Bourse du Travail le 13 septembre à 14 heures |
La direction du CASVP et la mairie ne tirent aucun bilan de la crise et n’apportent aucune solution au désarroi des agents (Ehpad, aide à domicile, sections, PSA, CHRS, services sociaux…)
L’absentéisme atteint des records dans tous les services et tous les établissements du CASVP
Un bilan promis sur ce point n’a jamais été fait, ni même esquissé, ni même reprogrammé. Ne pas en parler évite de poser les questions qui fâchent notamment l’effet désastreux des réorganisations à jet continu et d’apporter des solutions et des moyens pour l’enrayer.
Le CASVP n’a d’ailleurs produit aucun bilan social depuis 2019 alors que depuis des décennies un bilan social était présenté chaque année au comité technique.
C’est la dissimulation d’une information que les agents sont en droit de connaître et qui en dit long sur les intentions des politiques qui nous dirigent.
En EHPAD, les contraintes physiques sont intenses
En Ehpad et dans le secteur du maintien à domicile, les agents sont principalement exposés à une forte pénibilité autant mentale que physique et il y a une attente énorme des personnels, sur les effectifs, les rémunérations, l’amélioration des conditions de travail, le renforcement des moyens financiers pour les établissements, la prise en charge de la perte d’autonomie par la Sécurité Sociale…
La gravité de la crise sanitaire a révélé au grand jour, les conséquences des politiques de santé menées ces dernières décennies par le CASVP et par l’État et le manque de considération, aussi bien pour les personnes âgées dès qu’elles ne sont plus totalement indépendantes que pour celles et ceux qui travaillent à leur bien-être.
Aucun signal positif adressé par la mairie de Paris aux agents pas même l’attribution de la NBI pour les agents des EHPAD du CASVP comme à l’hôpital : 46 € brut par mois !
En sections, PSA, services sociaux, CHRS, les contacts avec les situations de détresse se multiplient et la souffrance des agents s’accentue
Après deux ans de crise sanitaire, les agents ne voient pas d’amélioration et leurs conditions de travail se dégradent nettement.
Les postes vacants (841 à ce jour) ne sont plus systématiquement remplacés et la direction attend toujours l’épuisement des personnels pour agir.
Les réorganisations détruisent les collectifs de travail.
L’estime et le respect que mérite le travail des agents ne sont pas reconnus, les perspectives de promotion ne sont pas satisfaisantes.
Les agents n’ont pas la reconnaissance que méritent leurs efforts.
La sérénité au travail et la qualité de vie au travail sont à la remorque.
La CGT a du déployer tous ces militants, manifester, appeler à la grève, monter au créneau à chaque instance, chaque réunion avec la direction pour que l’accord Ségur soit appliqué au CASVP (EHPAD, CHRS, aides à domicile, services sociaux, SMS, clubs, gardiens de résidence...)
A ce jour, un quart des agents (1565) du Centre d’Action Sociale sont toujours EXCLUS de la prime de 189€ par mois.
👉 Dans les restaurants solidaires et émeraudes, dans les Centres d’Action Sociale d’arrondissement, dans les permanences pour sans domicile, dans les services centraux...
👉 La ville de Paris a eu besoin de nous tous pour la continuité de service durant toute la crise sanitaire.
👉 L’écrasante majorité d'entre nous est en catégorie C, avec les grilles salariales les plus basses, proches du SMIC.
👉 Les 7 premiers échelons de la catégorie C sont tous à l'indice majoré 352 soit 1707€ brut mensuel et pour prétendre au 8ème échelon avec un gain mensuel de 9 €, il faudra attendre 9 ans !
Cette prime devient maintenant un facteur de division entre les agents en entraînant des disparités salariales inadmissibles.
La CGT CASVP ne considère d'ailleurs pas cette prime comme une revalorisation mais comme une mesure d’urgence face à l’inflation.
Il est donc dangereux de laisser pour compte un quart des agents, qui œuvrent toutes et tous pour le fonctionnement du Centre d’Action Sociale, déjà en difficulté face à l’augmentation des besoins sociaux et au vieillissement de la population.
Cette assemblée générale est autorisée sur les horaires de travail dans le cadre du droit à l’information syndicale, sous réserve des nécessités de services.
