LE MAL ÊTRE AU TRAVAIL

Les chefs d’établissements sont responsables de l’équilibre social et doivent s’assurer du bien être des agents.

La direction générale refuse la notion de harcèlement, préfère «excuser» les responsables en invoquant des erreurs de management, des formations mal adaptées, ou des mauvaises ententes entre collègues.

Pourtant, le climat social continue à se détériorer, la notion de solidarité existe de moins en moins et les valeurs collectives se perdent. L’individualisme remplace le lien collectif et social d’origine.

Dans certains établissements, les droits élémentaires sont bafoués par un petit groupe qui est devenu intouchable. Certains agissent comme des monarques et considèrent les collègues et les établissements comme leurs propriétés.

Ils oublient qu’ils sont agents de la fonction publique comme tous les autres salariés du CASVP. Ils ont fait le choix de régner en maître ou en délateur. Tout dialogue social est refusé, ils développent des relations indignes de leurs fonctions, se procurant parfois même des faux témoignages pour caractériser leurs méfaits.

Tandis que ces agents continuent à exercer leur pouvoir, d’autres agents continuent à subir leurs assauts.

Ces situations malsaines ne font que porter préjudice au plus grand nombre d’entre nous et au bon fonctionnement des établissements.

La maltraitance institutionnelle s’instaure. Des suspicions sous différents aspects se développent. Les agents deviennent des cibles, les lettres d’observations, les avertissements, les blâmes, les témoignages et pétitions contre les agents, les sanctions disciplinaires s’accroissent sans que rien ne change.

Le surcroit de travail se multiplie. Les salariés, usés, fatigués par un travail trop lourd dû au sous effectif, sont découragés. Le stress et le mal être conduisent à la démotivation des agents.

L’établissement, les salariés, les résidants sont pris en otage.

Rien n’est fait pour les arrêter dans leurs agissements. A ce jour, malgré les plaintes des agents, aucune sanction n’est prise contre eux.

L’administration ne peut plus les ignorer, car depuis la mise en place du comité d’harcèlement les agents soutenus par la CGT demandent la saisine de cette commission.

Mais ils sont le plus souvent contraints de changer d’établissement pour atténuer leur souffrance. Cela étant et pour en rajouter, ils rencontrent beaucoup de difficultés pour trouver un nouveau poste.

Pour d’autres, la seule solution pour sortir de ce climat délétère est l’arrêt maladie, mais cela ne fait qu’aggraver leur situation de victimes de ce système instauré. Au niveau physique et psychique les arrêts maladie, la dépression, le mal être..., ne font qu’empirer leur situation. Au niveau financier, ils subissent une perte de salaire, l’abattement sur les primes, le demi-traitement…

Enfin, plus grave encore, ce système instauré finit par opposer les salariés !

Les agents qui sont déjà en souffrance subissent en plus l’incompréhension de leurs collègues :

Certains dénoncent l’excès d’arrêts maladie pris par quelques uns. Ils ont raz le bol de devoir pallier à leurs absences avec un surcroit de travail dont ils se passeraient bien, sans compter les refus de congés pour nécessités de service (C.A, RTT, etc.…), la polyvalence imposée avec menace de sanction en cas de refus.

Mais qui est vraiment responsable et se sert de ce système opposant les salariés entre eux ???

LA CGT PROPOSE DE RÉAGIR
AVEC L’AIDE D’UN QUESTIONNAIRE
ANONYME SUR VOS CONDITIONS DE TRAVAIL

Rayez la mention inutile

Considérez-vous vos conditions de travail :
  • Bonnes
  • Moyennes
  • Mauvaises

Votre santé
Selon vous, vos conditions de travail ont elles engendré des conséquences sur votre état de santé :
  • Oui
  • Non

Si oui, de quel type :
  • Maux de tête
  • Trouble de sommeil
  • Stress
  • Autre (précisez)………………………

Avez-vous ou faites-vous l’objet d’un traitement médical à ce sujet :
  • Oui
  • Non

Organisation du Travail
Communication - Encadrement



Considérez-vous suffisant :

La confiance que vous accorde votre supérieur hiérarchique :
  • Oui
  • Non
La reconnaissance de votre supérieur hiérarchique :
  • Oui
  • Non

