Règlement concernant le cycle de travail des agents des sections d'arrondissement

Conseil d’Administration du 15/10/2015 Délibération 76

RÈGLEMENT CONCERNANT LE CYCLE DE TRAVAIL
DES AGENTS DES SECTIONS D’ARRONDISSEMENT

Les présentes règles d’organisation du travail sont applicables à l’ensemble des agents placés sous l’autorité d’un directeur de section, à l’exception de ceux affectés dans un établissement ou service faisant l’objet d’un règlement particulier.

Le cycle de travail des agents concernés par le présent règlement est défini en application de l’article 9 du protocole relatif à l’aménagement / réduction du temps de travail, en conformité avec l’article 4 du décret 2001-623 du 12 juillet 2001 ; il permet le choix, dans le respect de l’égalité devant les horaires, d’une amplitude de temps de travail variable qui détermine un nombre annuel de Jours de Réduction du Temps de Travail (JRTT) et éventuellement de jours de récupération.

Les agents concernés par le présent règlement dont le lieu de travail principal est en milieu peu ou pas éclairé naturellement bénéficient d’une contrepartie de niveau 2 correspondant à 1 heure par semaine travaillée, qui vient en complément des horaires pratiqués pendant la semaine.

Les sièges des sections d’arrondissement et leurs annexes sont ouverts aux usagers de 8H30 à 17H00, du lundi au vendredi, sans interruption méridienne.

Les services sont organisés de manière à respecter cette amplitude horaire d’accueil.

A. Principes

Le système d’horaires variables en section d’arrondissement est un mode d’organisation du temps de travail qui repose sur les deux principes suivants :

  • faculté offerte à chacun de choisir selon les nécessités de service et dans le cadre du présent règlement ses horaires journaliers de travail (heure d’arrivée et heure de départ, durée de la pause méridienne)
  • obligation faite à chacun d’être présent pendant une durée minimum quotidienne de 4 heures 30 minutes en deux plages horaires fixes du lundi au vendredi.

Le temps décompté chaque jour et pour chaque agent est celui compris entre le moment de la prise de service et celui correspondant à la fin de son service, la pause méridienne ne constituant pas du temps de travail. Le décompte du temps de travail est assuré par un système automatisé de gestion du temps.

Lorsqu’un agent est amené à accomplir des tâches itinérantes ne permettant aucune prise en compte de sa présence par le système de gestion automatisé, le décompte du travail accompli ce jour se fait sur la base d’une feuille d’émargement déclarative signée par l’agent et visée par le supérieur hiérarchique direct.

L’application de l’horaire variable en section d’arrondissement permet à chacun une gestion plus autonome de son temps de travail. Elle doit toutefois respecter les contraintes d’organisation collective du travail permanentes ou ponctuelles et assurer le maintien de la qualité du service public. Cette organisation collective du travail implique au sein de chaque section d’arrondissement le respect des règles suivantes :

  • nécessité, eu égard notamment aux obligations qui incombent vis à vis des usagers, d’assurer la continuité et la qualité du service public chaque jour d’ouverture de l’année, de 8h30 à 17h00, et notamment entre 11h45 et 14h15, soit une amplitude de 8 heures 30 minutes, en tenant compte du choix quotidien des heures d’arrivée et de départ des agents et après concertation avec eux.
  • nécessité de participer ponctuellement lors de plages variables à une activité du service.
  • nécessité d’une planification trimestrielle des jours de présence, à l’exception des récupérations générées par le dépassement des horaires prévu ci-dessous à la rubrique «récupération sur crédit d’heures» qui se prennent au cours du mois suivant. Les responsables hiérarchiques veillent à une répartition des absences conformément à l’article 6 du protocole relatif à l’aménagement / réduction du temps de travail
  • possibilité, en fonction des nécessités du service, pour le supérieur hiérarchique, de définir au début de chaque trimestre civil dans la limite globale de 30 jours ouvrés par an des périodes dites «rouges», ne permettant pas la programmation de JRTT ou de jours de récupération. Les périodes « rouges » peuvent être différenciées au sein d’une même section.
Le respect de ces règles et l’arbitrage de litiges éventuels relève du rôle normal de la hiérarchie qui garantit la continuité du service et l’équité des récupérations.

