- Les moyens de lutte
- Les primes et salaires, leurs débouchés sur un nécessaire mouvement national
- Les problèmes du travail social sur d’autres départements notamment en ce qui concerne l’application de la loi Sarkozy
- La grille indiciaire, le développement de carrière dans la fonction publique hospitalière qui n’est pas transposé dans la FPT
- Les nouvelles qualifications : groupe, actions collectives, revalorisation de la filière
- La profession peut souvent apparaître comme très engagée dans la défense des autres et trop rarement pour la défense d’elle-même
- La différence de traitement entre la DASES et le CASVP, le remboursement du titre de transport
- Les primes et salaires, leurs débouchés sur un nécessaire mouvement national
- Les problèmes du travail social sur d’autres départements notamment en ce qui concerne l’application de la loi Sarkozy
- La grille indiciaire, le développement de carrière dans la fonction publique hospitalière qui n’est pas transposé dans la FPT
- Les nouvelles qualifications : groupe, actions collectives, revalorisation de la filière
- La profession peut souvent apparaître comme très engagée dans la défense des autres et trop rarement pour la défense d’elle-même
- La différence de traitement entre la DASES et le CASVP, le remboursement du titre de transport
INTERVENTIONS DANS LA SALLE
On est obligé désormais de remplir des fiches au bout de 22 trajets.
On demande à être reconnu comme personnel itinérant. On nous pousse de plus en plus à nous rendre au domicile et en même temps, on perd des droits sur le déplacement.
Il y a une volonté de la mairie de diviser les deux administrations. D’un coté la DASES de l’autre le CASVP, au motif par exemple que les PSA n’ont pas le même statut. Or notre patron unique, c’est Delanoë.
On essaie de cloisonner les CSE et les TS de terrain. On fait pression sur certains encadrants, pression qui vient de certains directeurs de sections.
Il nous faut voir si on est au clair sur ces manœuvres.
On aimerait savoir où on en est au sujet de la prime communale, on a l’impression que ce n’est pas fermement sollicité.
Règlementairement, ça poserait des problèmes, on a le sentiment que sur le plan financier ce serait une sensible amélioration de notre salaire.
L’IFRTS est pour nous la revendication la plus importante. Même si elle est difficile à saisir.
Que demande-t-on ? Pour l’instant, rien n’est garanti.
Le système des primes je le trouve obscure, j’ai l’impression que mes primes n’augmentent jamais.
C’est vraiment incompréhensible, on se demande s’il y a une volonté pour qu’on s’y perde.
Je vois des collègues qui sont SA et qui ont des primes plus importantes ; et je n’ai rien vu en terme d’améliorations concrètes.
Sur la carte orange, la ville devrait nous aligner sur la DASES.
Au dernier concours, tous les postes n’ont pas été pourvus. On est quelques uns à regarder les annonces pour être mieux ailleurs.
Sur le 11e, il y a deux congés maternité non remplacés. On n’a pas prévu assez de recrutement.
La revendication du MIG est très importante. Les AS qui arrivent, on leur donne le taux minimum, la ville ne veut pas lâcher car c’est quelque chose qui ferait jurisprudence pour tous les autres corps.
Le MIG correspond actuellement à 13 heures supplémentaires, soit 150 euros ; et ce n’est pas à la tête du client, il faut l'augmenter.
En 20 ans, la prime des AS a baissé. Sur le taux moyen, la mairie s’est fait du pognon sur les jeunes.
Sur le 93, on donne les primes sans critères de mérite pour garder le personnel et on souhaite qu’il y ait une égalité de traitement entre les agents.
Car récompenser les agents, ça se fait sur quels critères ?
Le plus de contrats, de formation, d’actions collectives. Depuis deux ans on est sous pression pour la formation et les actions collectives, l’accueil des stagiaires ou les contrats.
Dans certaines sections, on a une grille d’évaluation de 10 pages pour notre entretien annuel.
En ce qui concerne l’IFRTS, on peut avoir zéro…
Ils sont prêts à dire n’importe quoi.
Par exemple, on nous pousse faire des formations, ça entre dans l’évaluation pour les primes et lorsqu’on est nombreux dans un service, on a plus de mal à avoir des formations.
On attend toujours une justification de la mairie pour savoir pourquoi les TS ne pourraient pas obtenir la prime communale. Normalement, la délibération est ouverte.
Actuellement, il n’y a que les administratifs qui touchent, s’ils ouvrent ce dossier, tous les autres vont réclamer. Ils ne sont pas obligés de verser, contrairement à la NBI, là ils sont obligés de verser.
Au niveau du pouvoir d’achat, la différence est significative.
Ils nous ont reçu en disant « non, ce n’est pas possible », on leur a demandé de justifier mais c’est resté sans réponse, ils essaient de gagner du temps.
