La CGT-CASVP s'adresse à Madame la Directrice Générale,
En 2004, la CGT attirait votre attention sur un certain vocabulaire utilisé au Centre d’ Action Sociale de la Ville de Paris inadapté, d’après nous, au milieu professionnel où nous sommes.
Nous avions mis l’accent sur l’appellation « service des parisiens en difficultés » et nous avions été entendu par Mme STAMBOULI puisque par courrier, elle nous faisait savoir que notre proposition d’y substituer « service solidarité » était retenue.
Nous souhaitons maintenant et ce, à la demande des agents qu’une réflexion soit engagée au CASVP sur le vocabulaire employé et formulé au travers des appellations des services, des prestations et de la rédaction des imprimés…
En effet, pour donner un exemple, depuis de nombreuses années le terme « section » est fréquemment utilisé pour désigner les différents Centres d’Action Sociale d’arrondissements. Il s’agit d’une expression à résonance militaire qui d’après nous, ne convient pas à la structure dans laquelle nous travaillons. Nous ne sommes pas en effet au Ministère de la Défense ou de l’Intérieur mais dans une administration à caractère social. Nous aurions préféré quant à nous, un terme moins tranchant du genre Département, Antenne, etc…
A chacun de faire sa proposition.
De même sur les formulaires de demandes d’aide (LT8), dans les avertissements précédant la signature, les usagers sont invités à signaler « immédiatement » tout changement, à leur Centre d’ Action Sociale respectif.
Nous pensons que les usagers ne sont pas au garde-à-vous de l’administration et que s’ils doivent signaler un éventuel changement dans leur situation c’est tout au plus, « dans les meilleurs délais » ou « sans tarder ». Cette injonction nous paraît donc superflue et revêt un caractère brutal dans une formulation.
Enfin, il est question de l’aide « EDF aux démunis ». S’il y a aide elle est par nature destinée aux démunis. Nous imaginons mal une aide au titre de l’EDF aux nantis. Ce terme apparaît particulièrement maladroit et demanderait à être également modifié.
Cette dénomination qui est susceptible d’accroître la souffrance de la personne concernée est une maladresse d’un point de vue sémantique et stigmatise le bénéficiaire dans sa condition précaire.
De même qu’il existe « l’EDF aux familles » on pourrait suggérer « l’EDF aux particuliers ».
Comme nous croyons au terrible pouvoir des mots nous pensons qu’il conviendrait de supprimer un certain vocabulaire qui est selon notre Syndicat contraire à la vocation même du Centre d’ Action Sociale.
De plus, il nous paraît opportun de vous rappeler nos différentes interventions sur l’autoritarisme régnant dans certains établissements et donc de la nécessité de vous positionner de manière forte sur les tous dérapages sémantiques ou autres qui nuisent au respect et aux relations humaines au CASVP.
Nous vous prions d’agréer, Madame la Directrice Générale, nos salutations syndicales...
Copie à la Mairie de Paris
En 2004, la CGT attirait votre attention sur un certain vocabulaire utilisé au Centre d’ Action Sociale de la Ville de Paris inadapté, d’après nous, au milieu professionnel où nous sommes.
Nous avions mis l’accent sur l’appellation « service des parisiens en difficultés » et nous avions été entendu par Mme STAMBOULI puisque par courrier, elle nous faisait savoir que notre proposition d’y substituer « service solidarité » était retenue.
Nous souhaitons maintenant et ce, à la demande des agents qu’une réflexion soit engagée au CASVP sur le vocabulaire employé et formulé au travers des appellations des services, des prestations et de la rédaction des imprimés…
En effet, pour donner un exemple, depuis de nombreuses années le terme « section » est fréquemment utilisé pour désigner les différents Centres d’Action Sociale d’arrondissements. Il s’agit d’une expression à résonance militaire qui d’après nous, ne convient pas à la structure dans laquelle nous travaillons. Nous ne sommes pas en effet au Ministère de la Défense ou de l’Intérieur mais dans une administration à caractère social. Nous aurions préféré quant à nous, un terme moins tranchant du genre Département, Antenne, etc…
A chacun de faire sa proposition.
De même sur les formulaires de demandes d’aide (LT8), dans les avertissements précédant la signature, les usagers sont invités à signaler « immédiatement » tout changement, à leur Centre d’ Action Sociale respectif.
Nous pensons que les usagers ne sont pas au garde-à-vous de l’administration et que s’ils doivent signaler un éventuel changement dans leur situation c’est tout au plus, « dans les meilleurs délais » ou « sans tarder ». Cette injonction nous paraît donc superflue et revêt un caractère brutal dans une formulation.
Enfin, il est question de l’aide « EDF aux démunis ». S’il y a aide elle est par nature destinée aux démunis. Nous imaginons mal une aide au titre de l’EDF aux nantis. Ce terme apparaît particulièrement maladroit et demanderait à être également modifié.
Cette dénomination qui est susceptible d’accroître la souffrance de la personne concernée est une maladresse d’un point de vue sémantique et stigmatise le bénéficiaire dans sa condition précaire.
De même qu’il existe « l’EDF aux familles » on pourrait suggérer « l’EDF aux particuliers ».
Comme nous croyons au terrible pouvoir des mots nous pensons qu’il conviendrait de supprimer un certain vocabulaire qui est selon notre Syndicat contraire à la vocation même du Centre d’ Action Sociale.
De plus, il nous paraît opportun de vous rappeler nos différentes interventions sur l’autoritarisme régnant dans certains établissements et donc de la nécessité de vous positionner de manière forte sur les tous dérapages sémantiques ou autres qui nuisent au respect et aux relations humaines au CASVP.
Nous vous prions d’agréer, Madame la Directrice Générale, nos salutations syndicales...
Copie à la Mairie de Paris