Comme tu veux, tu te présentes et dis ce que tu vis à la fois comme salarié du CASVP et comme salarié parisien.
« Ça fait 25 ans que je travaille comme agent, je suis ouvrier. J’habite Paris dans un immeuble social de la ville.
Je vais commencer sur ma condition personnelle mais je compte parler d’autre chose, car on n’est pas là pour parler de moi.
Quand je suis rentré au CAS, on se met des trucs dans la tête, on pense que tout est réglé, que la vie va s’arranger et qu’on n’a plus rien à craindre.
Aujourd’hui, on sait que c’est faux.
On a la garantie de l’emploi mais on sait que si on tombe malade, comme ça m’est arrivé et bien on peut s’effondrer : demi traitement, endettement, misère…
En plus à ce moment là je n’avais pas de logement à moi et je me suis retrouvé absolument sans rien. J’ai été hébergé de ci de là.
Quand la gauche est arrivée à la ville, on avait un espoir réel de voir des choses s’améliorer comme salarié et aussi comme habitant.
Maintenant, on peut dire qu’on est vraiment dégouté par ces gens.
J’habite un quartier ouvrier de Paris, y’en a plus tant que ça, les quartiers ouvriers de Paris ont été délocalisés en Banlieue par les maires de Paris.
Bref, on voit comment ils agissent, ils cherchent à nous chasser, on vit des discriminations sociales au quotidien : scolarité de seconde zone, équipements insuffi sants, politique sociale nullarde et menace sur le logement.
Même les habitants de logements sociaux de la ville sont parfois menacés.
Une mère handicapée seule avec deux enfants vient d’être expulsée d’un logement social de Belleville sans que les élus n’aient rien voulu faire.
On dirait que ça les amuse de voir les ouvriers se faire tirer comme des pipes dans un stand de tir. Bref, ils ont refusé de lui mettre le bail à son nom, elle vivait dans le logement de ses parents, ils l’ont mise à l’hôtel en banlieue et vogue la galère, une famille de moins.
C’est comme ça que j’ai connu le collectif CGT logement du CAS, quand vous êtes venu, mais je connaissais bien la CGT du CAS. Moi, je suis tranquille pour l’instant.
Nous savons qu’il y des logements vides dans nos immeubles, j’en vois depuis des années, ils disent qu’ils n’y a pas de logement pour les salariés de la ville.
C’est surtout qu’ils n’en veulent pas dans leur ville à eux.
Alors ils nous foutent en banlieue.
Vous devez continuer et aller plus loin et plus fort, aujourd’hui personne ne défend plus les salariés sauf la CGT.
Si vous lâchez le morceau, alors c’est foutu. Il faut faire un scandale du comment ils nous traitent».
« Ça fait 25 ans que je travaille comme agent, je suis ouvrier. J’habite Paris dans un immeuble social de la ville.
Je vais commencer sur ma condition personnelle mais je compte parler d’autre chose, car on n’est pas là pour parler de moi.
Quand je suis rentré au CAS, on se met des trucs dans la tête, on pense que tout est réglé, que la vie va s’arranger et qu’on n’a plus rien à craindre.
Aujourd’hui, on sait que c’est faux.
On a la garantie de l’emploi mais on sait que si on tombe malade, comme ça m’est arrivé et bien on peut s’effondrer : demi traitement, endettement, misère…
En plus à ce moment là je n’avais pas de logement à moi et je me suis retrouvé absolument sans rien. J’ai été hébergé de ci de là.
Quand la gauche est arrivée à la ville, on avait un espoir réel de voir des choses s’améliorer comme salarié et aussi comme habitant.
Maintenant, on peut dire qu’on est vraiment dégouté par ces gens.
J’habite un quartier ouvrier de Paris, y’en a plus tant que ça, les quartiers ouvriers de Paris ont été délocalisés en Banlieue par les maires de Paris.
Bref, on voit comment ils agissent, ils cherchent à nous chasser, on vit des discriminations sociales au quotidien : scolarité de seconde zone, équipements insuffi sants, politique sociale nullarde et menace sur le logement.
Même les habitants de logements sociaux de la ville sont parfois menacés.
Une mère handicapée seule avec deux enfants vient d’être expulsée d’un logement social de Belleville sans que les élus n’aient rien voulu faire.
On dirait que ça les amuse de voir les ouvriers se faire tirer comme des pipes dans un stand de tir. Bref, ils ont refusé de lui mettre le bail à son nom, elle vivait dans le logement de ses parents, ils l’ont mise à l’hôtel en banlieue et vogue la galère, une famille de moins.
C’est comme ça que j’ai connu le collectif CGT logement du CAS, quand vous êtes venu, mais je connaissais bien la CGT du CAS. Moi, je suis tranquille pour l’instant.
Nous savons qu’il y des logements vides dans nos immeubles, j’en vois depuis des années, ils disent qu’ils n’y a pas de logement pour les salariés de la ville.
C’est surtout qu’ils n’en veulent pas dans leur ville à eux.
Alors ils nous foutent en banlieue.
Vous devez continuer et aller plus loin et plus fort, aujourd’hui personne ne défend plus les salariés sauf la CGT.
Si vous lâchez le morceau, alors c’est foutu. Il faut faire un scandale du comment ils nous traitent».