Une salariée de la 9ème section du Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris se trouve actuellement sans abri à la suite de l'effondrement de son appartement à Paris 10ème.
La situation est dramatique : femme seule et sans soutien personnel, âgée de 60 ans, touchée par un handicap, en temps partiel thérapeutique.
A ces éléments s'en ajoute un autre : un traumatisme provoqué par l'accident (elle est passée au travers de son plancher pendant l'effondrement avec un état de choc pris en charge dans un première temps par l'intervention des pompiers).
Cette femme proche de la retraite, blessée, traumatisée et handicapée reste finalement seule aujourd'hui et demeure sur son palier avec son chien.
Notre organisation lui donne le soutien et la solidarité, elle est mise en contact avec le réseau de lutte et de soutien des mal logés organisés.
Au terme d'un tel évènement, le service social de l'employeur devait envisager une réponse adaptée. Rien n'a pu être fait à temps en ce sens.
A l'issue d'une réaction de notre organisation, le service social fait «brutalement» un sursaut et propose royalement une prise en charge hôtelière pour une dizaine de jours...
L'évènement a eu lieu il y a 4 mois maintenant.
Les travaux de remise en état doivent encore contraindre à une attente de 3 mois.
A ce jour, l'intéressée a refusé la proposition. Celle-ci est indécente mais surtout inefficace.
Elle est l'illustration édifiante de l'indigence en matière d'action sociale.
Un sujet traumatisé, âgé, touché par le handicap, sans abri et sans aide réelle.
Toutes les circonstances étaient réunies pour mesurer l'urgence et prévenir un processus de marginalisation dont les conséquences à cet âge peuvent être irréversibles.
Il est remarquable qu'une administration ayant vocation à engager et appliquer une politique d'action sociale soit aussi incapable d'évaluer une situation aussi exemplaire et prévenir les conséquences de son incapacité.
En effet, l'évènement vécu par cette salariée est fort d'enseignement : le sujet traumatisé, accidenté et démuni mis en face de sa nouvelle situation doit être pris en charge au plus vite afin d'empêcher une adaptation de la personne à sa nouvelle situation. Processus bien connu, cette adaptation constitue un système où le sujet va s'économiser à tout changement ultérieur : la personne s'organise dans sa nouvelle vie avec ses dénuements, ses pertes, ses blessures et commence à s'identifier à ce qu'elle devenue : un sans abri.
Dans de telles circonstances, ne reste à cette salariée que les soutiens qui vont tenir sa situation, la retenir pour éviter les marginalisations nouvelles. Notre organisation s'y emploie avec l'équipe militante de proximité et le réseau de mal-logés solidaires.
L'engagement social et de solidarité de notre organisation fera de son mieux.
Nous appellerons à un soutien bientôt.
A ces éléments s'en ajoute un autre : un traumatisme provoqué par l'accident (elle est passée au travers de son plancher pendant l'effondrement avec un état de choc pris en charge dans un première temps par l'intervention des pompiers).
Cette femme proche de la retraite, blessée, traumatisée et handicapée reste finalement seule aujourd'hui et demeure sur son palier avec son chien.
Notre organisation lui donne le soutien et la solidarité, elle est mise en contact avec le réseau de lutte et de soutien des mal logés organisés.
Au terme d'un tel évènement, le service social de l'employeur devait envisager une réponse adaptée. Rien n'a pu être fait à temps en ce sens.
A l'issue d'une réaction de notre organisation, le service social fait «brutalement» un sursaut et propose royalement une prise en charge hôtelière pour une dizaine de jours...
L'évènement a eu lieu il y a 4 mois maintenant.
Les travaux de remise en état doivent encore contraindre à une attente de 3 mois.
A ce jour, l'intéressée a refusé la proposition. Celle-ci est indécente mais surtout inefficace.
Elle est l'illustration édifiante de l'indigence en matière d'action sociale.
Un sujet traumatisé, âgé, touché par le handicap, sans abri et sans aide réelle.
Toutes les circonstances étaient réunies pour mesurer l'urgence et prévenir un processus de marginalisation dont les conséquences à cet âge peuvent être irréversibles.
Il est remarquable qu'une administration ayant vocation à engager et appliquer une politique d'action sociale soit aussi incapable d'évaluer une situation aussi exemplaire et prévenir les conséquences de son incapacité.
En effet, l'évènement vécu par cette salariée est fort d'enseignement : le sujet traumatisé, accidenté et démuni mis en face de sa nouvelle situation doit être pris en charge au plus vite afin d'empêcher une adaptation de la personne à sa nouvelle situation. Processus bien connu, cette adaptation constitue un système où le sujet va s'économiser à tout changement ultérieur : la personne s'organise dans sa nouvelle vie avec ses dénuements, ses pertes, ses blessures et commence à s'identifier à ce qu'elle devenue : un sans abri.
Dans de telles circonstances, ne reste à cette salariée que les soutiens qui vont tenir sa situation, la retenir pour éviter les marginalisations nouvelles. Notre organisation s'y emploie avec l'équipe militante de proximité et le réseau de mal-logés solidaires.
L'engagement social et de solidarité de notre organisation fera de son mieux.
Nous appellerons à un soutien bientôt.
Nous organisons les suites nécessaires.
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