Après une piteuse expérience d’externalisation, la direction du CASVP sous la pression de la CGT a remis les pieds sur terre en mettant fin au contrat avec le CMIE (Centre Médical Inter Entreprise) à partir du 1er octobre 2021.
Une nouvelle convention a été signée avec le Service de Médecine Préventive de la Ville de Paris depuis le 1/10/2021
► Évaluer les risques sanitaires et mettre en œuvre des actions de prévention ainsi que des méthodes de travail garantissant un meilleur niveau de protection de la santé (adaptation des postes, des techniques et des rythmes de travail à la santé physique et mentale, notamment en vue de préserver le maintien dans l’emploi des salariés) ;
► Se déplacer dans les services pour constater la dégradation des conditions de travail ;
► Assurer la protection des agents contre les risques d'accidents de service ou de maladie professionnelle ;
► Contrôler les nouvelles organisations de travail qui se mettent en place ;
► Assurer régulièrement les visites de surveillance médicale et de dépistage des maladies, notamment professionnelles…
Les exemples des errances du CMIE ne manquaient pas : Aucun médecin du travail ne s’est déplacé à l’Ehpad Cousin de Méricourt, ni lors de l’annonce du 1er cas contact, ni lors de l’annonce du 1er agent contaminé, ni lors de l’annonce du décès du Covid 19 de notre collègue aide-soignante, ni après non plus…
Les médecins de prévention ont pourtant un rôle essentiel à jouer pour préserver la santé des agents face aux souffrances physiques et mentales au travail qui résultent des mauvaises conditions de travail liées au manque d’emploi, de moyens, de l’intensification du travail.
La direction du CASVP ne doit pas oublier que les services (EHPAD, CAS d’arrondissement, SSP, Centres d’hébergement, SAAD, PSA, Restaurants solidaires, Émeraude…) fonctionnent grâce au professionnalisme des agents. Nos conditions de travail (horaires décalés, service continu, accueil d’un public en grande précarité...) impactent fortement notre vie familiale.
Les horaires décalés, le service continu, l’accueil du public... ne sont pas sans incidences et sans risques sur nos vies familiales et le médecin du travail à des responsabilités sur ces points.
Elle doit agir dans une dynamique de prévention des risques liés aux mauvaises conditions de travail.
Il existe au Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris deux médecines :
► La médecine de contrôle (ou statutaire) 7, rue Watt 75013 01 42 76 58 00. Elle est au service de l’employeur. Au CASVP, c’est la médecine de contrôle qui organise la visite médicale d’admission et vérifie l’aptitude au poste (article 10 du décret n°87-602 du 30 juillet 1987). Elle contrôle les arrêts maladie, les accidents de travail et peut accorder un 1/2 temps thérapeutique à la demande de l’agent…
► La médecine préventive (ou du travail) est au service des personnels. Elle doit protéger la santé des salariés par une démarche tout à la fois préventive et curative. Elle doit permettre à chacun de travailler, quel que soit son état de santé. La médecine préventive n’est pas une médecine de sélection.
Lorsqu’il apparaît que le poste ou les conditions de travail peuvent avoir des conséquences néfastes sur la santé des agents, le médecin du travail est habilité à proposer des mesures préventives et des aménagements de poste car c’est le poste qui doit s’adapter aux capacités physiques et non l’inverse.
Le médecin du travail a pour devoir, dans le cadre d’une obligation de moyens, de rendre le risque visible, de le signaler et dès lors qu’il établit le lien entre l’altération de la santé et le travail, de proposer des mesures individuelles et collectives de prévention susceptibles de prévenir les effets du risque et éventuellement d’assurer au travailleur les éléments médicaux et de traçabilité susceptibles d’assurer son droit à une réparation.
Si le médecin ne se donne pas les moyens d’aboutir et si notamment il ne trace pas le risque et le lien entre la santé et le travail, mais aussi s’il s’abstient de rendre visible ses constats collectifs, il peut avoir à en répondre personnellement et pénalement.
► Tous les salariés doivent pouvoir demander à rencontrer le médecin du travail sur leur temps de travail dès qu’ils en ressentent le besoin. Ils peuvent aussi demander qu’il se déplace sur le lieu de travail pour effectuer des constatations. C’est un droit fondamental qui ne doit être ni limité, ni contrôlé…
Nous sommes ici dans la vraie vie, loin de la démarche qualité, de la labellisation, des plans de performance, des contrats d’objectifs, des réorganisations, des mutualisations, de la polyvalence imposée et autres inventions qui n’ont fait que nuire aux salariés depuis leur mise en place. L'objectif de la CGT, le seul l’unique, c’est le bien-être au travail des salariés.
Nous l’avons dit, nous l’avons répété, nous le redirons sans cesse, "seule une meilleure qualité de vie au travail, améliore la qualité du travail..." parce qu’il n’est pas question pour nous de perdre notre vie à la gagner.
Ne pas hésiter à saisir la CGT, par téléphone (01 53 80 97 60), par courriel ou en utilisant l’alerte CGT (suivre ce lien...) Voir aussi le dossier sur les visites médicales au CASVP (suivre ce lien...)
