A l'heure actuelle, l'ouverture d'un
nouveau restaurant solidaire fait l'objet du versement d'une prime
exceptionnelle (920€).
Dans la fonction publique hospitalière,
une indemnité exceptionnelle de mobilité est versée aux agents dès
lors qu'une opération de modernisation entraîne un changement de
lieu de travail (décret 2001-353 du 20 avril 2011).
Au CASVP, pour l'ouverture de nouvelles
EHPAD ou la réhabilitation d'anciennes nécessitant un transfert de
personnel pour travaux, rien n'est prévu.
Non seulement, les agents sont tenus de
participer au déménagement, doivent subir les contraintes
inhérentes à un déplacement, mais ne reçoivent aucune
indemnité...
Le travail le dimanche et les jours fériés est
sous-payé !
Le travail le dimanche on en parle beaucoup. Les agents des
EHPAD du CASVP sont tenus de travailler les dimanches et jours fériés, ils
perçoivent une indemnité de 47€ pour 8 heures de travail un dimanche ou jour
férié, c'est très peu compte tenu des contraintes. Cette indemnité doit être
revalorisée.
La prime de service des soignants des
EHPAD est bloquée !
Les agents soutenus par la CGT ont dit
et répété notamment dans les EHPAD qu'ils attendent une
reconnaissance du travail difficile qu'ils fournissent par
l’amélioration des conditions de travail (embauche), une
augmentation des primes, l’attribution de la NBI, le respect des
choix de congés déposés et des plannings affichés....
Depuis des lustres l'enveloppe dédiée
à la prime de service des soignants des EHPAD est invariablement
bloquée à 7,5% du traitement brut.
NBI, NBI, NBI, NBI, NBI...
Les agents des EHPAD perdent du pouvoir
d'achat quand paradoxalement la charge de travail augmente partout.
Ils subissent de plein fouet les conséquences d'une crise qui lamine
la valeur travail que la maire de Paris ne reconnaît pas.
Un exemple concret, c'est la non
attribution de la NBI aux soignants
Les agents des EHPAD du CASVP
travaillent dur, dans des conditions difficiles.
Il y a un vrai décalage au niveau des
primes entre les agents des EHPAD du CASVP alignés sur le statut de
la Fonction Publique Hospitalière et les autres catégories de
personnel.
L’harmonisation des primes entre les
sections et les EHPAD mise en place en janvier 2010 pour les
personnels administratifs, sociaux et techniques l’a démontrée.
L’attribution de la NBI aux soignants
doit permettre de limiter la casse.
Pour les mêmes fonctions, à
l'hospitalière ils perçoivent cette bonification.
Les personnels soignants sont les boucs
émissaires de la politique gouvernementale et municipale :
► par la diminution des dépenses
publiques,
► par la mise en place de la
convergence tarifaire,
► par une coupe drastique de la
dotation soin,
► par des suppressions de poste d'IDE
non compensées par des postes d'aides soignants alors que ceux ci
doivent maintenant effectuer leurs tâches.
Les soignants n'ont bénéficié en
2014 et ne vont bénéficier en 2015 d'aucune revalorisation
indiciaire. Leurs primes sont bloquées depuis des dizaines d'années
à 7,5% du salaire.
Cet effondrement de leur pouvoir
d’achat s’ajoute aux nombreuses pertes subies les années
précédentes.
S'ils sont alignés sur le
régime indemnitaire de la fonction publique hospitalière,
c'est pour le pire puisqu'ils sont écartés de la bonification d'un
an pour 10 ans de service, mais aussi de la NBI (46€/mois)...
Nous attendons toujours... une réponse
circonstanciée et motivée sur le pourquoi il y a un refus
d'attribution de la NBI aux soignants.
Mme Liliane CAPELLE s'était engagée à
ce sujet, Mme Olga TROSTIANSKY aussi...
La réponse n'est jamais parvenue parce
que la mairie de Paris ne peut pas justifier politiquement que les
soignants du CASVP soient écartés du bénéfice de la NBI.
La CGT réitère donc sa demande
d'attribution de la NBI aux soignants du CASVP.
C'est vital, nécessaire, urgent et
légitime dans un contexte de blocage du point d'indice, de blocage
des primes, d'une grille salariale de la catégorie C totalement
obsolète où les échelles 4 et 5 sont dévorées un peu plus à
chaque hausse du SMIC avec pour conséquences des avancements de
grade qui ne veulent plus dire grand chose et que vous limitez encore
en imposant des ratios très faibles que nous qualifierons de
misérables.
Pour La CGT, la question de la
reconnaissance de la valeur travail des soignants des EHPAD est
essentielle. Cette reconnaissance passe par l'attribution de la NBI !
Le projet d'EHPAD Hôpital Broussais
Madame l’adjointe au maire, nous vous demandons avec une
insistance particulière de recevoir au plus vite une délégation CGT représentant
l’ensemble des personnels des EHPAD afin d'examiner les solutions à apporter
pour régler au mieux et définitivement leur situation indemnitaire.
Dans l’attente d’une prompte réponse, nous vous prions
d’agréer, Madame l’adjointe au maire, l’expression de notre considération
distinguée.
Le projet d'EHPAD Hôpital Broussais