«C’est comment qu’on freine ?»
Alain Bashung
Au CHSCT de mars 2017, la direction générale devait nous communiquer les résultats complets du questionnaire RPS (Risques Psycho Sociaux) et en juin 2017 elle devait proposer un plan d’action...
Étrangement, le psychologue en charge du diagnostic a disparu des écrans radar, il n’était d’ailleurs jamais invité par la direction à s’exprimer au CHSCT... Nous venons d’apprendre que son contrat n’est pas renouvelé et qu’il serait remplacé en interne. Son remplaçant aurait la tâche de conduire l’élaboration du plan d’action RPS (aucune communication en direction des syndicats à ce sujet)...
Lors du comité technique du 22 septembre 2016, la CGT a dans sa déclaration préalable invectivée la directrice générale du CASVP et la maire de Paris sur les nouvelles méthodes de management au CASVP.
Avec une intensification du «burn-out» (épuisement professionnel), nous notons que des directives managériales sont génératrices de risques psychosociaux et identifiées par la CGT comme « risques organisationnels » pour les salariés du CASVP.
La CGT a donc alerté avant que l’irréparable ne se produise.
Néanmoins, à ce jour, aucune mesure concrète n’est appliquée pour prévenir toutes les violences faites aux agents sur leur lieu de travail et pour lutter contre celles-ci.
Un 1er retour partiel sur le questionnaire RPS de la direction du CASVP
Cette enquête qui explore l’organisation du travail au CASVP a été lancée par la direction entre le 14/03 et le 10/06/2016 auprès de 5459 agents. Elle a fait l’objet d’un retour de la part de 2112 agents (38.68%).
Les craintes de la CGT sur la détérioration des conditions de travail et sur les risques liés au management par le stress engendré par la démarche qualité, la labellisation et les contrats d’objectifs sont avérées :
- 31.91% des agents sont en situation de stress élevé à leur travail
- 36.71% des agents sont en tension au travail
- 51.07% ont une quantité de travail excessive à effectuer
- 45.79% ne disposent pas du temps nécessaire pour effectuer correctement leur travail
- Pour 33.46% travailler au CASVP est mauvais pour la santé…
Des chiffres alarmants
Le travail s’est intensifié, sa charge s’est densifiée, ce qui accroît les effets de son organisation sur la santé : sentiment de travailler toujours dans l’urgence, d’être débordé, de ne pas pouvoir y arriver...
Parallèlement, la notion de métier s’efface, la polyvalence est accrue, les salariés sont mis en concurrence, jugés de plus en plus sur leur absentéisme, leur état d’esprit, leur disponibilité etc. et non plus sur leurs qualifications. Ils sont soumis à l’obligation de résultat, à des objectifs globaux dont le sens leur échappe, heurte leur conception même du travail bien fait, de son utilité.
La gestion individualisée des carrières les fragilise encore, empêche le développement des solidarités au sein du collectif de travail, émiette sa capacité de résistance à la dégradation des conditions de travail.
Reconnaître l’épuisement professionnel en maladie professionnelle
Les cas de mal-être au travail se multiplient. En cause, une nouvelle organisation du travail, une réorganisation du travail, des charges supplémentaires et des objectifs impossible à atteindre ou impossible à tenir sur la longueur.
Des agents ont été victime de l’épuisement professionnel dû :
La CGT a soutenu plusieurs agents qui ont dû s’arrêter parce que leurs conditions de travail les ont mis en difficulté et ont été préjudiciables à leur santé. La maladie professionnelle a pu être reconnue.
Nous invitons tous les agents qui ont dû s’arrêter pour cause d’épuisement professionnel à renseigner le registre hygiène et sécurité, à déclarer l’arrêt comme maladie professionnelle et à nous saisir de leurs situations.
Cependant la direction du CASVP comme à son habitude, essaye de nous convaincre que les symptômes doivent être gérés individuellement et considérés comme devant être réglés comme tels.
Pour répondre aux agents en situation d’épuisement professionnel, un communiqué de la directrice générale en date du 19 janvier 2017 annonce « la mise en place d’un numéro de téléphone (01 42 76 88 00) pour les situations de travail difficiles. » !!!
La CGT n’accepte pas une telle lecture de la souffrance des agents du CASVP qui pour nous porte essentiellement sur les conséquences du management par le stress tel qu’il est institué au CASVP et sur le travail en sous-effectif qui le génère.
Ne pas laisser la direction du CASVP seule à la manœuvre
La CGT a mis en ligne un questionnaire sur la souffrance au travail au CASVP .
Ce questionnaire est strictement anonyme, ce qui signifie qu’il ne contient aucune information nominative de nature à identifier la personne qui y répond.
A ce jour, 596 agents y ont répondu. La CGT publiera les résultats complets à la rentrée de septembre 2017.
