🚩 PETITION EN LIGNE contre la précarité menstruelle - La CGT du Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris se mobilise pour un congé de santé hormonale !











Le point a été mis à l'ordre du jour du CST (conseil social territorial) du 15 juillet 2025 par la CGT.

Ce CST sera présidé par Léa FILOCHE adjointe à la maire en charge du Centre d'Action Sociale de la Ville de PARIS.

JE SIGNE POUR LA MISE EN PLACE D'UN CONGÉ DE SANTÉ HORMONALE AU CASVP (lien...)

Le congé menstruel est un droit dans d’autres collectivités (Saint-Ouen, Lyon). Certaines collectivités se font retoquer par les Préfectures et devant la justice administrative, mais la Ville de Lyon a annoncé qu’elle ne renoncerait pas. Tout début janvier 2025, la CGT a demandé par courrier officiel une audience à Mme la Maire de Paris l’instauration d’un congé de santé hormonale, notion plus large que le congé menstruel.

L’adjointe aux ressources humaines a reçu la CGT le 11 avril 2025 et a répondu que la Ville n’avait pas l’intention de «se mettre dans l’illégalité». La CGT estime au contraire que la Ville doit assumer ses prétentions féministes et accepter cette revendication légitime! Partout en France, dans le privé comme dans le public, des salariéEs se mobilisent avec la CGT pour conquérir ce nouveau droit !


Pour qui ?

Tout agent, femme ou homme, souffrant de dérèglements ou troubles hormonaux (syndrome des ovaires polykystiques, endométriose, traitement contre l’infertilité, règles douloureuses, symptômes liés à la ménopause, andropause, etc.).

Tous les agents du CASVP et de la Ville, titulaire, contractuel, vacataire. Bref, on se bat pour l’égalité pour toutes et tous !

Comment ?

2 jours d’ASA par mois. Ce ne sont ni des congés, ni du télétravail, ni de la maladie.
Sans justificatif! Pour beaucoup on vit dans des déserts médicaux, le temps d’attente pour un RDV est à rallonge. Et puis, pour une fois, on peut faire confiance à l’agent !

Pourquoi ?

→ Lutter contre les inégalités salariales.
« J’ai dû me faire arrêter car j’ai mes règles, j’ai donc perdu 100 euros sur mon salaire du mois. »

→ Lutter contre les violences sexistes et sexuelles au travail.
« Qu’est-ce que tu as fait aujourd’hui ? Tu râles tout le temps ? Tu as tes règles ? »

→ Lutter contre la précarité menstruelle.
« J’ai déjà perdu 1 jour de carence et je dois payer mes protections hygiéniques. »

La CGT se mobilise sur tous les sujets, et si l’urgence reste l’amélioration des salaires et des pensions, partons à la conquête de nouveaux droits là où nous le pouvons !
  • Salaires : le point d’indice à 6€ !
  • Retraites : à 60 ans à taux plein, à 55 ans voire 50 pour les métiers pénibles et insalubres!
  • Effectifs : + 10% dans les services publics!
  • Conditions de travail : travailler dans le respect de notre santé et notre sécurité, physique et mentale !
  • Des moyens pour faire le boulot, sinon ça sert à rien !
Pour rappel, la précarité menstruelle, c'est la difficulté de se payer des protections hygiéniques liées à de faibles revenus.
En France, 4 millions de femmes y sont confrontées, soit une femme sur trois.
Cette situation n'est pas acceptable et participe à une inégalité entre les femmes et les hommes.

La CGT CASVP revendique :

· La mise en place d'un congé de santé hormonale
· La mise à disposition de protections hygiéniques sur le lieu de travail par le CASVP pour les agents et les utilisateurs.