OCCUPATION DES LOCAUX DE DIDEROT,
JEUDI 25 OCTOBRE 2007
REMERCIEMENTS AUX COLLEGUES DE DIDEROT
Richard, 54 ans, travailleur précaire du CASVP, bon à virer au 31 décembre 2007 a été reconduit pour un an.
Une vingtaine de syndicalistes de la CGT du CASVP avaient décidé ce jeudi 25 octobre d’envahir les locaux du CASVP pour exiger une entrevue de négociation avec la direction générale au sujet de la condition des travailleurs précaires du Centre d’Action Sociale et plus particulièrement celle de Richard Chudzinski appelé à retrouver la case chômage puis RMI à partir du 31 décembre prochain.
Depuis 2 mois, la CGT-CASVP entreprend des démarches et ouvre le débat sur les précaires et notamment les plus en difficulté d’entre eux. Parmi eux, un agent de la CAPI 2, employé comme agent polyvalent depuis 3 ans devait quitter son poste au 31 décembre prochain, victime de la préférence géographique (terme employé par la direction) qui veut que l’on habite les quartiers en difficulté « Politique de la ville » pour avoir le droit d’être embauché ou de continuer à travailler.
Richard était donc invité à quitter son poste plus tôt pour permettre l’embauche d’un autre précaire.
Ces embauches sur ces quartiers ayant bien évidemment vocation à faire mousser la bonne volonté d’insertion de cette municipalité dont les bienfaits sociaux devraient susciter des satisfecit sans désemparer.
Richard Chudzinski, après 8 ans d’errance, dans la difficulté, sans logement, comptait garder son emploi.
Cette idée saugrenue au regard des objectifs politiques et électoraux n’a pu se réaliser qu’à l’issue d’un processus de soutien unanime de ses collègues, d’une action continue de la CGT du CAS-VP et plus récemment d’une occupation du siège du CAS. Peu avant, une lettre de la direction générale annonçait que rien n’était possible au CAS…
Alors que commençait à circuler une carte postale pétition, que des tracts de masse étaient diffusés, quelques militants poussés par l’impatience et l’inquiétude légitime de l’intéressé, décidèrent d’une invasion du siège et d’une visite à leurs collègues.
Les militants présents tiennent à remercier avec la meilleure attention les collègues qui les ont si bien reçus.
Après une entrée bruyante et musicale dans le hall, une circulation festive s’est opérée dans les couloirs des étages.
JEUDI 25 OCTOBRE 2007
REMERCIEMENTS AUX COLLEGUES DE DIDEROT
Richard, 54 ans, travailleur précaire du CASVP, bon à virer au 31 décembre 2007 a été reconduit pour un an.
Une vingtaine de syndicalistes de la CGT du CASVP avaient décidé ce jeudi 25 octobre d’envahir les locaux du CASVP pour exiger une entrevue de négociation avec la direction générale au sujet de la condition des travailleurs précaires du Centre d’Action Sociale et plus particulièrement celle de Richard Chudzinski appelé à retrouver la case chômage puis RMI à partir du 31 décembre prochain.
Depuis 2 mois, la CGT-CASVP entreprend des démarches et ouvre le débat sur les précaires et notamment les plus en difficulté d’entre eux. Parmi eux, un agent de la CAPI 2, employé comme agent polyvalent depuis 3 ans devait quitter son poste au 31 décembre prochain, victime de la préférence géographique (terme employé par la direction) qui veut que l’on habite les quartiers en difficulté « Politique de la ville » pour avoir le droit d’être embauché ou de continuer à travailler.
Richard était donc invité à quitter son poste plus tôt pour permettre l’embauche d’un autre précaire.
Ces embauches sur ces quartiers ayant bien évidemment vocation à faire mousser la bonne volonté d’insertion de cette municipalité dont les bienfaits sociaux devraient susciter des satisfecit sans désemparer.
Richard Chudzinski, après 8 ans d’errance, dans la difficulté, sans logement, comptait garder son emploi.
Cette idée saugrenue au regard des objectifs politiques et électoraux n’a pu se réaliser qu’à l’issue d’un processus de soutien unanime de ses collègues, d’une action continue de la CGT du CAS-VP et plus récemment d’une occupation du siège du CAS. Peu avant, une lettre de la direction générale annonçait que rien n’était possible au CAS…
Alors que commençait à circuler une carte postale pétition, que des tracts de masse étaient diffusés, quelques militants poussés par l’impatience et l’inquiétude légitime de l’intéressé, décidèrent d’une invasion du siège et d’une visite à leurs collègues.
Les militants présents tiennent à remercier avec la meilleure attention les collègues qui les ont si bien reçus.
Après une entrée bruyante et musicale dans le hall, une circulation festive s’est opérée dans les couloirs des étages.
Le tract « Retour sur une exclusion programmée, un débauchage politique » était diffusé avec la carte postale-pétition. Nombreux sont les collègues qui l’ont signée sur le champ. Les sourires et les encouragements accompagnaient régulièrement cette présence singulière d’une équipée au rythme des chants de la guerre d’Espagne et du Chiffon rouge du Big bazar composé à l’occasion d’une grève de la sidérurgie en 1977.
Monsieur le sous-directeur du CASVP arrivant, de retour précipité de l’Hôtel de Ville, nous apprenait que Richard Chudzinski était reconduit pour un an.
Monsieur le sous-directeur du CASVP arrivant, de retour précipité de l’Hôtel de Ville, nous apprenait que Richard Chudzinski était reconduit pour un an.
D’AUTRES SUJETS FURENT ABORDES, LA CONDITION DES CONTRACTUELS EN GENERAL, LA SITUATION DES ADJOINTS D’ACCUEIL ET D’INSERTION DES CHRS ET CHU ET DIVERS AUTRES SUJETS QUI FERONT L’OBJET DE NOUVEAUX DEVELOPPEMENTS.