Drôle de cinéma en stéréo
Calendrier
Sites pilotes à compter du 4ème
trimestre 2013 :
- 20ème et 10ème sections
- PSA Chemin Vert
- Paris Domicile Nord Est
Extension à tous les sites et
progressivement à compter du 1er trimestre 2014.
Une commande de la Mairie de Paris pour
réduire les coûts
La feuille de route de la SDIS,
toujours dans le cadre de la démarche qualité et de la
labellisation comporte un volet GED (gestion électronique des
documents) baptisé GEODES au CASVP.
Cette gestion prévoit donc l'archivage
électronique des pièces justificatives des dossiers d'aide sociale.
C'est donc le «piteux» onglet
des pièces justificatives actuel qui va être revu.
Des scanners vont donc remplacer les
photocopieuses et théoriquement engendrer des économies de papier
et d'espace de stockage.
Si les agents attendent :
- une simplification de la saisie des pièces justificatives ;
- une consultation améliorée ;
- ils craignent avant tout une augmentation de la fatigue visuelle, puisque tout va se passer maintenant à l'écran alors que jusqu'ici la consultation des justificatifs sur papier permettait un repos visuel.
Attention les yeux !
Depuis l'informatisation des aides,
depuis le développement du travail sur écran, les agents ont tous
notés l'apparition de troubles visuels plus ou moins importants
selon la fréquence de ce travail.
Il va donc falloir à l'avenir utiliser
2 écrans puisque GEODES à elle seule va en accaparer un. Il faudra
donc jongler de l'un à l'autre et il est clair que la fatigue va
s'accroître.
Ce point doit être particulièrement
pris en compte et surveillé.
Les pauses notamment devront être
multipliées et adaptées à cette nouvelle technique de gestion des
dossiers.
Quant à l'usager, il aura bien du mal
à trouver sa place entre 2 écrans, surtout dans les établissements
aux locaux inadaptés où déjà un seul écran occupe toute la place
sur le bureau !
Il va donc falloir être extrêmement
vigilant et si une nouvelle usine à gaz tel l'onglet pièces
justificatives actuel venait à être imposée aux agents dire tout
simplement non et boycotter le système.
La CGT engage donc les agents des sites
pilotes à faire remonter au plus vite toutes les incohérences et
les dysfonctionnements qui apparaîtront.