Concernant les AG entre 12 et 14 heures, c’est toujours difficile, il y a beaucoup à discuter.
Il y a des questions stratégiques. Il faut faire pression sur l’administration, bloquer les contrats RMI, faire des choses qui leur fassent peur.
Concernant la grève des taches, on est fonctionnaire, donc on est en grève ou on ne l’est pas mais c’est une question de rapport de force. Ce qui les a beaucoup embêtés dans ce mouvement, c’est que les CSE se soient mobilisées ; elles n’ont rien obtenu et le mouvement n’a pas désempli. Ils comptaient que sur la durée, ça s’épuise et on a dit « on n’arrête pas ! ». Il n’y a vraiment que dans le rapport de force qu’on peut obtenir quelque chose.
Il y a d’autres corps de métiers qui ont obtenu des choses. Il faut qu’on revienne en force sur la prime communale, on a obtenu des miettes.
La CGT défend un seul critère d’avancement : l’ancienneté, c’est la seule chose à défendre contre les abus, le système à la tête du client.
La revendication c’est toujours le coefficient à 5 !
On demande à être reconnu comme personnel itinérant. On nous pousse de plus en plus à nous rendre au domicile et en même temps, on perd des droits sur le déplacement.
Il y a une volonté de la mairie de diviser les deux administrations. D’un coté la DASES de l’autre le CASVP, au motif par exemple que les PSA n’ont pas le même statut. Or notre patron unique, c’est Delanoë.
On essaie de cloisonner les CSE et les TS de terrain. On fait pression sur certains encadrants, pression qui vient de certains directeurs de sections.
Il nous faut voir si on est au clair sur ces manœuvres.
On aimerait savoir où on en est au sujet de la prime communale, on a l’impression que ce n’est pas fermement sollicité.
Règlementairement, ça poserait des problèmes, on a le sentiment que sur le plan financier ce serait une sensible amélioration de notre salaire.
L’IFRTS est pour nous la revendication la plus importante. Même si elle est difficile à saisir.
Que demande-t-on ? Pour l’instant, rien n’est garanti.
Le système des primes je le trouve obscure, j’ai l’impression que mes primes n’augmentent jamais.
C’est vraiment incompréhensible, on se demande s’il y a une volonté pour qu’on s’y perde.
Je vois des collègues qui sont SA et qui ont des primes plus importantes ; et je n’ai rien vu en terme d’améliorations concrètes.
Sur la carte orange, la ville devrait nous aligner sur la DASES.
Au dernier concours, tous les postes n’ont pas été pourvus. On est quelques uns à regarder les annonces pour être mieux ailleurs.
Sur le 11e, il y a deux congés maternité non remplacés. On n’a pas prévu assez de recrutement.
La revendication du MIG est très importante. Les AS qui arrivent, on leur donne le taux minimum, la ville ne veut pas lâcher car c’est quelque chose qui ferait jurisprudence pour tous les autres corps.
Le MIG correspond actuellement à 13 heures supplémentaires, soit 150 euros ; et ce n’est pas à la tête du client, il faut l'augmenter.
En 20 ans, la prime des AS a baissé. Sur le taux moyen, la mairie s’est fait du pognon sur les jeunes.
Sur le 93, on donne les primes sans critères de mérite pour garder le personnel et on souhaite qu’il y ait une égalité de traitement entre les agents.
Car récompenser les agents, ça se fait sur quels critères ?
Le plus de contrats, de formation, d’actions collectives. Depuis deux ans on est sous pression pour la formation et les actions collectives, l’accueil des stagiaires ou les contrats.
Dans certaines sections, on a une grille d’évaluation de 10 pages pour notre entretien annuel.
En ce qui concerne l’IFRTS, on peut avoir zéro…
Ils sont prêts à dire n’importe quoi.
Par exemple, on nous pousse faire des formations, ça entre dans l’évaluation pour les primes et lorsqu’on est nombreux dans un service, on a plus de mal à avoir des formations.
On attend toujours une justification de la mairie pour savoir pourquoi les TS ne pourraient pas obtenir la prime communale. Normalement, la délibération est ouverte.
Actuellement, il n’y a que les administratifs qui touchent, s’ils ouvrent ce dossier, tous les autres vont réclamer. Ils ne sont pas obligés de verser, contrairement à la NBI, là ils sont obligés de verser.
Au niveau du pouvoir d’achat, la différence est significative.
Ils nous ont reçu en disant « non, ce n’est pas possible », on leur a demandé de justifier mais c’est resté sans réponse, ils essaient de gagner du temps.
Concernant les AG entre 12 et 14 heures, c’est toujours difficile, il y a beaucoup à discuter.
Il y a des questions stratégiques. Il faut faire pression sur l’administration, bloquer les contrats RMI, faire des choses qui leur fassent peur.
