★ EHPAD - Communiqué de la CGT CASVP suite aux mesures annoncées par la ministre de la santé Agnès Buzyn le 20 novembre 2019 ★

Agnès Buzyn ministre de la santé

Pourquoi la grève s’impose
 le 5 décembre 2019 ? 

Le premier ministre, Edouard Philippe, et la ministre de la santé, Agnès Buzyn ont présenté, mercredi 20 novembre, un plan d’urgence pour l’hôpital public, après des années de restrictions budgétaires.




Face à une mobilisation exceptionnelle dans la durée des personnels hospitaliers, le gouvernement vient de réagir à son plus haut niveau par des mesures qui touchent l’ensemble des catégories professionnelles des établissements hospitaliers dont les Ehpad.

La CGT vient de saisir la direction générale et la Vice-présidente du Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris afin d’évoquer les modalités de mise en place de ces mesures au Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris.

Dans ce moment particulier où nos droits à la retraite vont être démolis, si la réforme des retraites en cours était adoptée, il est indispensable que les organisations syndicales qui défendent les droits des salariés soient pleinement soutenues par les agents.

Le 5 décembre, il ne faudra pas faire profil bas, mais lever la tête bien haute pour dire au gouvernement et à notre employeur la Maire de Paris que nous ne sommes pas résignés, mais combatifs ?

Au CASVP, les personnels soignants attendent depuis des lustres l’attribution de la NBI (46€ mensuels), le moment est venu de réclamer notre dû.

La CGT demande dès maintenant à la Maire de Paris, la mise à l’ordre du jour du comité technique du Centre d’Action Sociale du 29 novembre 2019 un point sur « l’amélioration des conditions de travail dans les Ehpad du CASVP et pour une valorisation des fonctions de soignant qui passe par l'attribution immédiate de la NBI».


TOUS EN GRÈVE GÉNÉRALE DÉS LE 5 DÉCEMBRE 2019  

Le courrier adressé à la direction du CASVP 
et à la Vice-Présidente du comité technique qui se réunira le 29/11/2019

Paris, le 21 novembre 2019
Madame Léa Filoche
Adjointe à la Maire de Paris
Vice présidente du comité technique du Centre d’Action Sociale
Madame Florence Pouyol
Directrice générale du Centre d’Action Sociale

Mesures Buzyn en direction des personnels soignants

Madame l’adjointe à la Maire de Paris, Madame la directrice générale,

Face à une mobilisation exceptionnelle dans la durée des personnels hospitaliers, le gouvernement vient de réagir à son plus haut niveau par des mesures qui touchent l’ensemble des catégories professionnelles des établissements hospitaliers, dont les Ehpad.

Le premier ministre, Edouard Philippe, et la ministre de la santé, Agnès Buzyn ont présenté, mercredi 20 novembre, un plan d’urgence pour l’hôpital public, après des années de restrictions budgétaires.

Parmi les mesures annoncées
  • Une prime annuelle de 800 euros net pour les infirmiers et aides-soignants qui gagnent moins de 1900 euros par mois.
  • La reconnaissance de la situation spécifique de Paris et de la petite couronne évoquant des «sujétions », comme le logement ou la garde des enfants, qui « pèsent de manière déraisonnable dans le pouvoir d’achat de certains soignants ».
  • Une prime de 300 euros annuels qui « pourra bénéficier à 600.000 professionnels de santé ». La ministre de la Santé a aussi promis de revaloriser la prime d’engagement dans la carrière hospitalière.
  • Une prime de 100 euros net chaque mois pour les aides-soignants en gériatrie dès 2020.
  • Une amélioration du départ à la retraite de l’ensemble des aides-soignants, en créant « un grade de débouché en catégorie B », pour leur permettre de partir à la retraite dans de meilleures conditions.
  • Une augmentation massive de la présence des personnels auprès des aînés dans les EHPAD
  • Un recrutement et le développement de personnel infirmier la nuit dans les EHPAD.
Nous souhaitons vous rencontrez rapidement afin d’évoquer la mise en place de ces mesures dans les établissements du Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris et dans un premier temps afin de planifier l’attribution de la NBI (46€/mois) au personnel soignant des Ehpad.

Nous demandons l’inscription à l’ordre du jour du comité technique du 29 novembre 2019 de tout ces points et notamment de la NBI aux soignants.

Recevez, Madame l’adjointe à la Maire de Paris, Madame la directrice générale, nos salutations distinguées.

La CGT du Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris

Extraits de la déclaration d’Agnès Buzyn le 20/11/2019 :

Nous devons reconnaître la situation spécifique de Paris et de la petite couronne, où les coûts de logement sont très élevés … qui pèsent de manière déraisonnable. Nous prévoyons donc d’attribuer de façon pérenne une prime annuelle de 800 euros aux 40 000 infirmiers et aides-soignants qui gagnent moins de 1900 euros mensuels.

Troisième priorité de ce volet attractivité, dans la lignée des travaux récents de Myriam El Khomri : mieux reconnaître le rôle des aides-soignants. En particulier des aides-soignants qui exercent auprès de personnes âgées et qui ont acquis une compétence spécifique en gériatrie ; ceux-ci pourront bénéficier dès 2020 d’une prime de 100 euros nets mensuels. Et nous améliorerons par ailleurs les fins de carrière de l’ensemble des aides-soignants en créant ce qu’on appelle « un grade de débouché » pour leur permettre de partir à la retraite dans de meilleures conditions.