Ce débat a commencé le 8 février 2011. Quatre groupes de travail réuniront jusqu’au mois de juin parlementaires, partenaires sociaux, experts, représentants des usagers et acteurs de la dépendance (élus locaux, associations du secteur médico-social, professionnels) sur les thèmes suivants : société et vieillissement ; enjeux démographiques et financiers de la dépendance ; accueil et accompagnement des personnes âgées ; stratégie pour la couverture de la dépendance.
Des débats interdépartementaux, organisés conjointement par les préfets de région et les directeurs généraux des agences régionales de santé, se tiendront par ailleurs dans chaque région à partir du 18 avril. Ils permettront d’informer les citoyens sur la problématique de la perte d’autonomie et de recueillir leurs attentes, ainsi que les bonnes idées ou les pratiques locales intéressantes.
Quatre forums interrégionaux se dérouleront aux mois de mai et juin à Nantes, Bordeaux, Marseille et Strasbourg. On y reviendra sur chacun des thèmes discutés dans les groupes de travail.
Enfin, un site Internet dédié au débat national : www.dependance.gouv.fr permet de recueillir les contributions.
Par ailleurs, le Premier ministre a saisi le Conseil économique, social et environnemental, le Haut conseil pour l’avenir de l’assurance maladie et le Haut conseil de la famille. Le Centre d’analyse stratégique a été chargé d’établir un certain nombre de comparaisons internationales.
La ministre des solidarités et de la cohésion sociale et la secrétaire d’Etat, placée auprès d’elle, ont d’ores et déjà rencontré les principaux responsables politiques et syndicaux, les représentants des principales associations du secteur médico-social, les associations familiales, les associations d’usagers, les experts et les professionnels de la prise en charge des personnes dépendantes, à domicile et en établissement.
Chacun a reconnu les vertus du débat et le défi majeur que constitue la prise en charge de la dépendance pour notre système de protection sociale.
Si les pistes évoquées sont multiples, les principes qui doivent guider la réflexion font l’objet d’un large consensus : le libre choix, pour les familles et pour les personnes en perte d’autonomie, entre le maintien à domicile et la prise en charge par des structures adaptées à leurs besoins ; la qualité des prises en charge et le soutien aux aidants ; la nécessaire responsabilité quant au financement qui ne doit pas être reporté sur les générations futures ou sur l’impôt.
Au total, le débat devrait durer environ six mois et aboutir à l’été.