«On est toujours à la place que l’on mérite, le paradoxe c’est
que les meilleurs places ne sont pas toujours occupées par les plus
méritants…» Popeck
Nouveau
régime indemnitaire des secrétaires administratifs et des
secrétaires médicaux et sociaux mis en place au 1/01/2015
La
CGT cadre sa revendication sur la PFR des SA et des SMS lors du CTP
du 24/10/2014.
Dans
un contexte qui tend à demander aux agents de faire toujours plus
avec moins, il y a une vraie inquiétude sur cette prime unique qui
va se substituer à toutes les autres et sa connexion dès
2016
avec les contrats d'objectifs.
A
ce jour, au CASVP, aucune réunion de concertation, aucune
communication n'a été mise en place.
Le
projet de délibération relatif à la prime de fonction et de
résultats (PFR) des secrétaires administratifs et des secrétaires
médicaux sociaux n'est pas présenté pour avis du CTP.
Si
la délibération 142 du 19/12/2013 cadre la PFR pour les
administrateurs et les attachés, notamment en fixant un MIG (minimum
indemnitaire garanti) de 4375€ annuels sur la part fonction, nous
ignorons à ce jour quel sera le contenu du cadrage de la
délibération concernant les SA et les SMS.
La
CGT revendique un
coefficient minimal applicable à la part fonction de 2,5
à l'instar de ce qui existe pour les attachés.
Voir
la communication de la CGT sur le mode de calcul de cette prime
Réponse
apportée par la direction du CASVP
Alors
même que la mise en place se précise à la Ville, la direction
générale du CASVP nous assure n'avoir à ce jour aucune information
à nous donner sur la PFR et organisera une réunion de concertation
en temps voulu (aucune date n'est arrêtée).
Par courrier en date du 1/12/2014, la direction du CASVP nous fait savoir que la délibération sera présentée au conseil d’administration de mars 2015, pour une mise en place à la fin du 1er semestre 2015.
Par courrier en date du 1/12/2014, la direction du CASVP nous fait savoir que la délibération sera présentée au conseil d’administration de mars 2015, pour une mise en place à la fin du 1er semestre 2015.
La
CGT alerte les agents qui pourraient croire que cette prime va leur
permettre d'augmenter leur rémunération. Ils se trompent fortement.
Cette
prime mise en place dans la fonction publique de l'Etat vient d'être
abandonnée. Nos collègues ont pu juger de ses effets négatifs, de
part, notamment, son caractère individualisé mais aussi lors d'une
mobilité.
La
CGT a toujours manifesté la plus grande réserve vis à vis de ce
qui n'est qu'un moyen supplémentaire d'aller vers une
individualisation à l’extrême des revenus des agents. Chacun
connaît les conséquences des méthodes permises par cet outil :
injustice, discrimination, favoritisme créant davantage de
souffrance au travail.
Étroitement
articulée avec la procédure d’entretien professionnel et les
contrats d'objectifs des agents, la PFR a vocation à faire des
économies sur notre dos. Si dans un 1er
temps le niveau des primes perçues est maintenu pour 2015, il
pourra être revu à la baisse dès 2016.
La
Prime de Fonction et de Résultat (PFR) définit un cadre. Mais qui
définit l'enveloppe de crédits, les montants individuels versés et
la marge de variation ? Est-ce la DRH ou les directions et selon
quels critères ? Qui définit «les modalités concrètes de
traduction indemnitaire des résultats de l'évaluation» ?
On
tente de nous faire miroiter des augmentations significatives des
primes mais les montants réels seront déterminés par la Ville de
Paris en fonction des gains de productivité réalisés, en terme
clair du nombre d'emplois supprimés.
Le
retour sous forme d'augmentation des primes ou de mesures
catégorielles est illusoire.
La
mairie n'envoie d'ailleurs aucun signal en ce sens, puisqu'au niveau
de l’augmentation des ratios d’avancement de grade, elle refuse
de les renégocier pour 2015.
Dans
le contexte budgétaire actuel (il manque 400 millions d'euros à la
Ville pour boucler le budget 2015) vous pouvez être certains que la
baisse de la prime de Paul ne va pas engendrer une augmentation de la
prime de Jacques. Par contre la PFR sera le moyen d'attribuer une
prime au rabais à Émile qui vient d'entrer au CASVP.
Il
est donc essentiel de revendiquer un coefficient minimal sur la part
fonction, le plus haut possible afin de garantir un minimum de prime
décent aux nouveaux collègues.
Des
directions se serviront aussi de la possibilité de baisser la prime
de certains (part résultats) pour les asservir un peu plus.
Si
vous êtes un bon agent, mais dans le collimateur de votre hiérarchie
vous pouvez craindre, non pas que votre note n'augmente pas (elle
n'existera plus) mais que votre prime baisse.
Les
primes aux résultats dépendront très largement de l'entretien
individuel d'évaluation et seront arrêtées par le chef
d'établissement. Ce n'est plus la qualification et l'investissement
de l'agent dans sa mission de service public qui détermineront sa
situation mais le «résultat».
L'agent
est fortement fragilisé, le contenu du service public aussi.
La
CGT est attachée à la fonction publique de carrière, pas seulement
au titre des garanties pour les personnels, mais aussi pour défendre
un type de fonction publique où les personnels sont à l’abri de
toutes pressions d’où qu’elles viennent. La consolidation et la
revalorisation du MIG (minimum indemnitaire garanti) sont nos 1ères
exigences avec un système de transfert de l'ancien système (IAT +
prime de rendement + indemnité communale) vers la nouvelle prime
unique qui préserve le montant total des primes perçues
actuellement.