La SDIS nous a une nouvelle fois montré ses (in)compétences dans la gestion des dossiers d'importance.
Petit rappel…il y a quelques jours encore la SDIS demandait à chaque CAS d'arrondissement d'organiser des réunions afin de présenter la restructuration des services "prestations". Projet de grande ampleur (puisqu'il intègre l'accueil unique, le service d'accès aux droits et le travail en "back office") « organisé » à grande vitesse et à marche forcée.
La SDIS a tellement confiance dans son projet qu'elle n'ose se déplacer dans les établissements et délègue aux directions locales le soin d'organiser ces présentations. Malheureusement celles-ci ne semblent pas vraiment au courant des souhaits de la SDIS et sont bien souvent incapables de répondre aux interrogations légitimes des agents, notamment sur la valorisation des missions.
Il est à noter que le contexte actuel est assurément la période la plus propice à ce genre de réorganisation !
Le projet devait être présenté au prochain Comité Technique du 16 mars et il est même demandé aux chefs de service de se positionner rapidement sur leur nouvelle affectation (avec à la clé bien sûr la suppression de certains postes).
Mais il y a quelques jours la SDIS fait finalement volte-face et décide de reporter le funeste projet au Comité Technique du mois de juin. Les chefs de service sont même informés qu'il n'y a plus d'urgence. La SDIS aurait-t-elle écouté les alertes de la CGT ?
La SDIS doit également assurer en cette période de pandémie la protection de ses agents.
Après avoir jugé inutile les protections plexiglas pour les agents assurant la réception du public, la SDIS se décide finalement à en commander. Le nombre de protections attribuées par établissement obéit cependant à une logique particulière puisque le 20ème en dispose de 6, le 18ème en détient 8 alors que le CASVP 7 en a 10 et le CASVP 8 en a 11, le CASVP 15 en a 29 etc…cherchez l'erreur !
Après différentes relances de la CGT, la SDIS se décide à effectuer des commandes supplémentaires qui se font encore attendre.
La SDIS, si prompte d'habitude à faire appliquer des consignes, ne souhaite pas suivre les mesures gouvernementales en refusant le développement du télétravail. Tel un argument irréfutable elle invoque sa mission de service public. Il est vrai qu'en ces temps de variants extrêmement contagieux il est préférable d'envoyer balader dans tout Paris des centaines d'agents et des milliers d'usagers.
La protection des usagers est une mission de service public et la CGT rappelle qu'elle passe par la protection des agents.
La CGT vous demande de faire remonter toutes vos inquiétudes et vos interrogations sur cette réorganisation, sur la protection mis en place, sur le télétravail, sur le manque de matériel…
Utiliser l’adresse de la CGT cgt-casvp.syndicat@paris.fr ou l’alerte CGT en suivant ce lien…