La violence d’État, la répression sont la marque d’un pouvoir qui se détache de plus en plus de toute volonté réelle de répondre aux urgences sociales, de négocier, d’accepter la moindre revendication des organisations syndicales.
Pourquoi ?
Les violences d’État, c’est aussi les interdictions de manifester, la recrudescence des entraves et de la répression antisyndicale que l’on subit également de plus en plus souvent dans trop de collectivités territoriales et établissements publics.
• L’abrogation de la loi de 2017 sur l’assouplissement des règles en matière d’usage des armes à feu par les forces de l’ordre ;
• Une réforme en profondeur de la police, de ses techniques d’intervention et de son armement ;
• Le remplacement de l’IGPN par un organisme indépendant de la hiérarchie policière et du pouvoir politique ;
• La création d’un service dédié aux discriminations touchant la jeunesse au sein de l’autorité administrative présidée par le Défenseur des droits et le renforcement des moyens de lutte contre le racisme, y compris dans la police ;
• Un plan d’investissement public ambitieux dans les quartiers populaires et sur l’ensemble du territoire pour rétablir les services publics, le financement des associations et des centres sociaux.
Parce que chacune de nos revendications s’oppose aux politiques de privatisation, de « réduction des déficits publics », de précarisation, dans lesquelles le gouvernement veut nous entraîner à marche forcée !
La France, qui était considérée comme le pays des droits de l’Homme, « brille » à présent sur le plan international par son attitude belliqueuse et pro guerre : il faut bien financer les 413 milliards de la loi de programmation militaire et cela est incompatible avec les revendications du monde du travail !
Il n’y a pas que nous qui le disons : dans un rapport publié le 1er mai, les membres du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU s’inquiétaient de l’aggravation en France des « mesures qui violent les droits des migrants » ; du « profilage racial par les forces de sécurité », ainsi que « de l’aggravation des violences commises contre les manifestants ». Après le meurtre du jeune Nahel, l’ONU a demandé à la France de se pencher sur « les sérieux problèmes de racisme chez les forces de l’ordre ».
NOS REVENDICATIONS SONT LÉGITIMES,
NOS MOYENS DE LUTTE ET D’ACTION ÉGALEMENT
Il n’y a pas que nous qui le disons : dans un rapport publié le 1er mai, les membres du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU s’inquiétaient de l’aggravation en France des « mesures qui violent les droits des migrants » ; du « profilage racial par les forces de sécurité », ainsi que « de l’aggravation des violences commises contre les manifestants ». Après le meurtre du jeune Nahel, l’ONU a demandé à la France de se pencher sur « les sérieux problèmes de racisme chez les forces de l’ordre ».
Les violences d’État, c’est aussi les interdictions de manifester, la recrudescence des entraves et de la répression antisyndicale que l’on subit également de plus en plus souvent dans trop de collectivités territoriales et établissements publics.
En plein pendant les congés, Sébastien Menesplier, dirigeant confédéral de la CGT et secrétaire général de la Fédération Mines et Énergie de la CGT, a reçu une convocation pour se rendre à la gendarmerie à la demande du ministre du Travail, Olivier Dussopt. Il est traité comme un criminel parce qu’on lui reproche d’avoir mené des actions contre la réforme des retraites.
David Bodin, secrétaire de l’Union Départementale CGT des Deux-Sèvres et agent territorial, est convoqué au tribunal pour « soupçon » d’organisation d’une manifestation interdite à Sainte-Soline contre les mégabassines. Oui, c’est bien la violence d’État qui s’exprime contre ces militants et responsables, comme elle s’exprime régulièrement contre les jeunes qui se révoltent.
Nous demandons l’annulation immédiate de ces convocations, le respect de la liberté d’expression, des prérogatives des organisations syndicales et de celles et ceux qui les représentent !
Avec l’ensemble des organisations qui appellent à des initiatives dans toute la France le samedi 23 septembre, (PARIS 15H GARE DU NORD) nous exigeons des réponses immédiates et dans l’urgence :
Avec l’ensemble des organisations qui appellent à des initiatives dans toute la France le samedi 23 septembre, (PARIS 15H GARE DU NORD) nous exigeons des réponses immédiates et dans l’urgence :
• L’abrogation de la loi de 2017 sur l’assouplissement des règles en matière d’usage des armes à feu par les forces de l’ordre ;
• Une réforme en profondeur de la police, de ses techniques d’intervention et de son armement ;
• Le remplacement de l’IGPN par un organisme indépendant de la hiérarchie policière et du pouvoir politique ;
• La création d’un service dédié aux discriminations touchant la jeunesse au sein de l’autorité administrative présidée par le Défenseur des droits et le renforcement des moyens de lutte contre le racisme, y compris dans la police ;
• Un plan d’investissement public ambitieux dans les quartiers populaires et sur l’ensemble du territoire pour rétablir les services publics, le financement des associations et des centres sociaux.