L’intersyndicale se félicite du succès de la journée de grève du 4 février, (des milliers de grévistes, plusieurs centaines d’établissements fermés) et du rassemblement Place Saint-Gervais qui a réuni environ un millier d’agents de la Ville de Paris, de toutes directions et de tous corps, du CASVP et de l’EPPM. Malgré une sono défaillante, nul doute que Mme Hidalgo a pu nous entendre depuis la salle du Conseil de Paris, que tous les agents présents en soient remerciés.
Cette participation massive démontre bien, s’il en était encore besoin, l’attachement des personnels parisiens à l’accord ARTT de 2001, aux congés, RTT et sujétions qui s’y rattachent et la pertinence du mot d’ordre : « Pas une minute de plus ».
Notre intersyndicale, reçue mercredi soir dans le cadre du préavis de grève, a rappelé cette exigence à M. Guillou, maire adjoint chargé des Ressources Humaines. Celui-ci n’a eu de cesse de nous rappeler que l’accord ARTT devait être revu « dans le cadre de la loi », sans jamais nous indiquer quelles mesures la municipalité souhaitait mettre en œuvre pour y parvenir, ni comment il comptait répondre aux interpellations des agents et de l'intersyndicale.
Aujourd’hui la balle est dans le camp de Mme Hidalgo. Souhaite-t-elle vraiment garantir « le pouvoir d’achat et la défense de bonnes conditions de travail » des agents comme elle l’annonce dans ses vœux, ou souhaite-t-elle la stricte application de la loi qui serait une régression sans précédent ?
Nos organisations syndicales ne manqueront pas de vous tenir informés, par tous les moyens disponibles, de la suite à donner à cette journée d’action.
Le combat continue !
Non à toute augmentation du temps de travail ! Pas une minute de plus !
Pour le maintien de tous les jours de congés, de tous les JRTT, de toutes les sujétions !
Pour la défense de notre statut spécifique parisien et une véritable politique de déprécarisation !