Un quart des agents du Centre d’Action Sociale privés
d’une prime de 189 € par mois.
Les grévistes et la CGT se mobilisent pour l’égalité de traitement.
Les grévistes et la CGT se mobilisent pour l’égalité de traitement.
Ces agents vous accueillent dans les restaurants solidaires et émeraudes, dans les Centres d’Action Sociale d’arrondissement, dans les lieux d’accueil pour les personnes sans domicile… D’autres travaillent dans l’ombre, dans les services centraux.
Ces agents ont tous travaillé pour la continuité de service durant toute la crise sanitaire, envoyés en première ligne, en renfort dans les EHPAD, ou pour remplir des sachets de nourriture distribués aux personnes qui en avaient besoin.
Comme tous les agents de la Ville de Paris, on leur a supprimé 8 jours de congés par an au 1er janvier 2022, sans aucune compensation, ça été leur seule récompense de leur engagement…
La majorité de ces agents sont en catégorie C, avec les grilles de salaire les plus basses, proches du SMIC. Les prix de l’alimentation, de l’électricité, du gaz : tout augmente, sauf les salaires.
Ces agents qui vous reçoivent et vous aident se retrouvent eux-mêmes en difficulté pour payer leurs factures, leurs courses. La CGT considère que tous les agents du CASVP doivent percevoir cette prime, comme mesure d’urgence face à l’inflation.
Il est dangereux de laisser pour compte un quart des agents, qui œuvrent toutes et tous pour le fonctionnement du Centre d’Action Sociale, déjà en difficulté face à l’augmentation des besoins sociaux et au vieillissement de la population.
Il est dangereux de laisser pour compte un quart des agents, qui œuvrent toutes et tous pour le fonctionnement du Centre d’Action Sociale, déjà en difficulté face à l’augmentation des besoins sociaux et au vieillissement de la population.
- Comment la Mairie peut-elle parler de reconnaissance et exclure un quart des agents quand tous les autres percevront une prime ?
- Comment accepter une différence de 189€ mensuels (2268 € par an) dans une même filière sans réagir ?
- Comment ne pas éprouver un sentiment d’injustice ?
- Comment garder sa motivation dans ces conditions ?
- Comment la Ville de Paris compte-t-elle combler la multitude de postes vacants en laissant ses agents les plus mal payés sur le carreau ?
Nous sommes bien obligés d’en arriver là face à l’aveuglement de notre employeur.
Sachez que de fortes perturbations sont à prévoir :
Sachez que de fortes perturbations sont à prévoir :
- Dans les restaurants du Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris, qui servent des repas à tarif préférentiels aux retraités parisiens.
- Dans les Espaces parisiens des solidarités, où le personnel administratif reçoit le public pour ouvrir droit aux prestations municipales.
- Dans des services recevant le public en grande précarité.