Estimez-vous que votre supérieur hiérarchique assume ses responsabilités :
  • Oui
  • Non

Etes-vous en conflit avec votre supérieur hiérarchique :
  • Oui
  • Non

Etes-vous en conflit avec vos collègues :
  • Oui
  • Non



Votre supérieur hiérarchique vous demande t-il des informations sur le travail des collègues :
  • Oui
  • Non
Principaux motifs d’insatisfaction :
  • Pression de la hiérarchie
  • Agressivité des usagers, des résidents
  • Charge de travail trop importante
  • Rythme de travail élevé
  • Harcèlement moral
  • Harcèlement sexuel
  • Manque de considération
  • Formation insuffisante
  • Manque de reconnaissance
  • Manque d’informations
  • Effectifs insuffisants
  • Mauvaises ambiances
  • Mauvaises conditions matérielles

Les arrêts maladie
Pour quelles raisons?
  • le manque de motivation
  • le manque de reconnaissance
  • les pressions
  • la seule solution
  • Autre (précisez)………………………………………….

Conclusions

Avez-vous le sentiment que votre employeur s’occupe correctement

de vos conditions de travail
  • Oui
  • Non

du suivi de votre carrière
  • Oui
  • Non

Vos commentaires
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A remettre à un militant CGT, à faxer au 01 53 62 94 25 ou à renvoyer par courrier sous enveloppe à la CGT CASVP 23 25, rue Bobillot 75013 Paris

AGENTS SOCIAUX du Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris

EXAMEN PROFESSIONNEL 2010
80%
DE REUSSITE !
(270 candidats, 218 admis).

BRAVO A TOUS LES LAUREATS !

  • Les résultats de l’examen professionnel du 25/06/2010 seront entérinés par la CAP des agents sociaux qui se réunira en septembre 2010. Tous les agents ayant réussi l'examen seront promus du fait d'un ratio d'avancement suffisant.
  • Pour les agents qui remplissaient les conditions pour se présenter à l’examen au 1/01/2010 (4ème échelon et 3 ans de service dans le grade), la date d’effet du passage au grade d’agent social de 1ère classe sera le 1/01/2010
  • Pour les autres, la date d’effet est celle à laquelle l’agent remplissait les conditions pour se présenter à l’examen.
  • Un rappel sera donc versé à partir de la date d’effet.
  • Le reclassement de l’échelle 3 (agent social de 2ème classe) à l’échelle 4 (agent social de 1ère classe) s’effectuera d’échelon à échelon (exemple : un agent de 2ème classe au 6ème échelon sera reclassé au 6ème échelon d’agent social de 1ère classe, soit un gain de 51 euros par mois).

POUR LES COLLEGUES NON ADMIS

Pas de fatalité, La CGT organisera une session de formation pour la préparation à l’examen 2011 au cours du 1er semestre 2011. Cette formation aura lieu sur le temps de travail dans le cadre de la formation syndicale (vous pouvez déjà vous inscrire en appelant au 01 53 80 97 60).

POUR LES COLLEGUES AYANT ATTEINT LE 7ème ECHELON, NON INSCRITS A L'EXAMEN OU AYANT ECHOUE

  • La CAP de septembre 2010 donnera un avis sur la promotion des agents sociaux de 2ème classe ayant atteint le 7ème échelon et comptant au moins dix ans de services effectifs dans leur grade. La recommandation du directeur de l'établissement va ici jouer un rôle important pour la promotion.
  • Cette promotion au choix ne concerne pas les agents sociaux au 7ème échelon ayant réussi l’examen professionnel.

EXAMEN 2011, IL FAUT INCITER LES COLLEGUES A SUIVRE LA FORMATION DISPENSEE PAR LA CGT

Une aide à la préparation de l'examen 2011 sera faite par la CGT dans le mois précédent celui-ci.
Inscrivez-vous dès maintenant à la formation CGT :

  • par téléphone au 01 53 80 97 60,
  • par courrier (formation ouverte à tous).

Des formations de préparation et de remises à niveau sont aussi organisées par le CASVP, il ne faut pas hésiter à s'y inscrire (appeler le correspondant formation de votre établissement ou La CGT qui pourra vous donner tous les renseignements).

