La CGT avait déjà réagi lorsqu’en août 2005, les services centraux du CASVP demandaient aux responsables d’établissement de « dénoncer » les types d’interventions syndicales (rencontres informelles, courriers syndicaux, appels téléphoniques…).
Force est de constater que le « flicage » syndical s’accroît. Maintenant, il est demandé aux responsables des services du personnel de faire remonter au bureau du statut, non pas comme cela se faisait le nombre de grévistes par établissement, mais la liste nominative des grévistes.
La CGT a saisi ce jour par courrier Madame l'Adjointe au Maire de Paris chargée des Affaires Sociales en soulignant que ce système de marquage est inacceptable et que ces fichiers qui se constitueraient totalement illégaux.
Nous demandons donc des explications par retour de courrier sur ces pratiques policières de fichage des agents qui sont intolérables et inadmissibles.
Par ailleurs, nous rappelons à Madame l'Adjointe au Maire qu’une information mensuelle des initiatives syndicales (annonce des réunions, des A.G., préavis de grève…) se fait à la Ville et qu’à ce jour malgré les demandes de la CGT, cela n’est pas mis en place au Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris.