Conseil d’Administration du Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris - dispositions statutaires

C’est le code de l’action sociale et des familles qui fixe les dispositions particulières d’organisation et de fonctionnement du Centre d’action sociale de la Ville de Paris. Le Centre d’action sociale de la Ville de Paris (CASVP) constitue la transposition d’un organisme existant dans les autres communes : le Centre communal d’action sociale (CCAS).

Comme tous les établissements publics, le CASVP dispose d’un patrimoine et d’un budget propre. Le CASVP assure également lui-même le recrutement de ses personnels.

Le CASVP est géré par un conseil d’administration présidé par le Maire de Paris, il se réunit une fois par trimestre, il est dirigé par un directeur général. Ce dernier, nommé par le Maire de Paris, a notamment la possibilité d’accorder des aides financières d’urgence aux personnes en difficultés, dans la limite de 3% du crédit ouvert à cet effet.

Le centre d'action sociale de la Ville de Paris est organisé autour de quatre sous directions.

Directrice Générale
Laure de la BRETECHE

Directeur Adjoint
Sylvain MATHIEU

Sous direction des services aux Parisiens retraités
Diane PULVENIS

Sous direction des Interventions sociales
Christine LACONDE

Sous direction de la Solidarité et de la Lutte contre l'exclusion
Marie-Charlotte NOUHAUD

Sous direction des Ressources
Sylvain MATHIEU

Sous direction des Moyens
Bernard BONNASSIEUX

Organe communal chargé des questions sociales, le CASVP travaille également en étroite concertation avec les services de la Direction des affaires sanitaires, de la santé et de l’enfance (DASES) qui assument les missions départementales de la commune de Paris dans le domaine social. Des conventions signées entre ces deux administrations ont permis de rationaliser le partage des rôles.

Dans chacun des 20 arrondissements de Paris, une section du Centre d’action sociale assure le fonctionnement de l’aide sociale, sous l’autorité du conseil d’administration du CASVP.

Chaque section est gérée par un comité de gestion présidé par le maire d’arrondissement. Le comité de gestion comprend également:
- des membres élus par le conseil d’arrondissement (la moitié de l’effectif de chaque conseil), choisis pour un tiers parmi les conseillers de Paris élus dans l’arrondissement et pour les deux tiers restant parmi les conseillers d’arrondissement ;
- des administrateurs bénévoles nommés pour une durée renouvelable de 4 ans, sur proposition du Maire de Paris, par le conseil d’administration du CASVP qui en fixe le nombre pour chaque comité de gestion.

Le comité de gestion se réunit une fois par trimestre ; lors de sa première réunion, il procède à la désignation en son sein d’une commission permanente dont il fixe la composition et qui comprend des membres du conseil d’arrondissement et des administrateurs bénévoles.

Les services de chaque section d’arrondissement sont placés sous l’autorité d’un directeur, nommé par le Maire de Paris sur la proposition du directeur général du CASVP.

Les sections d’arrondissement assurent diverses prestations, aides légales et facultatives. Elles gèrent également les logements, résidences et appartements d’hébergement temporaire pour personnes âgées, ainsi que les restaurants, les clubs ou les centres de santé y attenant.

Le personnel du Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris


L'ensemble des agents œuvre au quotidien, à tous les niveaux et dans tous les domaines de l'action sociale pour venir en aide aux usagers. L'action sociale peut signifier la délivrance des soins, de prestations en espèces, de prestations en nature, d’aides à l'accomplissement des actes de la vie courante, des conseils ou encore un soutien moral.

Le personnel du CASVP est composé :

A) d’agents de DROIT PUBLIC :
- les fonctionnaires titulaires ou stagiaires
- les agents non titulaires (contractuels ou vacataires)

B) d’agents de DROIT PRIVE :
- contrats d’avenir, contrats aidés
- apprentis

A) LES AGENTS DE DROIT PUBLIC

1) LES FONCTIONNAIRES
Les fonctionnaires relèvent du statut général de la fonction publique défini par 4 lois, chacune constituant un des titres du statut :
Les fonctionnaires ne relèvent pas du Code du travail - excepté pour les règles d'hygiène et de sécurité du travail - mais d'un statut qui leur est propre fixant leurs droits et leurs obligations :
la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires (titre I) est applicable à tous les fonctionnaires ;
Les fonctionnaires relèvent du statut général de la fonction publique défini par 3 lois, chacune constituant un des titres du statut :
la loi n° 84-16 du 11 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique de l'Etat (titre II) ;
la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives â la fonction publique territoriale (titre III) ;
la loi n° 86-33 du 9 janvier 1986 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique hospitalière (titre IV).
La loi du 26 janvier 1984 susvisée est applicable aux personnels des administrations parisiennes et du centre d’action sociale de la ville de Paris, sous réserve des dérogations prévues par le décret 94-415 du 24 mai 1994, qui fixe les dispositions statutaires relatives aux personnels des administrations parisiennes en application de l’article 118 de la loi 84-53 du 26 janvier 1984.

Certaines dispositions :

* relèvent de la FONCTION PUBLIQUE TERRITORIALE, pour les congés, le temps partiel, les positions, la notation, la cessation de fonctions, les stagiaires et les non titulaires ;

* relèvent de la FONCTION PUBLIQUE DE L'ETAT, pour l'organisation en corps, le recrutement par concours donnant lieu à l'établissement d'une liste classant les lauréats par ordre de mérite, la formation professionnelle, les droits syndicaux, la hiérarchie des sanctions disciplinaires, l'organisation des commissions administratives paritaires par corps et le mode de désignation des représentants du personnel dans les organismes consultatifs;

* sont SPÉCIFIQUES A PARIS. Ainsi, le conseil de Paris est compétent pour fixer et faire évoluer les statuts particuliers. Le conseil supérieur des administrations parisiennes (CSAP), a compétence pour connaître de toutes questions d'ordre général relatives aux personnels et notamment pour examiner les projets de délibération fixant les statuts particuliers et les classements hiérarchiques. Enfin, en cas de suppression d'emploi, outre le droit au reclassement, les agents qui le refuseraient, ont la possibilité de bénéficier d'une indemnité de départ.

* EXCEPTION :


Les personnels des Centres d'hébergements et de réinsertion sociale (CHRS) et des Centres d’hébergement d’urgence (CHU) relèvent de la Fonction publique hospitalière, loi 86-33 du 9 janvier 1986.

2) LES NON-TITULAIRES

Il s'agit des AGENTS CONTRACTUELS recrutés sur contrat pour une période à durée déterminée (ils seront qualifiés de "non-titulaires").

Leur statut est fixé par le décret n° 88-145 du 15 février 1988 pris pour l'application de l'article 136 de la loi du 26 janvier 1984 modifiée portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale et relatif aux agents non titulaires de la fonction publique territoriale

Il existe également des VACATAIRES recrutés pour une tâche déterminée et payés à la vacation. Ils relèvent comme les fonctionnaires du décret n° 94-415 du 24 mai 1994, mais des textes spécifiques leur sont également applicables (délibérations D.1940 des 20 et 21 décembre 1982 du conseil de Paris) ainsi que des SAISONNIERS recrutés pour 6 mois maximum par an.

B) LES AGENTS DE DROIT PRIVE

Ils ne relèvent pas du décret n° 94-415 du 24 mai 1994 portant dispositions statuaires relatives aux personnels des administrations parisiennes mais sont régis par les dispositions du code du travail et du code de la sécurité sociale.

Le recrutement
Le CAS-VP est un établissement public qui organise des concours de recrutement spécifiques : des concours sur titre d'infirmiers (ères), d'aides soignants (es)… et des concours sur épreuves d'adjoint et de secrétaire administratif…

Le CAS-VP étant une entité juridique distincte de la Ville de Paris, la mobilité vers la Ville s'effectue par voie de détachement.

LISTE DES MEMBRES ELUS DU CONSEIL D’ADMINISTRATION,
(DELIBERATION DU CONSEIL MUNICIPAL EN DATE DES 21 ET 22 AVRIL 2008)


Monsieur Bertrand DELANOE
Maire de Paris
Président du Conseil d'Administration


M. David ALPHAND
Mme Emmanuelle BECKER
Mme Catherine BRUNO
Mme Liliane CAPELLE
Adjointe au Maire de Paris, Chargée des seniors et du lien intergénérationnel
M. Gauthier CARON-THIBAULT
Mme Joëlle CHERIOUX de SOULTRAIT
Mlle Emmanuelle DAUVERGNE
Mme Véronique DUBARRY
Adjointe au Maire de Paris, Chargée des personnes en situation de handicap
Mme Myriam EL KHOMRI
Adjointe au Maire de Paris, Chargée de la protection de l’enfance et de la prévention spécialisée
Mme Marie Thérèse ERRECART
Adjointe au Maire de Paris, Chargée des ressources humaines, de l’administration générale et des relations avec les mairies d’arrondissement
Mme Léa FILOCHE
Mme Martine MERIGOT de TREIGNY
M. Vincent ROGER
Mme Gisèle STIEVENARD
Adjointe au Maire de Paris, Chargée de la politique de la Ville et de l’engagement solidaire
Mme Olga TROSTIANSKY
Adjointe au Maire de Paris, Chargée de la solidarité, de la famille et de la lutte contre l’exclusion

MEMBRES NOMMÉS PAR LE MAIRE DE PARIS
(Décision du maire de Paris en date du 23 avril 2008)
Madame Diane PULVENIS
Responsable du Département de Gériatrie au sein de la Direction de la Politique Médicale de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris.
Madame Catherine AUGUSTE
Assistante sociale et responsable du service social aux particuliers de l’Association pour la Protection, l'Amélioration, la Conservation, la Transformation et l'Entretien des locaux d'habitation de Paris.
Monsieur Yves DEVAUX
Administrateur de la Caisse Régionale d’Assurance Maladie d’Ile-de-France.
Madame Catherine ARNOULT
Administratrice de la Caisse d’Allocations Familiales de Paris.
Monsieur Pierre MONTAVILLE
Directeur de l’Association Monsieur Vincent et représentant de l’Union Régionale Interfédérale des Œuvres et Organismes Privés Sanitaires et Sociaux d'Ile-de-France.
Madame Monique LECLERCQ
Présidente de la Société Amicale et d’Etudes des Administrateurs et Administrateurs adjoints bénévoles du Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris.

En qualité de représentants des associations de la ville qui œuvrent dans le domaine de l’insertion et de la lutte contre les exclusions :
Monsieur Christophe AUXERRE
Secrétaire Général de l’Association du Secours Populaire Français.
Monsieur Patrick HANNEBELLE
Trésorier de la Délégation de Paris du Secours Catholique.

En qualité de représentants des associations familiales désignés sur proposition de l’union départementale des associations familiales :
Madame Marie-José THOLLOT
Présidente de l’Association de la Médaille de la Famille française.
Monsieur Xavier CARO
Directeur de l’UDAF Paris.

En qualité de représentant d’une association de retraités et de personnes âgées de la ville :
Monsieur Raoul de PLINVAL
Ancien vice-président du Comité Départemental des Retraités et des Personnes Agées de Paris.
Monsieur Jean François SERRES
Secrétaire Général de l’Association des Petits Frères des Pauvres.
Madame Martine HANNEBELLE
Membre de l’Association Alzheimer Paris Familles.

En qualité de représentant d’une association de personnes handicapées de la ville :
M. William DESAZARS
Vice-président de la Fondation Œuvre de la Croix Saint Simon.
Monsieur Philippe FABRE-FALRET
Président de l’Association Œuvre Falret.

MEMBRES AVEC VOIX CONSULTATIVE DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
Monsieur Philippe COSTE
Directeur Départemental des Affaires sanitaires et sociales de Paris.
Madame Geneviève GUEYDAN
Directrice de l'Action Sociale, de l'Enfance et de la Santé.
AUTRES PARTICIPANTS DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
Monsieur Alain BAYET
Direction des Finances et des Affaires Economiques
Monsieur Elie CHAPELLE
Etat – Trésorier principal

REGLEMENT RELATIF A L'ORGANISATION DES TRAVAUX DU CONSEIL d'ADMINISTRATION(délibération n° 2 du 29 mai 2001)


SECTION 1
Fonctionnement du Conseil d'Administration
Article 1 Le Conseil d'Administration ne peut valablement délibérer que lorsque la majorité des membres en exercice assistent à la séance. Les présences sont constatées par la signature des membres du Conseil apposée sur une feuille de présence annexée au registre des délibérations et par le dépôt des pouvoirs prévus à l'alinéa 4 de l'article 2.
Cependant, le Conseil d'Administration nonobstant tout quorum peut entendre toutes communications et ouvrir toutes discussions sur les affaires inscrites à l'ordre du jour.

Article 2 Les délibérations du Conseil d'Administration sont prises à la majorité des suffrages exprimés et à main levée sur les mémoires qui lui sont soumis. S'il y a partage égal des voix, le Président, qui fait connaître son choix, a voix prépondérante.
Le vote à bulletin secret est de droit lorsqu'il est demandé par la majorité des membres présents ou lorsqu'il s'agit d'une élection. Dans ce dernier cas, s'il y a partage égal des voix, le Président, qui fait connaître son choix, a également voix prépondérante.
Les bulletins blancs ou nuls ainsi que les abstentions n'entrent pas en compte pour le calcul de la majorité.
Tout membre du Conseil d'Administration peut donner, même par lettre ou par télécopie, pouvoir à l'un de ses collègues de le représenter à une séance du Conseil mais chaque membre ne peut représenter qu'un seul de ses collègues. Toutefois, la représentation d'un membre élu par le Conseil de Paris ne peut être assurée que par un membre lui même élu par cette Assemblée.

Article 3 Le Conseil d'Administration élit, parmi ses membres appartenant au Conseil de Paris, deux Vice présidents qui suppléent, dans l'ordre de leur élection, le Président en cas d'absence.
En cas d'absence du Président et des deux Vice présidents, le Conseil est présidé par le doyen d'âge.
L'un des deux Vice présidents, élu par le Conseil d'Administration, reçoit délégation du Maire pour présider la commission d'adjudication ou d'appel d'offres du Centre d'Action Sociale.
Les deux Vice présidents sont élus pour la durée de leur mandat au Conseil et sont rééligibles.
Si, pour quelques raisons que ce soit, le Conseil d'Administration est dans l'obligation de procéder au remplacement d'un membre avant la date du renouvellement du Conseil, le nouveau membre prend la place qu'occupait précédemment le membre remplacé et ses fonctions expirent à la date où auraient cessé celles de son prédécesseur.

Article 4 Le Conseil désigne parmi ses membres un Rapporteur Général du Budget, nommé pour la durée de son mandat et renouvelable.

Article 5 Le Président ou son suppléant dirige les débats et maintient l'ordre des discussions sur les questions figurant à l'ordre du jour. II met aux voix les projets de délibérations, juge les épreuves des votes et proclame les résultats.

Article 6 Le Vice président règle, sur les directives générales du Président, toutes les questions administratives concernant le fonctionnement du Conseil d'Administration et de ses commissions.

Article 7 Le Conseil d'Administration se réunit sur convocation de son Président dans les conditions fixées à l'article 16 du décret n°95 562 du 6 mai 1995 modifié.
Les convocations sont adressées aux membres du Conseil d'Administration au moins huit jours calendaires à l'avance, accompagnées de l'ordre du jour de la séance et de tous les documents y afférents.
Les ordres du jour sont préparés par le Directeur Général, secrétaire du Conseil d'Administration, et arrêtés par le Président.

Article 8 Le Conseil d'Administration délibère sur toutes les affaires du Centre d'Action Sociale.
II est saisi des questions sur lesquelles il est appelé à délibérer par des mémoires du Directeur Général, préalablement examinés par la ou les commissions compétentes.
Il prend acte des communications qui lui sont adressées par le Président, par un Vice-président ou le Directeur Général.
Il délibère sur les propositions de ses membres après examen de celles-ci par la ou les commissions compétentes.

Article 9 Un procès verbal est établit à la suite de chaque séance plénière par les soins du secrétaire du Conseil d'Administration.
Ce procès verbal est ensuite adressé aux membres du Conseil dans les conditions fixées à l'article 7 du présent règlement puis soumis à l'approbation de l'assemblée à sa séance suivante.

SECTION II

Commissions du Conseil

Article 10 II est institué au sein du Conseil d'Administration, deux commissions dont les attributions consistent
1 à examiner, préalablement à la séance plénière, les mémoires présentés à leur approbation par le Directeur Général,
2 à arrêter les projets de délibération qu'elles estiment devoir soumettre au Conseil.
Lorsque les mesures proposées entraînent un accroissement des dépenses ou une diminution des recettes, elles doivent préalablement être présentées au visa du Rapporteur Général du Budget.

Article 11 Les membres du Conseil sont répartis entre les deux commissions à raison de
15 membres à la 1ère commission
15 membres à la 2ème commission
Chaque Conseiller ne peut faire partie que d'une commission mais il peut assister à titre d'observateur aux séances de l'autre commission.
La composition des commissions est fixée par une délibération du Conseil d'Administration lors de sa première réunion, en tenant compte des souhaits exprimés par ses membres.
Tout nouveau membre du Conseil d'Administration prend la place qu'occupait dans une commission celui qu'il remplace.

Article 12 Les élections des Présidents et des Vice présidents de commissions ont lieu dans chaque commission sous la présidence du doyen d'âge, dans les conditions prévues à l'article 2 alinéa 2 du présent règlement.
Les Présidents et Vice présidents de commissions sont élus pour la durée de leur mandat au Conseil et sont rééligibles.