Concernant la grève des taches, on est fonctionnaire, donc on est en grève ou on ne l’est pas mais c’est une question de rapport de force. Ce qui les a beaucoup embêtés dans ce mouvement, c’est que les CSE se soient mobilisées ; elles n’ont rien obtenu et le mouvement n’a pas désempli. Ils comptaient que sur la durée, ça s’épuise et on a dit « on n’arrête pas ! ». Il n’y a vraiment que dans le rapport de force qu’on peut obtenir quelque chose.
Il y a d’autres corps de métiers qui ont obtenu des choses. Il faut qu’on revienne en force sur la prime communale, on a obtenu des miettes.
La CGT défend un seul critère d’avancement : l’ancienneté, c’est la seule chose à défendre contre les abus, le système à la tête du client.
La revendication c’est toujours le coefficient à 5 !
SUR LE COMMUNIQUE DE LA MAIRIE
Lecture est faite du communiqué en question.
Il y a une volonté de tuer le mouvement, ils ont peur.
Ce communiqué est vraiment incroyable, ils se moquent de nous. C’est de la stratégie et du mensonge, je ne croyais pas que ça pouvait aller aussi loin.
II faut qu’on donne une réponse écrite ou une pétition ou les deux. On compte sur le syndicat pour ça.
Le syndicat est là pour pousser. Face à la direction, le syndicat est là. Comment devons-nous porter nos revendications ?
Ce communiqué est vraiment incroyable, ils se moquent de nous. C’est de la stratégie et du mensonge, je ne croyais pas que ça pouvait aller aussi loin.
II faut qu’on donne une réponse écrite ou une pétition ou les deux. On compte sur le syndicat pour ça.
Le syndicat est là pour pousser. Face à la direction, le syndicat est là. Comment devons-nous porter nos revendications ?
SUR LA QUESTION DE LA STRATÉGIE
Le syndicat CGT CASVP n’a pas voulu rester sans voix après le communiqué menteur de la mairie (daté du 9 juillet). Un journal et un badge ont été massivement distribués afin de préparer la lutte de la rentrée.
En page 1 de ce journal est faite la proposition de la mise en place d’un comité de coordination de la lutte. Il est bon de préciser de quoi il s’agit.
Çà existe actuellement pour la luttes des lycées en Ile de France. Afin de lever toue ambigüité, il faut dire que ça ne s’oppose en rien à l’action des syndicats, bien au contraire, ça la renforce. Les équipes syndicales, les permanents sont là pour assurer la continuité des revendications, transmettre une pratique, former etc.
En situation de lutte, c’est les salariés en lutte qui doivent s’engager sérieusement et prendre la direction de la lutte. On a vu à la dernière AG une sorte de dialogue entre l’AG et une équipe militante intersyndicale. La lutte doit être dirigée par ceux qui la font vivre, il ne peut y avoir de désir, de lutte par procuration. En tout cas, le syndicalisme que nous défendons, c’est la construction d’un rapport de force qui engage nécessairement les intéressés, on ne peut pas se substituer à eux.
Le comité par exemple aurait pour fonction de faire vivre l’esprit du mouvement, discuter, innover, diffuser des infos, créer des relais locaux.
Quand on a circulé dans les services, on a constaté que certains TS étaient isolés voir même des services entiers se sentaient isolés face aux comportements très autoritaires de certains élus d’arrondissement. C’est là que le comité pourrait voir immédiatement comment des salariés en lutte plus forts dans des services et plus organisés pourraient débarquer pour imposer un rapport de force favorable. L’action collective du syndicalisme, c’est la solidarité dans la lutte.
En page 1 de ce journal est faite la proposition de la mise en place d’un comité de coordination de la lutte. Il est bon de préciser de quoi il s’agit.
Çà existe actuellement pour la luttes des lycées en Ile de France. Afin de lever toue ambigüité, il faut dire que ça ne s’oppose en rien à l’action des syndicats, bien au contraire, ça la renforce. Les équipes syndicales, les permanents sont là pour assurer la continuité des revendications, transmettre une pratique, former etc.
En situation de lutte, c’est les salariés en lutte qui doivent s’engager sérieusement et prendre la direction de la lutte. On a vu à la dernière AG une sorte de dialogue entre l’AG et une équipe militante intersyndicale. La lutte doit être dirigée par ceux qui la font vivre, il ne peut y avoir de désir, de lutte par procuration. En tout cas, le syndicalisme que nous défendons, c’est la construction d’un rapport de force qui engage nécessairement les intéressés, on ne peut pas se substituer à eux.
Le comité par exemple aurait pour fonction de faire vivre l’esprit du mouvement, discuter, innover, diffuser des infos, créer des relais locaux.