Ne laissons pas la direction du CASVP et la Maire de Paris prétendre nous dire la vérité sur nos conditions de travail.
A l'heure des réorganisations, des mutualisations, de la polyvalence imposée, de la démarche qualité et de la labellisation comme stratégies de "management" qui font tant de mal aux salariés (évaluation permanente totalement chronophage basée sur des tableaux et fiches à renseigner à l’infini, recherche de la productivité à tout prix, contrats d'objectifs, changements d'horaires, projet de remise en cause de l'accord ARTT...), la direction du CASVP essaye de nous faire croire que ces concepts ont ou vont améliorer la qualité du travail.
La CGT entend prouver que "seule une meilleure qualité de vie au travail, améliore la qualité du travail..."
La CGT ne manquera pas d’utiliser les résultats au CHSCT (comité hygiène sécurité et conditions de travail).
L’intervention syndicale est indispensable pour regagner le respect, la dignité, l’égalité, la reconnaissance de la personne au travail.
Vous n’avez pas encore répondu au questionnaire, faites-le !
Accéder au questionnaire...
Parallèlement, la notion de métier s’efface, la polyvalence est accrue, les salariés sont mis en concurrence, jugés de plus en plus sur leur absentéisme, leur état d’esprit, leur disponibilité etc. et non plus sur leurs qualifications. Ils sont soumis à l’obligation de résultat, à des objectifs globaux dont le sens leur échappe, heurte leur conception même du travail bien fait, de son utilité.
La gestion individualisée des carrières les fragilise encore, empêche le développement des solidarités au sein du collectif de travail, émiette sa capacité de résistance à la dégradation des conditions de travail.
Reconnaître l’épuisement professionnel en maladie professionnelle
Les cas de mal-être au travail se multiplient. En cause, une nouvelle organisation du travail, une réorganisation du travail, des charges supplémentaires et des objectifs impossible à atteindre ou impossible à tenir sur la longueur.
Des agents ont été victime de l’épuisement professionnel dû :
- au manque d’effectifs,
- aux postes vacants non compensés alors qu’ils auraient dû l’être,
- à l'organisation du travail,
- à la perte de sens dans le travail...
La CGT a soutenu plusieurs agents qui ont dû s’arrêter parce que leurs conditions de travail les ont mis en difficulté et ont été préjudiciables à leur santé. La maladie professionnelle a pu être reconnue.
Nous invitons tous les agents qui ont dû s’arrêter pour cause d’épuisement professionnel à renseigner le registre hygiène et sécurité, à déclarer l’arrêt comme maladie professionnelle et à nous saisir de leurs situations.
Cependant la direction du CASVP comme à son habitude, essaye de nous convaincre que les symptômes doivent être gérés individuellement et considérés comme devant être réglés comme tels.
Pour répondre aux agents en situation d’épuisement professionnel, un communiqué de la directrice générale en date du 19 janvier 2017 annonce « la mise en place d’un numéro de téléphone (01 42 76 88 00) pour les situations de travail difficiles. » !!!
La CGT n’accepte pas une telle lecture de la souffrance des agents du CASVP qui pour nous porte essentiellement sur les conséquences du management par le stress tel qu’il est institué au CASVP et sur le travail en sous-effectif qui le génère.
Ne pas laisser la direction du CASVP seule à la manœuvre
La CGT a mis en ligne un questionnaire sur la souffrance au travail au CASVP .
Ce questionnaire est strictement anonyme, ce qui signifie qu’il ne contient aucune information nominative de nature à identifier la personne qui y répond.
A ce jour, 596 agents y ont répondu. La CGT publiera les résultats complets à la rentrée de septembre 2017.
Ne laissons pas la direction du CASVP et la Maire de Paris prétendre nous dire la vérité sur nos conditions de travail.
A l'heure des réorganisations, des mutualisations, de la polyvalence imposée, de la démarche qualité et de la labellisation comme stratégies de "management" qui font tant de mal aux salariés (évaluation permanente totalement chronophage basée sur des tableaux et fiches à renseigner à l’infini, recherche de la productivité à tout prix, contrats d'objectifs, changements d'horaires, projet de remise en cause de l'accord ARTT...), la direction du CASVP essaye de nous faire croire que ces concepts ont ou vont améliorer la qualité du travail.
La CGT entend prouver que "seule une meilleure qualité de vie au travail, améliore la qualité du travail..."
La CGT ne manquera pas d’utiliser les résultats au CHSCT (comité hygiène sécurité et conditions de travail).
L’intervention syndicale est indispensable pour regagner le respect, la dignité, l’égalité, la reconnaissance de la personne au travail.
Vous n’avez pas encore répondu au questionnaire, faites-le !
Accéder au questionnaire...