Au sein d’une section d’arrondissement, la régulation des pratiques horaires des agents concernés est organisée comme suit :

  • définition par le directeur du nombre minimal d’agents nécessaires pour assurer l’accueil des usagers de 8h30 à 9h30, de 11h45 à 14h15 et de 16h30 à 17h00
  • communication obligatoire et préalable à la hiérarchie par les agents des horaires hebdomadaires prévisionnels indicatifs de présence au travail
  • respect, sauf cas exceptionnel, par les agents chargés d’assurer la présence minimale, d’un délai de prévenance de 2 jours en cas de non observation de l'horaire hebdomadaire prévisionnel indicatif
  • possibilité à titre exceptionnel pour la hiérarchie de demander, en cas ce nécessité de service, la présence d’un agent pendant une partie des plages variables d’une journée
B. Cadre de référence

1. Durée réglementaire globale du temps de travail

Elle est de 35 heures hebdomadaires en base annuelle et s’applique dans les limites minimales et maximales définies par les textes applicables à la Fonction Publique et par l’article 27 du protocole relatif à l’aménagement / réduction du temps de travail).

Sur cette base, l’horaire réglementaire journalier est de 7h00. Les heures effectuées entre cet horaire réglementaire et 7h48 ouvrent droit à des JRTT, dans la limite de 22 JRTT.

Diverses modalités de réduction du temps de travail peuvent donc être mises en œuvre conjointement :

  • réduction quotidienne du temps de travail en deçà de 7h48
  • prise de JRTT en demi-journées ou en journées, dans le cadre de la programmation trimestrielle visée à l’article 6 du protocole relatif à l’aménagement / réduction du temps de travail
  • capitalisation dans un compte épargne temps, dans les conditions prévues par la réglementation applicable.
2. Période de référence

La période retenue pour la totalisation des heures travaillées au delà ou en deçà de l’horaire réglementaire journalier (solde positif ou négatif) est le mois civil.

La durée mensuelle de travail de référence est donc égale au nombre de jours ouvrés multiplié par  7h00.

Le dernier jour de chaque mois civil, le compte individuel de l’agent fait apparaître, en attribuant aux jours ouvrés non travaillés la valeur de l’horaire réglementaire journalier, un solde nul, positif (crédit) ou négatif (débit) par rapport à la durée mensuelle de travail de référence.

Les heures effectuées au delà de la moyenne mensuelle de 7h48 par jour ouvré, dans les conditions prévues dans la rubrique « récupération sur crédits d’heures » constituent un crédit d’heures.

C. Règles quotidiennes

1. amplitude de la journée de travail

Les horaires ordinaires de début et de fin de la journée de travail en section d’arrondissement sont fixés respectivement à 8h00 et 18h30, sous réserve des conditions particulières d’accès aux locaux déterminées par le directeur général des services de la Mairie d’arrondissement, lorsque ceux-ci sont installés dans un immeuble placé sous l’autorité de ce dernier

L’amplitude maximale de la journée de travail d’un agent de section d’arrondissement est en conséquence de 10 heures 30 minutes (y compris la pause méridienne).

2. plages horaires validables

Le temps de travail effectué à l’initiative des agents des sections d’arrondissement en dehors des horaires de début et de fin de journée ci-dessus définis n’est pas comptabilisé.

Des dérogations ponctuelles pourront être accordées par nécessité absolue de service, pour des emplois exigeant ponctuellement la présence des agents plus tôt le matin ou plus tard le soir.

3. durée quotidienne minimale de travail

La durée quotidienne minimale de travail pendant laquelle la présence des agents des sections d’arrondissement est obligatoire est fixée à 4 heures 30 minutes.

Cette durée quotidienne minimale de travail est répartie en deux plages horaires fixes:


  • plage fixe du matin : 9h30 – 11h45
  • plage fixe de l’après-midi : 14h15 – 16h30


4. plages variables


Ce sont les périodes pendant lesquelles l’agent choisit ses horaires sous réserve des nécessités d’organisation du travail collectif et des dispositions de régulation des pratiques horaires par le directeur de section.
Elles sont définies comme les compléments des plages fixes entre le début et la fin de la journée de travail, soit :


  • de 8h00 à 9h30, 
  • de 11h45 à 14h15 
  • et de 16h30 à 18h30.


