Un campement de 28 tentes abritait 35 personnes sans logis dans le square Henri Christiné, place de la République à Paris.
Des Jeunes, des vieux, des handicapés, des chômeurs, des gens seuls et démunis s'étaient regroupés là.
Un comité d'intervention sanitaire et sociale sous l'initiative de la CGT du Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris avec la participation de la CGT de l'hôpital Saint Louis, le soutien de l'Union départementale CGT de Paris et de l'Union Locale de la CGT du 11 e arrondissement intervenait quotidiennement. Un communiqué avait été publié.
Le matin du 20 novembre, le bidonville de la place de la République a été évacué par la police avec le soutien logistique de la Mairie de Paris.
Le effets personnels, les tentes, le matériel de la mission sanitaire CGT Hôpital St Louis ont été empilés et détruits.
La karcherisation et la mise en ordre de la pauvreté ont trouvé ce jour son application pratique.
Le bidonville se trouvait sur un lieu relevant de la direction des parcs et jardins de la ville de Paris, un fonctionnaire de la ville se trouvait sur les lieux pendant l'opération de répression. Opération qui s'inscrit dans la ligne droite des mesures de cet été au terme desquelles le maire promettait des mesures « fermes et humaines » pour les habitants sous tentes (communiqué du maire de Paris du 19 juillet 2006).
Ceci est manifestement un acte politique. Alors que nous donnions des soins, commencions nos missions de travail social, que des interventions en urgence médicales avaient été pratiquées, que des personnes nécessitaient des soins quotidiens, que nous commencions les premières mesures d'hygiénisation, que les contacts avec des services sociaux, éducatifs ou de tutelle seraient établis, les pouvoirs publiques au mépris total des personnes et l'action sanitaire ont dispersé les gens, détruits leurs effets personnels.
Les personnes sont aujourd'hui dispersées, conduites une fois de plus dans des parcours d'errance forcée, éloignées des soins et réprimées. Ceci alors qu'un mode de vie en regroupement choisi permettait d'envisager une action cohérente.
Ceci permet aux autorités municipales et préfectorales d'éviter l'émergence d'une revendication et l'obligation d'envisager des mesures de relogement pour ces personnes.
Il est clair qu'aujourd'hui la politique de traitement des SDF s'est illustrée de manière édifiante et annonce l'orientation à venir.
Ceci étant, nous n'en resterons pas là. Notre comité d'intervention sanitaire et sociale avec les structures de la CGT qui le composent entend demander des explication aux autorités municipales et préfectorales et connaître de manière précise le traitement qui a été donné aux personnes qui n'étaient déjà plus présentes lors de notre arrivée sur les lieux.
Nous comptons en outre pérenniser son action et intervenir prochainement.
Des Jeunes, des vieux, des handicapés, des chômeurs, des gens seuls et démunis s'étaient regroupés là.
Un comité d'intervention sanitaire et sociale sous l'initiative de la CGT du Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris avec la participation de la CGT de l'hôpital Saint Louis, le soutien de l'Union départementale CGT de Paris et de l'Union Locale de la CGT du 11 e arrondissement intervenait quotidiennement. Un communiqué avait été publié.
Le matin du 20 novembre, le bidonville de la place de la République a été évacué par la police avec le soutien logistique de la Mairie de Paris.
Le effets personnels, les tentes, le matériel de la mission sanitaire CGT Hôpital St Louis ont été empilés et détruits.
La karcherisation et la mise en ordre de la pauvreté ont trouvé ce jour son application pratique.
Le bidonville se trouvait sur un lieu relevant de la direction des parcs et jardins de la ville de Paris, un fonctionnaire de la ville se trouvait sur les lieux pendant l'opération de répression. Opération qui s'inscrit dans la ligne droite des mesures de cet été au terme desquelles le maire promettait des mesures « fermes et humaines » pour les habitants sous tentes (communiqué du maire de Paris du 19 juillet 2006).
Ceci est manifestement un acte politique. Alors que nous donnions des soins, commencions nos missions de travail social, que des interventions en urgence médicales avaient été pratiquées, que des personnes nécessitaient des soins quotidiens, que nous commencions les premières mesures d'hygiénisation, que les contacts avec des services sociaux, éducatifs ou de tutelle seraient établis, les pouvoirs publiques au mépris total des personnes et l'action sanitaire ont dispersé les gens, détruits leurs effets personnels.
Les personnes sont aujourd'hui dispersées, conduites une fois de plus dans des parcours d'errance forcée, éloignées des soins et réprimées. Ceci alors qu'un mode de vie en regroupement choisi permettait d'envisager une action cohérente.
Ceci permet aux autorités municipales et préfectorales d'éviter l'émergence d'une revendication et l'obligation d'envisager des mesures de relogement pour ces personnes.
Il est clair qu'aujourd'hui la politique de traitement des SDF s'est illustrée de manière édifiante et annonce l'orientation à venir.
Ceci étant, nous n'en resterons pas là. Notre comité d'intervention sanitaire et sociale avec les structures de la CGT qui le composent entend demander des explication aux autorités municipales et préfectorales et connaître de manière précise le traitement qui a été donné aux personnes qui n'étaient déjà plus présentes lors de notre arrivée sur les lieux.
Nous comptons en outre pérenniser son action et intervenir prochainement.