Bulletin d’inscription à la formation CGT
(Formation d’une journée
sur le temps de travail et rémunérée
)

Nom :
Prénom :
Lieu de travail : SOI :

Adresse
Téléphone portable ou personnel :
Adresse mail (facultatif) :

L'AVANCEMENT DE GRADE DES AGENTS SOCIAUX,
C'EST NOTRE AFFAIRE A TOUS.
VOUS AVEZ FAIT CONFIANCE
A LA CGT SUR LA QUESTION.
VOUS AVEZ EU RAISON.

PDF...

AVANCEMENT DE GRADE DES ADJOINTS ADMINISTRATIFS

CAP D’AVANCEMENT DE GRADE du 28/06/2010
Un taux de promotion très insuffisant qui met en difficulté les représentants du personnel !

Grilles indiciaires au 1/07/2010

Toutes les grilles indiciaires au Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris (catégories B et C)

La valeur du point d’indice est valorisée de + 0,5 % au 1er juillet 2010.

Le ministère du Travail et de la Fonction Publique a annoncé cette faible augmentation pour 2010 et un gel du point d’indice en 2011 voire en 2012 et 2013.

Ainsi au 1er juillet 2010, la valeur du point d’indice de la fonction publique est de 4,630291 € (arrondie 4.6303) (ancienne valeur 4,6072 €). Cette valeur du point multipliée par votre indice majoré vous donnera votre traitement brut.

La rémunération minimale mensuelle est portée à 1 352 euros brut, hors primes, très légèrement au dessus du SMIC (1343 euros brut pour 35 heures hebdomadaires, soit 1056 euros net).

Échos du Comité Technique Paritaire du 9 juin 2010

CRÉATION DES RESTAURANTS SOLIDAIRES

« De l’amertume pour les agents…»

La Mairie de Paris fait payer sa rigueur budgétaire aux agents les moins payés du CASVP et tend à nous faire croire que nous sommes tous sur le même bateau.

Un drôle de bateau où certains s’empiffrent sur le pont supérieur (180 points de NBI pour Mme la directrice générale, soit 830 € mensuels…) pendant que d’autres transpirent dans la soute (0 point de NBI pour les agents des restaurants solidaires).

La CGT n’a donc pas validé le dossier présenté par la Mairie de Paris lors du comité technique paritaire du 9 juin pour 2 principales raisons :

1) Les rémunérations annexes de compensation du travail le samedi et le soir des agents des restaurants solidaires sont insignifiantes.

L'accueil d'un public en grande précarité nécessitait l’attribution de la NBI.

Dans le dossier présenté à ce Comité Technique Paritaire, cette question de la rémunération de compensation était totalement occultée.

2) Parce que nous assistons au travers de la mise en place des restaurants solidaires à une banalisation du travail le samedi et de l’ouverture le soir jusqu’à 20 heures voir même au delà puisqu’il est proposé un horaire de travail jusqu’à 20h30.

Pour la CGT, ce dispositif est contraire à l'esprit de la RTT qui veut que le salarié puisse bénéficier de plus de temps libre choisi.

Nous revendiquons toujours que le travail le samedi et en soirée soit exceptionnel et nous exigeons le respect de nos week-end.

Ici le travail le samedi et le soir est bien imposé aux agents puisque certains ont du aller voir ailleurs s’ils refusaient de s’aligner.

ATTENTION DÉRÉGLEMENTATION !

Toujours sous couvert de rendre service à l’usager, la Mairie de Paris fait rentrer insidieusement la déréglementation du travail dans les esprits : de l'ouverture des sections, des PSA, des services sociaux en soirée, voire le samedi…il n'y a qu'un pas.

A la question posée à Mme l’Adjointe au Maire :

Travail du samedi et en soirée, à qui le tour après les agents des restaurants solidaires ? Nous n’avons pas eu de réponse !


UN MANQUE DE CONSIDÉRATION

Jusqu’à ce jour, la direction générale du CASVP avait toujours plus ou moins reconnu que si des efforts supplémentaires étaient demandés aux agents, ils devaient être compensés financièrement de manière conséquente.
Ainsi par exemple, lors de la mise en place des équipes d’intervention le régime indemnitaire des agents de ces équipes avait été augmenté de 100€ mensuels et une NBI de 69€ attribuée en complément.

Nous sommes aux antipodes de cette éthique puisque seul le régime indemnitaire est augmenté mais seulement de 30€ mensuels, très loin des 169€ mensuels attribués aux équipes d’intervention.

En ce qui concerne le refus d’attribution de la NBI aux collègues des restaurants « solidaires », nous constatons que la Mairie de Paris ne peut pas avancer un argument qui tienne la route.

Le CASVP s’appuyant sur son statut particulier attribue la NBI quand çà l’arrange et plus particulièrement aux cadres : directeur général (180 points), directeur adjoint (140 points), sous-directeurs (120 points)...

La NBI, jusqu'à maintenant a été attribuée aux agents en contact avec les publics en situation de précarité (PSA, ESI, Cœur de Paris, SAMU Social, agents accueillant le public en sections…), il était légitime de l'attribuer aux collègues des restaurants solidaires compte tenu de la spécificité de l’accueil d’un public en situation de grande précarité. Par ailleurs le travail en horaires décalés, le travail le soir, le travail le samedi devaient être valorisés autrement que par une prime mensuelle de 30€ (1€ par jour).

UN MANQUE DE TRANSPARENCE

La CGT s'interroge fortement sur quelle ligne de crédit cette prime va être attribuée puisqu’à ce jour la Mairie de Paris refuse de communiquer l’enveloppe budgétaire des primes par grade et par établissement ainsi que la dotation pour 2010.

Demain, c'est d'autres restaurants émeraude qui vont ouvrir le soir et le samedi et 30€ dans 10 ans resteront au mieux 30€ et peut être rien du tout.

Le versement de la NBI est une garantie que la Mairie de Paris n’a pas voulu donner.

Le changement des conditions de travail et de vie qu'engendre l'ouverture des restaurants «solidaires» avec une multiplication des contraintes pour les agents (le week-end n'est plus libre, les déplacements après 20h sont plus difficiles, la sécurité dans les transports moindre, la vie de famille est bouleversée...) et une augmentation des frais (garde des enfants le soir, le samedi...) méritait un effort de la Mairie.

RESTONS MOBILISÉS !

Les restaurants solidaires ouvriront donc le 15/09/2010 et les agents devront travailler plus dans des conditions plus difficiles avec une remise en cause de leurs week-ends et de leurs soirées.

Mme Olga TROSTIANSKY nous a fait savoir que le travail ne serait pas si dur, nous l’attendons donc au tournant et nous ne manquerons pas de revenir à la charge dès la rentrée de septembre si les conditions de travail et les effectifs ne suivent pas.

La pétition de soutien aux collègues des restaurants doit continuer de tourner dans les services (plus de signatures, plus de solidarité…) pour faire échec demain à d’autres tentatives de déréglementation et pour ouvrir de nouvelles négociations sur la compensation financière due aux agents. A ce jour, cette pétition a recueilli 344 signatures.

SIGNEZ ET FAITES SIGNEZ !
(Faire retour par courriel à cgtcasvp@gmail.com) :
je soussigné Nom, Prénom, agent du centre d’action sociale à (citer l’établissement) soutient mes collègues des restaurants solidaires.

Retraites : On peut gagner !

LARGEMENT PLUS DE 2 MILLIONS DE MANIFESTANTS LE 24 JUIN
Communiqué de la CGT

La puissance et la détermination qui ont caractérisé les grèves et les manifestations unitaires font du 24 juin la journée d’action syndicale interprofessionnelle la plus forte de l’année 2010.

A 17h30, la CGT a recensé 1 920 000 manifestants dans les 201 points de rassemblements et cortèges qui ont couvert l’ensemble du territoire. Avec des milliers d’arrêts de travail dans les entreprises du privé et dans les services publics, c’est largement plus de 2 millions de personnes qui ont, d’une façon ou d’une autre, participé à cette action collective soutenue par 68 % de la population.

Un grand nombre de salariés de toutes professions et de toutes générations ont su relever le défi quelques jours après que le gouvernement a présenté son projet de réforme des retraites.

C’est bien la détermination des salariés à empêcher la mise en œuvre d’une réforme inacceptable et injuste qui s’est largement exprimée aujourd’hui.

