★ Décidons où doit aller l'argent de notre travail - Les 32 heures c'est possible et c'est urgent !


Jeudi 5 octobre, nous étions plus de 160 000 à défiler dans les rues pour de meilleurs salaires et pour la défense de nos emplois.

Gouvernement et patronat, toujours dans l’anticipation quant il s’agit de social, n’avaient pas attendu de compter le nombre de manifestants pour exprimer cette fin de non-recevoir : il n’y a plus d’argent !

La veille pourtant s’étalait à la Une des journaux un nouveau scandale. Des sommes d’agent à donner le tournis placées dans les paradis fiscaux.



Des milliards de dollars, produit de notre travail, détournés de la solidarité nationale et du fisc.

Aucun des manifestants ne figure sur la liste des voleurs divulguée par la presse… Ouf !

Un nouveau scandales financiers qui dit où partent nos augmentations de salaire… qui démontre que le concept de « ruissellement », cher à notre président, est un vilain mensonge.

Embarras des cercles du pouvoir face à cette nouvelle affaire.

Timide indignation et quelques nouvelles promesses.

Côté salariés, l’étincelle n’a pas encore jailli… tout se passe comme s’ils assistaient à un fait divers de plus.

Fatalisme, sentiment de ne pas avoir de prise sur ces événements, difficultés du quotidien… quelle qu'en soit la raison, la faiblesse de la réaction interroge.

Encore un exemple qui démontre que dévoiler et dénoncer ces détournements ne suffit pas.

Ces révélations sont un fabuleux prétexte pour aller à la rencontre de nos collègues de travail pour les faire s’exprimer sur leurs besoins.

Que les augmentation de salaires sont nécessaires et possibles, que la meilleure façon de mettre fin à ces escroqueries en bande de patrons organisée est de mieux répartir les richesses pour qu'elles répondent aux biens communs de toute la société.

Les 32 heures c'est possible et c'est urgent !