Précision : l’agente en question est permanente syndicale du syndicat Force Ouvrière. Elle est effectivement victime de harcèlement en ligne par un usager du restaurant Les Ternes (Paris 17ème). Le monsieur tient des propos délirants et infamants sur sa page facebook, se présente comme un candidat potentiel à la Mairie de Paris… Bref, c’est ce qu’on appelle un «troll» sur les réseaux sociaux.
La CGT ne minimise pas la gravité des faits et réaffirme son soutien moral à la syndicaliste FO.
La CGT en tant qu’organisation, et des militantes et militants de la CGT subissent des menaces en ligne, mais également des agressions physiques de la part de groupes d’extrême droite organisés ou d’individus isolés et radicalisés.
La CGT CASVP tient à rétablir certains éléments
concernant la caractérisation de Danger grave et Imminent
Le 4 juillet, un incident a eu lieu au restaurant des Ternes. 4 militants FO dont la victime se trouvaient sur place, avec 12 policiers municipaux. Un militant CGT, secrétaire suppléant de la FSSSCT se trouvant également sur place a demandé à la permanente FO ce qu’il se passait, elle lui a répondu «tu penses bien que je ne vais pas te le dire».
L’imminence du danger 8 jours après peut donc être questionnée. Si le danger était imminent, il fallait saisir l’opportunité de la présence d’un autre membre de la FSSSCT plutôt que de l’envoyer bouler.
En FSSSCT le 15 juillet, l’administration a présenté aux organisations syndicales les mesures qui avaient déjà été prises :
La CGT a également renouvelé sa demande d’avancer vers un dispositif d’accompagnements aux agents victimes.
La permanente FO a demandé en plus une protection policière, ce que la Direction du CASVP ne peut évidemment pas lui procurer. Elle a également dit qu’elle aurait voulu que Mme Filoche l’appelle en personne.
La CGT ne cautionnera pas l’instrumentalisation des instances et l’abus de la procédure Danger Grave et Imminent. La CGT a reconnu la gravité des faits, mais pas l’imminence d’un danger : la CGT s’est donc abstenue sur ce point.
La CGT rappelle avoir demandé à l’administration qu’une procédure intermédiaire soit établie pour les situations de risque sérieux ne relevant pas d’un Danger Grave et Imminent, afin d’éviter le déclenchement intempestif d’instances.
Il y a un an, Macron annonçait la dissolution de l’Assemblée Nationale. L’extrême droite n’avait alors jamais été aussi proche du pouvoir, et a mené une campagne raciste et xénophobe. Fait rarissime, la CGT a alors décidé d’appeler à voter pour le Nouveau Front Populaire, pour éviter la catastrophe, pour faire barrage à la fois à l’extrême droite et à l’extrême centre.
Le 19 juin 2024, une instance CST était convoquée. La CGT a lu une déclaration puis a annoncé ne pas siéger (lien...), pour mobiliser le maximum de forces militantes dans la campagne. Les représentants FO ont ouvertement ricané durant cette instance, la permanente syndicale ajoutant même en riant «ils flippent la CGT». Oui, la CGT flippait (et flippera toujours) de la possible accession au pouvoir de l’extrême droite, la CGT a décidé de s’engager dans la campagne pour éviter le pire.
Pourquoi ? Parce que l’usager auteur des menaces et propos racistes fait partie de ces milliers de gens qui estiment que la situation politique les autorise à tout ! La CGT espère que ces évènements seront l’occasion pour toutes les organisations syndicales d’une prise de conscience : ne rien dire c’est laisser dire, ne rien faire c’est laisser faire.
De nombreux collègues font face à la montée de la violence, y compris en ligne, et c’est intolérable. En tout état de cause, la CGT tient à réaffirmer son soutien à la permanente syndicale FO, mais ne peut cautionner ses demandes démesurées.
En FSSSCT le 15 juillet, l’administration a présenté aux organisations syndicales les mesures qui avaient déjà été prises :
- Protection fonctionnelle accordée à la permanente syndicale FO.
- Accompagnement physique au dépôt de plainte par un Sous-directeur, rencontre avec le commissaire du 17ème.
- Signalement des faits au Procureur de la République.
- Exclusion de l’usager du restaurant pendant 1 an.
La CGT a également renouvelé sa demande d’avancer vers un dispositif d’accompagnements aux agents victimes.
La permanente FO a demandé en plus une protection policière, ce que la Direction du CASVP ne peut évidemment pas lui procurer. Elle a également dit qu’elle aurait voulu que Mme Filoche l’appelle en personne.
La CGT ne cautionnera pas l’instrumentalisation des instances et l’abus de la procédure Danger Grave et Imminent. La CGT a reconnu la gravité des faits, mais pas l’imminence d’un danger : la CGT s’est donc abstenue sur ce point.
La CGT rappelle avoir demandé à l’administration qu’une procédure intermédiaire soit établie pour les situations de risque sérieux ne relevant pas d’un Danger Grave et Imminent, afin d’éviter le déclenchement intempestif d’instances.
FO CASVP face à ses errements
Le 19 juin 2024, une instance CST était convoquée. La CGT a lu une déclaration puis a annoncé ne pas siéger (lien...), pour mobiliser le maximum de forces militantes dans la campagne. Les représentants FO ont ouvertement ricané durant cette instance, la permanente syndicale ajoutant même en riant «ils flippent la CGT». Oui, la CGT flippait (et flippera toujours) de la possible accession au pouvoir de l’extrême droite, la CGT a décidé de s’engager dans la campagne pour éviter le pire.
Pourquoi ? Parce que l’usager auteur des menaces et propos racistes fait partie de ces milliers de gens qui estiment que la situation politique les autorise à tout ! La CGT espère que ces évènements seront l’occasion pour toutes les organisations syndicales d’une prise de conscience : ne rien dire c’est laisser dire, ne rien faire c’est laisser faire.
De nombreux collègues font face à la montée de la violence, y compris en ligne, et c’est intolérable. En tout état de cause, la CGT tient à réaffirmer son soutien à la permanente syndicale FO, mais ne peut cautionner ses demandes démesurées.