Des centaines de milliers de voix se sont fait entendre contre un report de l’âge de départ en retraite à 62 et 67 ans, la non reconnaissance des métiers pénibles, des dispositions qui reviennent à faire payer aux salariés la facture d’une crise dont ils ne sont pas responsables.

Une majorité de français refuse la mise en œuvre d’une réforme des retraites parmi les plus brutales d’Europe, conçue d’abord pour répondre aux injonctions des marchés financiers au détriment de l’emploi et de la consolidation du système de retraite solidaire par répartition.

Le gouvernement doit entendre les revendications syndicales, les aspirations à plus de justice sociale.

A l’évidence, c’est un conflit de plus grande ampleur qui se dessine si le gouvernement persiste dans ses intentions.

La CGT estime que, forte de l’immense succès de cette mobilisation, l’intersyndicale du 29 juin est confortée dans sa démarche et pour préparer d’autres initiatives.

La CGT considère que l’actuel projet de loi portant réforme des retraites ne doit pas être soumis à l’examen du Conseil des Ministres du 13 juillet. Cette revendication doit être portée sur chaque lieu de travail.

La CGT exige l’ouverture d’un vrai cycle de négociations avec les syndicats de salariés afin d’arrêter les dispositions de nature à pérenniser le système et le niveau des retraites.

Pétition retraites

pet

Journée nationale
d’action interprofessionnelle unitaire

MANIFESTATION 14H00 RÉPUBLIQUE- BASTILLE - NATION

64% DES FRANÇAIS NE FONT PAS CONFIANCE AU GOUVERNEMENT POUR RÉFORMER LES RETRAITES


Un potentiel de
mobilisation énorme le 24 juin

Décidément, les sondages se suivent et se ressemblent depuis que l’exécutif a lancé le chantier de la réforme des retraites. Les annonces des orientations r
etenues et notamment celles du recul de l’âge de la retraite et de l’allongement de la durée de cotisation ne sont pas du tout acceptées par les Français.
Et le gouvernement peine à convaincre.
Le gouvernement et sa majorité peuvent traiter par le mépris les 176 manifestations qui ont rassemblé un million de personnes le 27 mai, les milliers d’arrêts de travail dans les entreprises, il reste que sa réforme, inspirée par le Medef, ne convainc pas. C’est encore ce qui ressort du sondage Ipsos paru ce jour dans Liaisons sociales.

► 78% de Français se déclarent inquiets sur le futur montant de leur
retraite ;
► 64% des Français estiment ne pas faire confiance au gouvernement pour assurer l’avenir des retraites ;
► 70% (+3 pts par rapport à un sondage identique de novembre 2009) s’inquiètent de leur futur niveau de vie ;
► 85% des sondés estiment qu’il faut continuer à réformer le système de retraites pour assurer les retraites de nos enfants ;
► 81% considèrent que cela ne sert à rien de réformer les retraites si on ne règle pas le problème de l’emploi des seniors et de la pénibilité du travail.
Les Français ne sont pas acquis aux solutions que l’on cherche à nous imposer. La méthode et le calendrier de la réforme (au pas de course, sans négociations véritables et au mépris du dialogue social) donnent un sentiment de fébrilité.

L’opinion est acquise à l’idée qu’il faut une réforme, mais c’est bel et bien le contenu de celle-ci qui est contesté.

Cette nouvelle prise de la température sociale renforce l’idée que la mobilisation peut et doit encore se développer. L’appel unitaire lancé pour le 24 juin par les organisations syndicales peut recevoir un accueil très favorable de la part des salariés, privés d’emplois, jeunes étudiants et futurs actifs, des retraités. Ces opinions confortent les militants CGT dans la campagne de pétition sur les retraites qui est en voie de dépasser les 100 000 signatures en quelques jours.

D’ici au 24 juin, transformons ce courant d’opinion
en déferlante sociale.

AG le 4 juin 2010

RESTAURANTS « SOLIDAIRES » du Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris

1 eurp



1€ et BASTA !





► NBI pour les catégories A, c’est OUI !
Lors de la création du poste de directeur adjoint au CASVP, il n’y a eu aucun problème pour lui attribuer 140 points de NBI (délibération du 24/03/2009).

