Après 6
ans de quasi harcèlement envers la profession infirmière pour
forcer à l’adhésion, l’ONI a fait face à un taux record
d’abstention lors des dernières élections des conseillers
départementaux du mois d’avril dernier.
Rétablissons
la vérité des participations et du taux d’abstention.
Lors des
dernières élections de 2008, un total de 498 020 Infimier-ères
Diplomé-es d’Etat (inscrit-es au fichier ADELI) ont été
appelé-es à voter.
Le taux
d’abstention avait déjà démontré à l’époque un refus de cet
Ordre, la participation n’ayant été que de 13%, ce qui correspond
à 68 370 infirmièr-es.
En 2014,
sur un total de 595 594 IDE (recensement de la DRESS ), c’est
seulement 29 547 infirmier-es qui ont voté cette fois-ci, soit moins
de 5% de la profession infirmière.
La CGT
avec d’autres organisations a appelé au boycott de ces élections
ordinales départementales, et continue sa campagne contre
l’adhésion.
Les
résultats confirment notre position et les salarié-es nous
soutiennent dans ces démarches.
Nous
nous félicitons du peu d’intérêt manifesté par les
professionnels ordinés envers leur propre Ordre !
Cela
démontre que beaucoup d’entre eux ont été contraints et forcés
d’adhérer. Ces élections nous prouvent que l’Ordre n’est pas
représentatif de la profession.
De
surcroît, dans certains départements, il n’y a pas eu de candidat
dans certains collèges, et dans une immense majorité de
départements, il suffisait d’être candidat pour être élu-e.
L’intersyndicale
attend avec empressement la suppression de l’ordre IDE comme celle
des autres Ordres, ainsi que le redéploiement de ses missions vers
les services de l’État.
La
farce a assez duré !
Il faut
s’atteler à proposer une loi de suppression des Ordres
paramédicaux qui désengage les infirmier-es qui se sont inscrit-es
sous la menace de leur direction ou face aux injonctions de l’ONI.
Il faut
réaffecter les salarié-es des Ordres au sein des Agencess
Régionales de Santé pour des missions qui viennent en aide aux
infirmier-es, aux masseurs-kinésithérapeutes et aux
pédicures-podologues.
Plus que
jamais, la CGT aux cotés des salarié-es, reste mobilisée pour la
suppression des Ordres paramédicaux.