COMPTE RENDU DE L’AUDIENCE
AVEC LA DIRECTION GENERALE
LE 19 MARS 2008 A 10H00
LE 19 MARS 2008 A 10H00
La délégation du personnel comprenant 12 agents des résidences Furtado et Julie était reçue à Diderot.
La Direction était représentée par Mme Laurence ESLOUS (Sous Directrice des Parisiens Retraités), Mr Frédéric LABURTHE-TOLRA (Adjoint à la Sous Directrice), Mme Jacqueline TRIN DINH (Chef du bureau des établissements d’accueil), Mme Christine LACONDE (Chef du Service des Ressources Humaines).
LE CONSTAT FAIT A LA DIRECTION PAR LES AGENTS
LORS DE CETTE AUDIENCE
LORS DE CETTE AUDIENCE
CONDITIONS DE TRAVAIL
Les agents dénoncent la direction de leurs établissements, le manque d’effectifs, le harcèlement comme moyen de gestion du personnel, l’absence de reconnaissance.
Ils exigent, le respect des usagers et des soignants, l’arrêt des pressions des petits chefs, de l’autoritarisme, des propos déplacés, de la remise en cause de leur vie privée, du chantage à la notation, à l’attribution des primes, à la titularisation…
Chacun des agents présents a pu s’exprimer sur ses conditions de travail et sur son ressenti.
Les méthodes de pressions et les comportements agressifs sont inacceptables.
Il en résulte une grande souffrance des agents qui se répercute forcément sur leur santé et sur la qualité du service rendu aux résidants.
Le chantage à la notation qui a donné lieu à de nombreux dérapages lors des entretiens annuels (non programmés, non annoncés), voire à des falsifications de fiches de notation après signature de l’agent est inadmissible.
La menace de sanction disciplinaire, de rapport, d’enquête est utilisée comme méthode de conduite par la direction.
Les agents sont excédés, le mot « suicide » a été prononcé par un collègue.
Il s’agit de prendre tout cela très au sérieux.
Ils exigent, le respect des usagers et des soignants, l’arrêt des pressions des petits chefs, de l’autoritarisme, des propos déplacés, de la remise en cause de leur vie privée, du chantage à la notation, à l’attribution des primes, à la titularisation…
Chacun des agents présents a pu s’exprimer sur ses conditions de travail et sur son ressenti.
Le constat est unanime, certains responsables
se croient tout permis.
Ils doivent partir…
se croient tout permis.
Ils doivent partir…
Les méthodes de pressions et les comportements agressifs sont inacceptables.
Il en résulte une grande souffrance des agents qui se répercute forcément sur leur santé et sur la qualité du service rendu aux résidants.
Le chantage à la notation qui a donné lieu à de nombreux dérapages lors des entretiens annuels (non programmés, non annoncés), voire à des falsifications de fiches de notation après signature de l’agent est inadmissible.
La menace de sanction disciplinaire, de rapport, d’enquête est utilisée comme méthode de conduite par la direction.
Les agents sont excédés, le mot « suicide » a été prononcé par un collègue.
Il s’agit de prendre tout cela très au sérieux.
EFFECTIFS
Le sous-effectif pèse lourdement sur les conditions de travail. Il manque à ce jour : 4 aides soignantes, 2 ouvriers et 1 responsable de cuisine.
ORGANISATION DU TRAVAIL
Le système de gestion des CA, des RTT, des plannings, la remise en cause des modules RTT, la rotation anarchique des personnels imposée sans tenir compte des besoins des personnes âgées et sans la moindre concertation des personnels, ni information des résidants doit cesser.
Les propos et/ou décisions hiérarchiques doivent être faits par transcription écrite référencée, datée, signée et aisément consultable par l’ensemble du personnel. Ainsi seront évités les consignes ou ordres contradictoires.
LA RÉPONSE DE LA DIRECTION GÉNÉRALE
Si les agents ont pu avoir le sentiment d’être écoutés, ils ont eu aussi celui de ne pas avoir été entendus, puisque la direction et l’encadrement des établissements ne sont pas remis en question.
CE QUI A PU ÊTRE OBTENU :
- la reprise des entretiens et de la notation des agents qui en exprimeraient le souhait (se faire connaître auprès de la CGT) qui fera remonter à la Direction.
- Une promesse de recadrage des méthodes de la direction des établissements ;
- Un « audit » de la SDSPR sur l’organisation du travail dans les établissements ;
- Une nouvelle audience dans un mois pour faire le point sur la situation.
C’EST INSUFFISANT POUR LES AGENTS DES ETABLISSEMENTS
QUI ONT DECIDE DE MAINTENIR LE PREAVIS DE GREVE
POUR LE JEUDI 20 MARS
RASSEMBLEMENT A 11H00 DANS LE HALL
DES ETABLISSEMENTS RESPECTIFS.
QUI ONT DECIDE DE MAINTENIR LE PREAVIS DE GREVE
POUR LE JEUDI 20 MARS
RASSEMBLEMENT A 11H00 DANS LE HALL
DES ETABLISSEMENTS RESPECTIFS.