● E.H.P.A.D. du Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris


Un besoin de reconnaissance

Depuis quelques temps, les conditions de travail se dégradent dans les maisons de retraite du Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris, les agents sont déconsidérés et se démobilisent, d'autres extrêmement fatigués sont contraints de s'arrêter...




AG DES EHPAD LE 19 janvier 2012 de 14 à 17h
BOURSE DU TRAVAIL salle Eugène Varlin
3, rue du château d'eau - République
(réunion sur le temps de travail 
dans le cadre des droits syndicaux 
temps de la réunion + temps de trajet)


Les problèmes de dos, de genoux, d’épaules, de poignets, d’états dépressifs frappent les soignants plus que tous les autres dans le cadre de leur travail. Le taux d'absentéisme monte...

Madame CAPELLE, l’Adjointe au Maire de Paris, nous dit "être consciente des efforts fournis par les personnels du CASVP, de la qualité du travail qui est reconnue par tous".

Néanmoins, nous assistons dans les établissements à des suppressions de postes au lieu des créations promises (élargissement de l'équipe d'intervention) et à une polyvalence accrue.

Nous constatons :
un glissement des tâches puisque les aides soignants distribuent les médicaments et les agents sociaux font fonction d'aides soignants.
un manque de personnel qualifié (postes d'infirmiers non pourvus), de matériel.
un épuisement moral et physique des personnels.

Ceci nous alerte sur la maltraitance institutionnelle des personnes âgées et des agents par le manque de moyens.

BIEN VIEILLIR, UN ENJEU DE SOCIÉTÉ,
UNE RESPONSABILITÉ COLLECTIVE

L’action des personnels, des résidents, des familles, des élus locaux et des citoyens est indispensable !

Qui ne rêve pas de rester jusqu'à la fin de sa vie chez soi, dans son environnement, ou, le cas échéant, en cas de grande dépendance, d'avoir une maison d'accueil chaleureuse près des siens ?
Cette question est fondamentale.

La CGT continue d'affirmer que la prise en charge financière de la dépendance doit rester de la responsabilité de la Nation, donc par la Sécurité sociale.

En attente, les Conseils généraux et plus particulièrement celui de Paris doivent rapidement prendre toutes les dispositions pour améliorer le sort des personnes âgées hébergées et celui des agents en charge de la dépendance. C'est urgent !

RECONNAÎTRE LA PÉNIBILITÉ
DES MÉTIERS DE SOINS ET D'AIDE À LA PERSONNE

Les agents effectuent un travail non conforme à leur conscience professionnelle, un mal être au travail est fortement ressenti parce que le travail demandé ne correspond pas aux moyens mis en œuvre pour l'effectuer.

Le risque d'épuisement professionnel est omniprésent, il frappe quand on s'y attend le moins, c'est le « pétage de plomb » du à la surcharge de travail et nécessairement le pensionnaire en fait les frais.
Beaucoup d’entre nous ne vont pas jusqu'à l'âge de la retraite et finissent cassés par un travail trop dur effectué dans des conditions trop pénibles.
Le refus d'attribution de la NBI (Nouvelle bonification indiciaire) par la Mairie de Paris, au nom de la crise et de la convergence tarifaire montre à quel point le travail des agents n'est pas reconnu.
Le gel des formations d’aides soignants en 2012 pour des raisons d’économie budgétaire est une mesure honteuse qui remet en question le droit à la formation professionnelle.

POUR UN TRAVAIL DANS LA DIGNITÉ
ET LE RESPECT DES RÉSIDENTS

Chacun sait que l’état physique d’une personne âgée se dégrade très vite et la perte d’autonomie s’installe rapidement si elle n’a pas un entourage suffisamment disponible pour son écoute et ses besoins.

UN CHOIX POLITIQUE
UNE PRIORITÉ

Pour une prise en charge des anciens digne de ce nom, il faut mettre des moyens à la hauteur de l'enjeu :

effectifs, ► formation qualifiante, ► matériel...

Il faut valoriser le travail effectué en rémunérant correctement les agents et en attribuant les indemnités auxquelles ils ont droit : ► Déroulement de carrière, ► NBI...

AGENTS DES EHPAD NE LAISSEZ PAS FAIRE !
LA MAIRIE DE PARIS VOUS VOLE
PARCE QUE SON STATUT LE PERMET !

Exigeons plus que jamais le versement de la NBI (46€ mensuels) parce que nos missions et taches sont identiques à celles de nos collègues de la Fonction publique hospitalière qui perçoivent cette indemnité pour les mêmes fonctions exercées.
Cette indemnité est prise en compte pour le calcul de la retraite, c'est une raison supplémentaire pour la revendiquer ! 

AG DES EHPAD LE 19 janvier 2012 de 14 à 17h
BOURSE DU TRAVAIL salle Eugène Varlin
3, rue du château d'eau - République

(réunion sur le temps de travail dans le cadre des droits syndicaux
temps de la réunion + temps de trajet)