Service de Médecine Préventive de la Ville de Paris (SMP)
Centre Edison, 44, rue Charles Moureu 75013 Paris
Prise de RV par l'intermédiaire de votre SLRH ou directement si vous ne souhaitez pas passer par votre SLRH au 01 44 97 86 40
En cas de difficultés pour obtenir un RV ou pour signaler un dysfonctionnement appelez la CGT 01 53 80 97 60
La crise sanitaire a révélé les graves carences de la médecine préventive qui n’a pas rempli les missions essentielles qui relevaient de sa compétence :
► Évaluer les risques sanitaires et mettre en œuvre des actions de prévention ainsi que des méthodes de travail garantissant un meilleur niveau de protection de la santé (adaptation des postes, des techniques et des rythmes de travail à la santé physique et mentale, notamment en vue de préserver le maintien dans l’emploi des salariés) ;
► Se déplacer dans les services pour constater la dégradation des conditions de travail ;
► Assurer la protection des agents contre les risques d'accidents de service ou de maladie professionnelle ;
► Contrôler les nouvelles organisations de travail qui se mettent en place ;
► Assurer régulièrement les visites de surveillance médicale et de dépistage des maladies, notamment professionnelles…
Les exemples des errances du CMIE ne manquaient pas : Aucun médecin du travail ne s’est déplacé à l’Ehpad Cousin de Méricourt, ni lors de l’annonce du 1er cas contact, ni lors de l’annonce du 1er agent contaminé, ni lors de l’annonce du décès du Covid 19 de notre collègue aide-soignante, ni après non plus…
Les médecins de prévention ont pourtant un rôle essentiel à jouer pour préserver la santé des agents face aux souffrances physiques et mentales au travail qui résultent des mauvaises conditions de travail liées au manque d’emploi, de moyens, de l’intensification du travail.
Réglementairement, le médecin de prévention doit consacrer à sa mission en milieu de travail,
au moins le 1/3 du temps dont il dispose.
Les horaires décalés, le service continu, l’accueil du public... ne sont pas sans incidences et sans risques sur nos vies familiales et le médecin du travail à des responsabilités sur ces points.
La médecine du travail doit jouer un rôle primordial
pour préserver notre santé au travail.
Elle doit agir dans une dynamique de prévention des risques liés aux mauvaises conditions de travail.
Il existe au Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris deux médecines :
► La médecine de contrôle (ou statutaire) 7, rue Watt 75013 01 42 76 58 00. Elle est au service de l’employeur. Au CASVP, c’est la médecine de contrôle qui organise la visite médicale d’admission et vérifie l’aptitude au poste (article 10 du décret n°87-602 du 30 juillet 1987). Elle contrôle les arrêts maladie, les accidents de travail et peut accorder un 1/2 temps thérapeutique à la demande de l’agent…
► La médecine préventive (ou du travail) est au service des personnels. Elle doit protéger la santé des salariés par une démarche tout à la fois préventive et curative. Elle doit permettre à chacun de travailler, quel que soit son état de santé. La médecine préventive n’est pas une médecine de sélection.
"Éviter toute altération de la santé du fait du travail" est une obligation de l’employeur.
Lorsqu’il apparaît que le poste ou les conditions de travail peuvent avoir des conséquences néfastes sur la santé des agents, le médecin du travail est habilité à proposer des mesures préventives et des aménagements de poste car c’est le poste qui doit s’adapter aux capacités physiques et non l’inverse.
Le médecin du travail a pour devoir, dans le cadre d’une obligation de moyens, de rendre le risque visible, de le signaler et dès lors qu’il établit le lien entre l’altération de la santé et le travail, de proposer des mesures individuelles et collectives de prévention susceptibles de prévenir les effets du risque et éventuellement d’assurer au travailleur les éléments médicaux et de traçabilité susceptibles d’assurer son droit à une réparation.
Si le médecin ne se donne pas les moyens d’aboutir et si notamment il ne trace pas le risque et le lien entre la santé et le travail, mais aussi s’il s’abstient de rendre visible ses constats collectifs, il peut avoir à en répondre personnellement et pénalement.
► Tous les salariés doivent pouvoir demander à rencontrer le médecin du travail sur leur temps de travail dès qu’ils en ressentent le besoin. Ils peuvent aussi demander qu’il se déplace sur le lieu de travail pour effectuer des constatations. C’est un droit fondamental qui ne doit être ni limité, ni contrôlé…
Nous sommes ici dans la vraie vie, loin de la démarche qualité, de la labellisation, des plans de performance, des contrats d’objectifs, des réorganisations, des mutualisations, de la polyvalence imposée et autres inventions qui n’ont fait que nuire aux salariés depuis leur mise en place. L'objectif de la CGT, le seul l’unique, c’est le bien-être au travail des salariés.
Nous l’avons dit, nous l’avons répété, nous le redirons sans cesse, "seule une meilleure qualité de vie au travail, améliore la qualité du travail..." parce qu’il n’est pas question pour nous de perdre notre vie à la gagner.
Ne pas hésiter à saisir la CGT, par téléphone (01 53 80 97 60), par courriel ou en utilisant l’alerte CGT (suivre ce lien...) Voir aussi le dossier sur les visites médicales au CASVP (suivre ce lien...)
Médecine statutaire et de contrôle 7, rue Watt 75013 01 42 76 58 00