Retour
sur le Comité Technique (CT)
du 19 mars 2015
Rappel
de la revendication de la CGT
1)
La CGT demandait pour les correspondants informatiques qu'un examen
professionnel pour les agents souhaitant accéder au grade de
technicien supérieur soit organisé et non pas un concours qui
laisserait peu de chances d'accès à ce corps.
► Refusé
2)
Pour la CGT, il était indispensable que tous les paramètres du
corps de technicien supérieur soient communiqués aux agents et aux
organisations syndicales (statut, configuration du corps, débouchés,
grilles indiciaires, régime indemnitaire, taux moyen par grade des
primes, ratios d'avancement de grade...)
► Aucune
information n’a été communiquée au CT
3)
La CGT demandait que les 18 agents ayant postulé au SOI soient
retenus. Ils se sont investis durant de longues années sur leurs
fonctions, il n'est pas possible de les renvoyer aujourd'hui sur
d'autres.
De
plus, la réunification des services sociaux départementaux
polyvalents (SSDP) parisiens va obligatoirement entraîner une charge
de travail supplémentaire pour le SOI qui devra gérer 500 postes
informatiques supplémentaires...
► La
demande de la CGT est acceptée lors du CT.
Correspondants
informatiques, un statut non défini, le SRH débarque au CTP les
mains vides
Le
5 mars, en réunion préparatoire au CTP du 19 mars 2015, la CGT
avait demandé au SRH de bien vouloir apporter des solutions de
reclassement en catégorie B aux agents de catégorie C qui seront
intégrés au SOI, afin qu’ils bénéficient d’une valorisation
de leurs fonctions.
► Lors
du CTP du 19 mars 2015, non seulement, le SRH débarque les mains
vides, mais propose un reclassement « pitoyable » des
adjoints administratifs sur le corps des adjoints techniques avec un
projet de créer une spécialité informatique… qui permettrait par
la suite un hypothétique accès au corps de technicien supérieur
(par concours ou au choix après avis de la CAP).
Une
proposition qui pénaliserait les adjoints administratifs puisqu’un
changement de corps hypothéquerait leur avancement de grade de 6 ans
pour l’accès à l’échelle 5 et de 5 ans pour l’accès à
l’échelle 6 (les dispositions statutaires de la catégorie C
fixant un temps minimum dans le nouveau corps, avant d’être promouvable). Quant à l’accès à la
catégorie B, compte tenu d’un ratio misérable, cela relève de la
science-fiction…
Le blocage en catégorie C
Au
CT, le SOI sort de son chapeau une double fiche de poste pour les
correspondants informatiques (une pour les agents de catégorie B et
une pour ceux de la catégorie C), enterrant ainsi de façon quasi
définitive une valorisation des fonctions par un accès direct à la
catégorie B.
Les
fiches de poste vont aussi permettre à l’administration de
faire effectuer la plus grande partie des tâches, aussi bien aux
agents de catégorie B que de catégorie C…
La
transparence sur le régime indemnitaire
► La
Mairie de Paris refuse de communiquer les taux moyen des primes et
indemnités par grade…
La
prime de fonction informatique (PFI)
Cette
prime mise en place au 1er janvier 2007, non compatible avec la NBI
nécessite pour son attribution que l'agent exerce ses fonctions au
SOI et qu'il réussisse l'examen d’aptitude des fonctions
effectivement exercées.
La
validation de cette aptitude passe par la réussite à un examen.
A
ce jour, au SOI malgré plusieurs demandes récurrentes de la CGT et
des engagements de la direction générale plus aucun examen n'a été
organisé depuis la mise en place de cette prime.
Il
y a donc une vraie discrimination entre les agents exerçant dans ce
service puisque pour les mêmes fonctions, certains perçoivent la
prime de fonction informatique (PFI) et d'autres pas pour la simple
raison que l’administration n'organise pas d'examen d'aptitude.
La
CGT a demandé donc un positionnement très précis de la mairie de
Paris sur cette prime lors du CT du 19 mars 2015 et l'organisation
avant l'été d'un examen d'aptitude.
► La
demande est à l'étude… autrement dit renvoyée aux calendes
grecques ou à la saint-glinglin...
NB :
Si lors de la mise en place de la PFR (prime de fonction et de
résultats) pour les secrétaires administratifs, la PFI ne sera plus
versée pour ce corps, il n'en demeure pas moins que pour les
secrétaires administratifs la percevant, elle sera incluse dans le
montant des primes qui seront reportées sur cette PFR.
Pour
les autres agents qui seront assujettis à la PFR, tôt ou tard
(secrétaires administratifs, puis adjoints administratifs) et qui ne
perçoivent pas la PFI, c'est un manque à gagner considérable.
La
mairie de Paris traîne donc les pieds et n'envisage vraiment pas
d'organiser un examen d'aptitude à la PFI… comptant sur la mise en
place rapide de la PFR qui n'est pas compatible avec la PFI.
Par
ailleurs, l'ouverture d'un examen d'aptitude à la PFI ne pourrait
pas écarter les correspondants informatiques intégrés au SOI, la
délibération de décembre 2006 précisant que cette prime est
ouverte aux agents exerçant au SOI (ce qui va être leur cas).
Rappel
de la réponse du SRH lors de la réunion du 25/04/2013
Le
SRH promet qu'une solution sera trouvée avant la fin de l'année
2013, compte tenu de l'inégalité de traitement entre les
bénéficiaires de la PFI et les autres.
L'organisation
d'un examen d'aptitude (épreuve unique orale) consistant en la
présentation des acquis de l'expérience professionnelle, en
relation avec les fonctions, va être étudiée avec une volonté
affirmée de reconnaître au mieux l’expérience des agents.
► Des
propos mensongers que les agents du SOI apprécieront...
La
situation particulière des correspondants informatiques des
établissements de banlieue
Les
correspondants des établissements de banlieue (Villers, Cachan,
Sarcelles...) resteront rattachés à leur établissement et
exerceront leurs fonctions premières en parallèle (adjoint
administratif, aide soignant, infirmier...)
La
CGT demande que leur quotité de temps de correspondant informatique
soit déterminée précisément par une fiche de poste et qu'ils
soient véritablement déchargés à la hauteur de ce temps.
► Demande
acceptée
Le
positionnement de la CGT lors de cette réforme des correspondants
lors du CT
Une
réforme qui tend à supprimer des postes, à demander plus aux
agents avec un contrôle renforcé de leur activité.
En
contrepartie, c'est rien, avec une direction qui refuse de
reconnaître le travail effectué en payant (revalorisation des
carrières, organisation d'un examen d'aptitude à la PFI…)
► La
CGT s'est donc positionné très nettement contre cette réforme telle qu'elle a été présentée au
CT.