LA MISE EN PLACE DES CHÈQUES VACANCES

La CGT propose de faire du droit aux vacances pour tous un droit au même titre que celui au travail, à la santé, à l’éducation, au logement.

Ce titre nominatif peut être proposé et attribué aux salariés par l’employeur au même titre que le chèque service ou le chèque restaurant.

C’est pourquoi, notre organisation syndicale demande l’ouverture des négociations au CASVP et à la Ville de Paris pour la mise en place de Chèques Vacances.

Plusieurs millions de salariés et leurs familles en bénéficient chaque année.

ALORS POURQUOI PAS NOUS ?

Le chèque vacances a été créé pour permettre au plus grand nombre, particulièrement ceux qui disposent des revenus les plus modestes, de partir en vacances et d’accéder à un large éventail d’activités culturelles et de loisirs grâce à une participation financière de leurs employeurs ou de leurs comités d'entreprise…

Reconnu par plus de 135 000 prestataires agréés en France, le chèque vacances peut être proposé sous formes de titre nominatif en coupures de 10 et 20 € aux salariés par leurs employeurs ou par de nombreuses œuvres sociales, collectivités locales et territoriales.

Le Chèque Vacances s’impose comme l’une des prérogatives à laquelle les salariés devraient légitimement avoir accès.

ŒUVRES SOCIALES, TOUT EST A REVOIR,
LA CGT REVENDIQUE

- une contribution financière du CASVP aux œuvres sociales calculée par un pourcentage de la masse salariale (une contribution annuelle égale au montant des prestations servies aux agents n’est pas acceptable et tend bien évidemment à accorder le moins d’aides possibles) ;

- des moyens financiers conséquents à hauteur de 3% de la masse salariale à la place des 0,41% versée actuellement ;

- l’attribution d’aide en toute transparence aux agents en difficulté financière. La direction du CASVP ne doit plus être seule à décider de l’attribution des aides exceptionnelles ;

- des perspectives pour le service social du personnel (locaux, effectifs, moyens…) ;

- la dénonciation de la convention AGOSPAP actuellement en vigueur.

Il est temps que le Maire de Paris donne au personnel le droit de regard légitime sur la gestion des œuvres sociales de la Ville et que l’AGOSPAP ne serve plus à pallier les carences de la mairie en matière d’action sociale et de politique salariale pour les agents.

LA CGT DIT STOP !

La seule CGT a dénoncé en CTP les nombreuses irrégularités de gestion des œuvres sociales :

Exemples : les prêts sociaux accordés aux agents coûtent aux œuvres sociales 33% du montant du prêt (coût 22 546 euros), les frais de gestion entre 2003 et 2005 ont augmenté de 42 249 euros. Le montant est sensiblement égal aux allocations exceptionnelles versées aux agents en difficulté…
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