L’implication des agents bénéficiaires actuels ou pas du Ségur est indispensable pour faire avancer le 189€ pour tous et toutes.
Le CASVP n’a d’ailleurs produit aucun bilan social depuis 2019 alors que depuis des décennies un bilan social était présenté chaque année au comité technique.
C’est la dissimulation d’une information que les agents sont en droit de connaître et qui en dit long sur les intentions des politiques qui nous dirigent.
En EHPAD, les contraintes physiques sont intenses
En Ehpad et dans le secteur du maintien à domicile, les agents sont principalement exposés à une forte pénibilité autant mentale que physique et il y a une attente énorme des personnels, sur les effectifs, les rémunérations, l’amélioration des conditions de travail, le renforcement des moyens financiers pour les établissements, la prise en charge de la perte d’autonomie par la Sécurité Sociale…
La gravité de la crise sanitaire a révélé au grand jour, les conséquences des politiques de santé menées ces dernières décennies par le CASVP et par l’État et le manque de considération, aussi bien pour les personnes âgées dès qu’elles ne sont plus totalement indépendantes que pour celles et ceux qui travaillent à leur bien-être.
Aucun signal positif adressé par la mairie de Paris aux agents pas même l’attribution de la NBI pour les agents des EHPAD du CASVP comme à l’hôpital : 46 € brut par mois !
En sections, PSA, services sociaux, CHRS, les contacts avec les situations de détresse se multiplient et la souffrance des agents s’accentue
Après deux ans de crise sanitaire, les agents ne voient pas d’amélioration et leurs conditions de travail se dégradent nettement.
Les postes vacants (841 à ce jour) ne sont plus systématiquement remplacés et la direction attend toujours l’épuisement des personnels pour agir.
Les réorganisations détruisent les collectifs de travail.
L’estime et le respect que mérite le travail des agents ne sont pas reconnus, les perspectives de promotion ne sont pas satisfaisantes.
Les agents n’ont pas la reconnaissance que méritent leurs efforts.
La sérénité au travail et la qualité de vie au travail sont à la remorque.
Ségur, un accord mal négocié qui doit maintenant être réparé
La mairie de Paris à la manœuvre en a la possibilité
A TRAVAIL ÉGAL SALAIRE ÉGAL
La CGT a du déployer tous ces militants, manifester, appeler à la grève, monter au créneau à chaque instance, chaque réunion avec la direction pour que l’accord Ségur soit appliqué au CASVP (EHPAD, CHRS, aides à domicile, services sociaux, SMS, clubs, gardiens de résidence...)
A ce jour, un quart des agents (1565) du Centre d’Action Sociale sont toujours EXCLUS de la prime de 189€ par mois.
👉 Dans les restaurants solidaires et émeraudes, dans les Centres d’Action Sociale d’arrondissement, dans les permanences pour sans domicile, dans les services centraux...
👉 La ville de Paris a eu besoin de nous tous pour la continuité de service durant toute la crise sanitaire.
👉 L’écrasante majorité d'entre nous est en catégorie C, avec les grilles salariales les plus basses, proches du SMIC.
👉 Les 7 premiers échelons de la catégorie C sont tous à l'indice majoré 352 soit 1707€ brut mensuel et pour prétendre au 8ème échelon avec un gain mensuel de 9 €, il faudra attendre 9 ans !
Cette prime devient maintenant un facteur de division entre les agents en entraînant des disparités salariales inadmissibles.
La CGT CASVP ne considère d'ailleurs pas cette prime comme une revalorisation mais comme une mesure d’urgence face à l’inflation.
Il est donc dangereux de laisser pour compte un quart des agents, qui œuvrent toutes et tous pour le fonctionnement du Centre d’Action Sociale, déjà en difficulté face à l’augmentation des besoins sociaux et au vieillissement de la population.
Assemblée générale : le 13 septembre à 14h
Bourse du travail, salle Jean Jaurès
3 rue du château d’eau 75010 Paris, métro République
Cette assemblée générale est autorisée sur les horaires de travail dans le cadre du droit à l’information syndicale, sous réserve des nécessités de services.
L’implication des agents bénéficiaires actuels ou pas du Ségur est indispensable pour faire avancer le 189€ pour tous et toutes.
Venez nombreux !