► La directrice du CASVP 13 s’en va…
► La sous directrice des interventions sociales s’en irait…
► La directrice générale adjointe du CASVP est déjà partie…
Le rapprochement CASVP/DASES a du plomb dans l’aile puisque si le départ de la sous-directrice des interventions sociales était confirmé, qui va prendre le relais, comment et avec quelle feuille de route ?
Ni le personnel, ni les organisations syndicales ne sont informées.
Dans le même temps, la réorganisation des CASVP d’arrondissement continue en dépit du bon sens, sous la houlette de la direction du CASVP 18, instituée par la sous-direction des interventions sociales comme section pilote alors qu’elle n’a aucune expérience au CASVP...
La réorganisation du CASVP 13
Elle est à l'image de la sous-direction des interventions sociales : réorganiser pour dégrader des conditions de travail déjà précaires.
Les conditions de travail au CASVP 13 sont mauvaises, les bureaux manquent d’éclairage naturel et de ventilation, ça n’est pas nouveau…
Sur ces sujets, quelles suites ont été données après le passage de la MISST (inspection du travail) en juillet 2019 ?
L’accueil commun CASVP/SSP est maintenant organisé à la section, dans des locaux inadaptés et trop exigus.
Dans la période actuelle, réunir plus d’agents dans une même surface, c’est risqué.
Les services administratifs ont du se serrer pour faire de la place aux collègues travailleurs sociaux…
Les Conseillers en Prévention des Risques Professionnels ont-ils été sollicités lors des réorganisations ?
Certains agents n’ont maintenant plus de bureau fixe…et ont l’impression d’être des pions.
Un manque de visibilité pour les agents et les usagers
Avec l'arrivée de l’accès aux droits, c’est désormais le flou intégral.
Il s’agit pourtant d’une évolution structurelle majeure mise en place pour répondre à la fermeture de nombreux accueils de services publics mais qui demande des formations et des moyens humains nécessaires et suffisants.
Cette évolution des métiers doit se traduire par une évolution des carrières et une progression des salaires, les agents instructeurs devenant des techniciens.
Et jusqu’où le CASVP doit-il aller ? Les agents du CASVP n’ont pas à se substituer aux agents des autres services publics.
En effet, si l’accès aux droits relève fréquemment des CCAS, n’oublions pas qu’à Paris, les agents du CASVP gèrent déjà une trentaine d’aides facultatives et les aides légales.
En pleine crise sanitaire !!!! Les agents eux rament au quotidien dans un contexte où le maître mot est gesticulation.
Il est même devenu nécessaire de mettre en place un "agent régulateur" afin d'orienter les usagers naturellement perdus dans ce capharnaüm !
Et pendant ce temps que font la SDIS et la SDSPA ?...
Elles lancent un nouveau chantier : «l’informatisation des loisirs des personnes âgées»…
Un de plus et avec quelles conséquences à terme sur les équipes en nombre et en volume de travail ?
Revenons les pieds sur terre !
Le CASVP est en train de manquer sa réorganisation parce que personne n’est vraiment prêt et parce que les moyens matériels ne sont pas au rendez-vous.
La période ne s’y prête pas et avant de mener des réformes structurelles d’ampleur, il faut finir celles qui sont engagées et être capable d’en aligner une qui tienne la route.
Le CASVP a très mal engagé le dossier du travail à distance. Il va pourtant ouvrir la voie au télétravail.
Nous constatons beaucoup de souffrances chez les collègues en « télétravail » (matériel inadapté, disparité de traitement entre les agents effectuant les mêmes missions, aucun défraiement des coûts engendrés…).
Ce dossier pris jusqu’à maintenant à la légère, va pourtant conditionner nos conditions de télétravail de demain.
Il est temps pour le CASVP de se concentrer essentiellement sur ce dossier avant que de nombreux agents soient totalement démobilisés.