QUE FAIT LE PATRON ? RIEN !
Un agent de section du CASVP se trouve actuellement sans abri.
LES FAITS
A la suite d’un effondrement de son sol, une partie de l’immeuble a du être fermé sur ordre préfectoral jusqu’à remise en état (plusieurs mois).
La personne est âgée de 60 ans, isolée, sans aide, en difficulté de santé (temps partiel thérapeutique).
LA MOBILISATION
Depuis deux ans, notre organisation a engagé une lutte pour que soit traité ce genre de situation et que plus un salarié de la Ville ou du CASVP ne se retrouve dans cette situation.
À défaut d’une vraie politique de logement, il a été mis en place un dispositif supplétif pour lequel nous exprimons plus que des réserves : le chèque hébergement.
Pour autant, le problème n’est pas clos.
Cet agent se trouve toujours sans abri : en effet, le chèque d'hébergement n’a pas pu être employé.
Le bureau des sinistres se lave les mains de cette affaire et ne compte pas intervenir.
Appelé à réagir, le bureau du personnel n’a rien pu faire, le service social reste lui démuni faute de moyen.
Sollicité depuis une semaine, le service de Madame Trostianski reste silencieux.
Manifestement notre campagne et nos actions depuis deux ans n’ont pas suffi.
L’équipe municipale s’est bien illustrée par sa présence à la Nuit de solidarité avec les mal-logés organisée le 5 mars derniers par l’association « Les enfants de Don Quichotte » et diverses associations mais ceci ne coutait pas cher.
Il est clair que sans une mobilisation de chaque instant le rapport de force ne se maintient pas.
Par conséquent, nous appelons par le présent tract à tous les syndiqués, les sympathisants mais bien évidemment tous les salariés solidaires à discuter de cette situation pour la faire connaître.
A défaut d’une solution acceptable dans les meilleurs délais, nous nous concerterons pour appeler à la solidarité et mettre en place une action tout autant nécessaire que significative.
Nous informerons nos militants qui transmettrons.
Le patron de la ville doit prendre ses responsabilités sur l’habitat de ses travailleurs.
Nous ne manquerons pas de le lui rappeler.
Un seul mot d’ordre : aucun travailleur à la rue !