Quand on a circulé dans les services, on a constaté que certains TS étaient isolés voir même des services entiers se sentaient isolés face aux comportements très autoritaires de certains élus d’arrondissement. C’est là que le comité pourrait voir immédiatement comment des salariés en lutte plus forts dans des services et plus organisés pourraient débarquer pour imposer un rapport de force favorable. L’action collective du syndicalisme, c’est la solidarité dans la lutte.
SUR LA QUESTION DES REVENDICATIONS NATIONALES
Aujourd’hui, on est tous ASE, on demande la catégorie A pour tout le monde !
Il faut parler des grandes réformes de notre profession, on devient de plus en plus les guichetiers de la mairie de Paris.
On ne sait pas valoriser notre profession et nous avons une responsabilité par rapport aux jeunes que l’on reçoit.
Il est important qu’on apprenne à mettre en valeur ce qu’on fait au quotidien.
On doit se demander si on n’est pas utilisé comme régulateurs sociaux. Comment on se situe par rapport au logement par exemple, comment on aide les gens à être autonomes, par rapport aux groupes comme le DAL, ceux qui font office de méchants etc…mais nous aussi on peut être considérés comme les méchants.
Comment on peut réfléchir à ça et qu’est ce qui peut nous aider à ça ? On n’est pas que des exécutants et il faut arrêter de croire qu’on est des responsables.
Nous avons notre rôle à jouer dans l’évaluation des personnes. Il faut nous demander ce qu’on nous fait jouer et ce que nous font porter les politiques. Par exemple, en cas d’incendie d’hôtel, qu’est qu’on porte en tant qu’équipe ?
Il faut parler des grandes réformes de notre profession, on devient de plus en plus les guichetiers de la mairie de Paris.
On ne sait pas valoriser notre profession et nous avons une responsabilité par rapport aux jeunes que l’on reçoit.
Il est important qu’on apprenne à mettre en valeur ce qu’on fait au quotidien.
On doit se demander si on n’est pas utilisé comme régulateurs sociaux. Comment on se situe par rapport au logement par exemple, comment on aide les gens à être autonomes, par rapport aux groupes comme le DAL, ceux qui font office de méchants etc…mais nous aussi on peut être considérés comme les méchants.
Comment on peut réfléchir à ça et qu’est ce qui peut nous aider à ça ? On n’est pas que des exécutants et il faut arrêter de croire qu’on est des responsables.
Nous avons notre rôle à jouer dans l’évaluation des personnes. Il faut nous demander ce qu’on nous fait jouer et ce que nous font porter les politiques. Par exemple, en cas d’incendie d’hôtel, qu’est qu’on porte en tant qu’équipe ?
PROPOSITION
Il est possible d’envisager un dispositif de réflexion et de formation pour la profession, ceci pourrait se mettre en place dans le cadre syndical. Le syndicat peut donner du temps, des moyens et des ressources pour aider à construire un appareil dans lequel des TS volontaires pourraient s’inscrire pour construire un discours personnel sur la profession, ses difficultés, ses enjeux ou de la formation organisée par eux-mêmes et pour eux-mêmes. Les 12 jours d’éducation ouvrière sont très peu utilisés par les TS.
Le 26 sept. prochain, on discute de l’IFRTS au coefficient 5, ensuite on parle de lutte, à nous de savoir si on continue la lutte ou pas.
Il faut envisager le paiement des journées de grève, est-ce possible ?
En tout cas, c’est parfaitement légitime. Dès lors que la mairie reconnaît le mouvement et dit donner satisfaction comme elle le prétend, elle légitimise l’action qui a conduit à cela ; Il est donc normal que les salariés qui ont fait les frais d’une grève pour quelque chose que la mairie reconnaît soient remboursés.
D’autant plus que les miettes accordées couvrent à peine les jours de grèves effectués.
Il faut envisager le paiement des journées de grève, est-ce possible ?
En tout cas, c’est parfaitement légitime. Dès lors que la mairie reconnaît le mouvement et dit donner satisfaction comme elle le prétend, elle légitimise l’action qui a conduit à cela ; Il est donc normal que les salariés qui ont fait les frais d’une grève pour quelque chose que la mairie reconnaît soient remboursés.
D’autant plus que les miettes accordées couvrent à peine les jours de grèves effectués.
POINTS A PORTER A LA DISCUSSION POUR L'AG INTERSYNDICALE DU 26 09 08
1. IFRTS au coefficient 5
2. La NBI pour les TS
3. Discussion et réponse au communiqué de la Mairie
4. Augmentation du taux d’avancement
5. Révision des critères d’avancement
6. Mise en place d’un comité de coordination de la lutte
7. Revendication nationale
8. Réflexion sur la profession et mise en place d’un groupe de travail
9. Paiement des journées de grèves
10. Temps minimum dans les échelons
11. Reconnaissance de la qualité de personnel itinérant pour le remboursement total et automatique de la carte orange