► NBI pour les catégories C des futurs restaurants «solidaires», c’est NON !


Ne laissons pas faire !

Assemblée Générale ouverte à tous les agents
de TOUS les restaurants émeraude

VENDREDI 4 JUIN 2010 de 14 H 30 à 17 H
Bourse du travail - Salle Jean-Jaurès
3, rue du château d’eau75010
Métro : République

A ce jour, les propositions de la Mairie de Paris en compensation des contraintes très importantes imposées aux agents par la nouvelle organisation de 5 restaurants (ouverture le soir, le samedi, augmentation de la charge de travail, relation directe avec les populations sans domicile fixe…) sont très insuffisantes et inacceptables en l’état puisque seule une prime mensuelle pérenne de 30 euros (1€ par jour) est envisagée (une prime mensuelle complémentaire de 35 euros n’étant versée que pour une période de 2 ans).

Il est donc indispensable que tous les collègues des restaurants se mobilisent afin d’obtenir la transposition de la NBI dont bénéficiaient les collègues du Coeur de Paris (83 euros mensuels). La NBI est prise en compte pour la retraite, elle ouvre droit à un supplément de pension, elle est garantie par une délibération du conseil d’administration.

Les primes proposées sont aléatoires, elles n’ouvrent pas de droits à un supplément de retraite, elles peuvent d’un jour à l’autre être supprimées...

D’autre part, La CGT s'interroge fortement sur quelle ligne de crédit ces primes vont être attribuées puisqu’à ce jour la Mairie de Paris refuse de communiquer l’enveloppe budgétaire des primes par grade et par établissement pour 2010.
Refus de Laure de la Bretèche directrice générale lors de la réunion du 26/05/2010, refus de Sylvain MATHIEU directeur adjoint le 28/05/2010.

Il s’agit donc ici d’une véritable entourloupe puisque le CASVP versera un supplément de prime aux agents des futurs restaurants solidaires mais au détriment des autres collègues puisque nous n’avons aucune garantie et aucune visibilité d’un crédit dédié et d’une augmentation de l’enveloppe en conséquence.

Le Comité Technique Paritaire (CTP) se réunira le 9/06/2010 à l'Hôtel de Ville afin de donner son avis sur l'ensemble du dispositif « restaurants solidaires ».
Le personnel y est représenté par La CGT, l’UNSA et FO.
Par la suite, une délibération du conseil d’administration actera le règlement RTT (cycle de travail), les créations de postes, l’attribution éventuelle de la NBI.

Tous les agents des restaurants, toutes les organisations syndicales doivent avancer unis au CTP du 9/06/2010 et faire entendre les légitimes revendications des agents des restaurants «solidaires».

Pourquoi tous les agents de tous les restaurants doivent
se mobiliser ?

Parce que demain, c'est d'autres restaurants émeraude qui vont ouvrir le soir et le samedi et alors il sera trop tard pour revendiquer la NBI et 30 euros dans 10 ans resteront 30 euros, alors que la NBI augmente quand le point d'indice fonction publique est revalorisé et compte pour la retraite.

Le changement des conditions de travail et de vie qu'engendre l'ouverture des restaurants «solidaires» avec une multiplication des contraintes pour les agents (le week-end n'est plus libre, les déplacements après 20h sont plus difficiles, la sécurité dans les transports moindre, la vie de famille est bouleversée...) et une augmentation des frais (garde des enfants le soir, le samedi...) doit être véritablement compensée (pas sur la base d'1€ par jour).

Nous ne devons pas accepter que la Mairie de Paris demande plus aux agents sans payer en conséquence.
Pour la CGT, 83 euros de NBI, c'est le minimum du minimum, 30 euros de prime c'est une forme de mépris.

NOS CONDITIONS DE VIE DECOULENT
DE NOS CONDITIONS DE TRAVAIL,
NOUS DEVONS DONC NOUS BATTRE
POUR LES AMELIORER
PARCE QUE NOUS NE DEVONS PAS
PERDRE NOTRE SANTE
EN ESSAYANT DE GAGNER NOTRE VIE.

Pour les agents des restaurants «solidaires» qui souhaitent participer au CTP du 9/06/2010 à 14h30 à l'Hôtel de Ville, merci de nous le faire savoir dès maintenant.

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