massives et victorieuses des personnels.
Travailler plus, pourquoi ?
Accepter de travailler plus, d’augmenter le temps de travail, c’est donner un levier à la mairie pour supprimer des emplois supplémentaires aggraver la charge de travail dans des services déjà saturés et dégrader nos conditions de travail.
Situation économique
A un moment où la situation sanitaire et sociale de notre pays nous entraîne vers un chômage de masse, il est indispensable que le premier employeur de la capitale fasse le choix du recrutement.
Aujourd’hui, ce n’est pas une augmentation du temps de travail qu’il faut, mais des créations de postes à hauteur des besoins. Ce ne sont pas des économies qu’il faut, mais une adaptation des moyens à hauteur de l’augmentation de la précarité.
Une situation particulière à Paris où le coût de la vie n’est pas tenable
Paris dans le top 3 des villes les plus chères du monde est la ville la plus chère de France (loyers, alimentation, transports), mais aussi la ville du stress, du bruit, de la pollution, des temps de transport démultipliés, des difficultés pour faire garder ses enfants… Nous ne pouvons pas accepter de perdre 8 jours de congés annuels !
L’attaque sur nos congés n’est pas une fatalité
Nous avons encore la possibilité de nous battre pour ne pas travailler une minute de plus ! Nous refusons d’être encore une fois ceux à qui on demande de faire plus avec moins de moyens !
La CGT n’est pas seule à s’opposer à cette attaque : une intersyndicale large de la Ville de Paris (CGT, UNSA, UCP, SUPAP FSU, FO, CFTC) appelle à se mobiliser sous le mot d’ordre « Temps de travail : pas une minute de plus ! ».
La CGT appelle les agents à construire une mobilisation sans précédent, afin qu’ils et elles écrivent les règles du jeu : Travailler toutes et tous, moins, et autrement ! Alors que la France compte plus de 6 millions de chômeurs, que les services publics manquent de personnel, nous ne pouvons accepter l’augmentation du temps de travail des agents parisiens, à rebours de toute idée de progrès social.
La CGT revendique
► Des embauches statutaires sur tous les postes vacants – Stop à la précarité !
► La semaine de 32h,
► L’augmentation du nombre de CA (congés annuels) et pas une diminution !
► L’amélioration de l’accord ARTT (aménagement /réduction du temps de travail de la qualité de vie et des conditions de travail des agents du CASVP)
► La reconnaissance et valorisation des compétences – Stop à la polyvalence !
► Des promotions dans des délais raisonnables : vers des ratios à 100 % !
► La revalorisation de l’APS (allocation prévoyance santé) annuelle à 600 € !
La mobilisation doit permettre de faire monter la pression
et instaurer le rapport de force nécessaire
Toutes et tous en grève le jeudi 4 février
Rassemblement de 9h30 à 11h30
Place de St Gervais
(à l'arrière de l'Hôtel de Ville)
Intersyndicale
Tous les services sont concernés
Tous les services doivent s’arrêter !
*Préavis de grève de 0 h à 24 h déposé pour la journée du 4 février 2021
