Le résultat aujourd’hui : les locaux sont vétustes et ne correspondent pas aux standards modernes, les conditions de vie des résidents sont dégradées, comme les conditions de travail des agents.
Des économies sur l’essentiel, et particulièrement sur la sécurité sanitaire des résidents et des agents qui ont dû se débrouiller au début de l’épidémie avec des protections rationnées, dans des locaux mal ventilés, mal entretenus, laissant se propager le virus avec les conséquences que l’on connaît : de nombreux décès parmi les résidents, et 3 parmi nos collègues.
Mme Hidalgo entend ainsi se débarrasser d'une maison de retraite médicalisée publique avec 257 agents et 298 lits, sans consultation préalable des élus parisiens. La fermeture de l’EHPAD « le Cèdre bleu » à Sarcelles en novembre 2015 résonne dans toutes les mémoires.
Cachan, c’est un site exceptionnel, un terrain foncier énorme à 15mn du centre de Paris. La Ville justifie la fermeture progressive de l’EHPAD par le taux d’occupation des chambres, passé à 75%, par l’inadaptation et la vétusté des locaux. Conséquence immédiate : la suppression de 50 postes budgétaires.
Le projet présenté à la surprise générale prévoit de stabiliser l’occupation à son niveau actuel, puis à terme de construire un EHPAD neuf d’une capacité de 100 à 150 lits (soit 2 à 3 fois moins que les capacités actuelles), avant de démolir les bâtiments actuels et de vendre une partie du terrain pour boucler le financement.
Pour la CGT, c’est inacceptable ! Dans un contexte de vieillissement de la population et de chômage de masse, la nécessaire amélioration des conditions de vie et de travail en EHPAD ne peut justifier les suppressions de poste. Ce n’est pas aux agents de payer pour les errements de la Ville, qui a laissé pourrir les bâtiments.
Paris, sa région, la France, ont besoin d’un secteur public du 4ème âge de qualité, ont besoin d’emplois utiles à la collectivité.
Pour l’heure, le CASVP attend qu’une cinquantaine d’agents manifestent leurs souhaits de mutation ou de départ en retraite. Pour certains, qui arrivent de sites récemment fermés (Jardin des plantes, Baudemons), c’est le traitement boule de flipper. Le CASVP pense pouvoir recaser tout le monde, même les contractuels, tant il y a de postes vacants. Pour combien de temps ?
Dans un contexte de vieillissement de la population et de chômage de masse, la nécessaire amélioration des conditions de vie et de travail en EHPAD ne peut justifier les suppressions de poste. Ce n’est pas aux agents de payer pour les errements de la Ville, qui a laissé pourrir les bâtiments.
Paris, sa région, la France, ont besoin d’un secteur public du 4ème âge de qualité et besoin d’emplois utiles à la collectivité.
La CGT demande la communication d’un calendrier précis concernant l’avenir de Cachan et les intentions réelles de la mairie. Nous ne pouvons pas vous entendre dire « c’est à l’étude ».
Nous ne pouvons pas croire que la Ville « ferme » Cachan sana avoir réfléchi à l’avenir du site et des agents.
Par le passé, le CASVP pilotait une école d’infirmière qui fait cruellement défaut à ce jour et la situation va s’aggraver dans les années à venir.
La CGT demande à la ville de Paris l’ouverture d’une école d’IDE au CASVP qui permettrait entre autres un recrutement qui sinon va devenir de plus en plus problématique.
C’est le moment d’être ambitieux, après il sera trop tard.
En octobre 2021, la mairie de Paris envisage donc de raser « Cousin de Méricourt »
pour y rebâtir un EHPAD de capacité 2 à 3 fois inférieure.
Mme Hidalgo entend ainsi se débarrasser d'une maison de retraite médicalisée publique avec 257 agents et 298 lits, sans consultation préalable des élus parisiens. La fermeture de l’EHPAD « le Cèdre bleu » à Sarcelles en novembre 2015 résonne dans toutes les mémoires.
La CGT reste fermement opposée au désengagement de la ville de Paris,
qui ne peut que favoriser des intérêts privés et la spéculation.
Cachan, c’est un site exceptionnel, un terrain foncier énorme à 15mn du centre de Paris. La Ville justifie la fermeture progressive de l’EHPAD par le taux d’occupation des chambres, passé à 75%, par l’inadaptation et la vétusté des locaux. Conséquence immédiate : la suppression de 50 postes budgétaires.
Le projet présenté à la surprise générale prévoit de stabiliser l’occupation à son niveau actuel, puis à terme de construire un EHPAD neuf d’une capacité de 100 à 150 lits (soit 2 à 3 fois moins que les capacités actuelles), avant de démolir les bâtiments actuels et de vendre une partie du terrain pour boucler le financement.
Au total, ce seront donc environ 150 emplois publics qui seront détruits.
Paris, sa région, la France, ont besoin d’un secteur public du 4ème âge de qualité, ont besoin d’emplois utiles à la collectivité.
Pour l’heure, le CASVP attend qu’une cinquantaine d’agents manifestent leurs souhaits de mutation ou de départ en retraite. Pour certains, qui arrivent de sites récemment fermés (Jardin des plantes, Baudemons), c’est le traitement boule de flipper. Le CASVP pense pouvoir recaser tout le monde, même les contractuels, tant il y a de postes vacants. Pour combien de temps ?
Au comité technique du 11 octobre 2021, la CGT est intervenue sur l’avenir de Cachan
Dans un contexte de vieillissement de la population et de chômage de masse, la nécessaire amélioration des conditions de vie et de travail en EHPAD ne peut justifier les suppressions de poste. Ce n’est pas aux agents de payer pour les errements de la Ville, qui a laissé pourrir les bâtiments.
Paris, sa région, la France, ont besoin d’un secteur public du 4ème âge de qualité et besoin d’emplois utiles à la collectivité.
La CGT demande la communication d’un calendrier précis concernant l’avenir de Cachan et les intentions réelles de la mairie. Nous ne pouvons pas vous entendre dire « c’est à l’étude ».
Nous ne pouvons pas croire que la Ville « ferme » Cachan sana avoir réfléchi à l’avenir du site et des agents.
Par le passé, le CASVP pilotait une école d’infirmière qui fait cruellement défaut à ce jour et la situation va s’aggraver dans les années à venir.
La CGT demande à la ville de Paris l’ouverture d’une école d’IDE au CASVP qui permettrait entre autres un recrutement qui sinon va devenir de plus en plus problématique.
C’est le moment d’être ambitieux, après il sera trop tard.