Lorsque les conditions locales de restauration le justifient, la plage variable de pause méridienne peut être décalée ou élargie sur proposition du directeur de section.

5. pause méridienne

La pause méridienne durant la plage variable de 11h45 à 14h15 fait l’objet d’un décompte qui ne peut être inférieur à 45 minutes. Au delà de 45 minutes, le temps réel d’absence du service est décompté.

La pause méridienne est prolongée d’une durée représentative d’un temps de trajet aller et retour lorsque le lieu de restauration proposé par le Centre d’Action Sociale n’est pas à proximité immédiate; ce temps de trajet est assimilé au temps de travail effectif ; il est fixé forfaitairement par note de service selon le principe suivant :
  • mesure du temps effectif de trajet aller et retour (éventuellement par les moyens de transport en commun) du lieu de travail habituel de l’agent au restaurant le plus proche
  • attribution quotidienne d’un « forfait trajet » à chaque agent concerné par le présent règlement de quatre cinquièmes de ce temps de trajet par jour de présence effective, si cette fraction représente une durée de 10 minutes ou plus, arrondis au plus proche multiple de 5 minutes
  • pas d’attribution quotidienne de « forfait trajet » à chaque agent concerné par le présent règlement si cette fraction représente une durée de moins de 10 minutes
Le décompte exact du temps de pause méridienne est obligatoire.

Les heures exactes de début et de fin de pause méridienne sont attestées par chaque agent au moyen du système automatisé de gestion des temps de travail.

D. Bilan de fin de période : la gestion du compte crédit/débit

1. Le crédit

Le crédit n’est pas limité en cours de période de référence.

Le crédit maximal d’heures reportables au mois suivant est limité à 12 heures. Ce maximum est pris en compte au dernier jour du mois, date du bilan de fin de période, après calcul des JRTT du mois, et après décision de récupération ou de rémunération des heures excédentaires effectuées au delà de 7h48 par jour ouvré en moyenne mensuelle, dans le respect de la réglementation en vigueur concernant le paiement d’indemnités horaires pour travaux supplémentaires.

2. Le débit maximum autorisé

Un débit d’heures est possible dans la limite de 12 heures dans le mois.

En fin de mois, lorsqu’un agent n’a pas effectué la durée mensuelle de travail de référence, son compte individuel fait apparaître un solde négatif (débit) qu’il peut reporter ou régulariser le mois suivant. Si préalablement l’agent a travaillé le temps nécessaire à la génération de JRTT, il peut également régulariser le débit d’heures en décomptant le nombre de JRTT correspondant à tout ou partie de son débit, sur la base de 7h05 par JRTT en 2003 (7h03 en 2004 ; 7h00 en 2005).

3. La récupération sur crédits d’heures

Le crédit d’heures permet de récupérer jusqu’à 4 journées sur la base d’un dépassement de l’horaire journalier de 7 h 48 au titre de l’année civile, sous la condition que ce dépassement ait été approuvé préalablement par le supérieur hiérarchique de l’agent. Une journée de récupération peut être prise dès lors qu’un crédit de 7h00 est porté au compte de ce dernier.

Cette récupération peut s’effectuer également sous forme de demi-journées.

4. L’anticipation sur crédit d’heures

Les récupérations sur crédit d’heures ne peuvent en aucun cas être prises par anticipation.

5. L’alimentation du compte épargne temps


Si l’agent a fait le choix d’ouvrir un compte épargne temps pour les JRTT, tout ou partie des jours de récupération sur crédit d’heures peuvent être portés sur ce compte.

E. Les agents à temps partiel

La réduction du temps de travail au titre du temps partiel ne peut s’exprimer que par des absences de demi-journée(s) ou de journée(s) dans le cadre d’une ou plusieurs semaines de travail.

L’horaire de référence est proportionné à la quotité du régime de temps partiel choisi par l’agent.