Article 13 Les commissions prévues à l'article 10 sont chargées des domaines de compétence suivants
1 ère commission: finances budget domaine contentieux dons et legs;
2ème commission : organisation travaux services économiques personnel ;
étant précisé qu'une même affaire peut être soumise simultanément à chacune de ces commissions dans la mesure où son objet le justifie.
Pour l'étude des propositions budgétaires, la 1ère commission peut s'adjoindre le Président et le Vice président de la 2ème commission.
Le Président du Conseil d'Administration a accès à toutes les commissions.

Article 14 La 1ère commission procède, dans les conditions prévues à l'article 8, à l'examen des affaires soumises au Conseil d'Administration et entrant dans les catégories ci après désignées.:
• Principe et programme servant de base à la préparation des budgets,
•Budgets et crédits complémentaires,
•Comptes, tarifs des prestations, frais de séjour, prix de journée, redevances, etc...
• Demandes de remises gracieuses,
• Les marchés,
• Programme de travaux de construction, grosses réparation et démolitions concernant le domaine privé ou public, emprunts,
• Acquisitions, aliénations et échanges d'immeubles et leur affectation,
• Baux de plus de 18 ans lorsqu'il s'agit d'une prise à bail,
• Baux de toute durée lorsqu'il s'agit de donner à bail partie ou totalité d'une parcelle ou d'un immeuble,
• Acceptation ou refus de dons et legs lorsqu'ils sont grevés de charges, conditions ou affectations immobilières ou lorsqu'ils donnent lieu à réclamation des familles,
• Actions judiciaires et transaction portant sur un litige supérieur à 200.000 F.

Article 15 La 2ème commission procède, dans les conditions prévues à l'article 8, à l'examen des affaires soumises au Conseil d'Administration et entrant dans les catégories ci après désignées
• Politique générale en matière d'aide sociale,
• Conventions passées par le Centre d'Action Sociale avec des organismes extérieurs,
• Créations ou transformations d'emplois dans toutes les catégories de personnel,
• Questions relatives aux statuts des personnels,
• Formation professionnelle,
• Questions sociales intéressant le personnel,
• Programme de travaux de construction, grosses réparations et démolitions,
• Questions intéressant la sécurité et l'hygiène,
• Nomination des administrateurs et administrateurs adjoints des sections d'arrondissement.

Article 16 Les commissions se réunissent à l'initiative de leur Président, avant la séance plénière du Conseil, qui connaîtra de leurs rapports sur les mémoires qui lui sont soumis.
Les convocations sont adressées aux membres de chacune des commissions au moins huit jours calendaires à l'avance, accompagnées des ordres du jour établis pour chacune d'elles, ainsi que la copie des mémoires et tous documents annexes.

Article 17 Le Directeur Général et ses représentants assistent aux réunions des commissions pour fournir toutes explications sur les mémoires présentés. Ils peuvent prendre part à la discussion.

Article 18 Le Président de commission ou des rapporteurs présentent les observations et les conclusions de la commission devant le Conseil d'Administration.

SECTION III

Attributions individuelles des membres du Conseil d'Administration

Article 19 Les membres du Conseil d'Administration peuvent, s'ils le désirent, visiter les sections du Centre d'Action Sociale et les services et établissements qui en dépendent. Ce droit de visite s'étend à tous les objets qui intéressent la bonne administration de ces services et établissements.

Article 20 Les membres du Conseil d'Administration qui exercent leur droit de visite en avertissent au préalable le Directeur Général afin que celui ci ou l'un de ses proches collaborateurs puisse les accueillir dès leur arrivée dans le service ou dans l'établissement. Ils font part de leurs observations éventuelles dans les conditions prévues à l'article 22.

Article 21 Dans chaque service ou établissement, le Directeur ou le responsable concerné tient à la disposition des membres du Conseil d'Administration une documentation sur son service ou son établissement (capacité, personnel, équipement, conditions de fonctionnement).

Article 22 Les membres du Conseil d'Administration peuvent communiquer au Directeur Général les constatations faites à l'occasion de leurs visites et qu'ils jugent importantes.
Ils peuvent, après en avoir saisi le Directeur Général, porter leurs observations devant le Conseil d'Administration ou la commission compétente.

Grilles Indiciaires des ASE

GRILLES INDICIAIRES des ASE au 1/07/2012 (valeur du point d'indice 4,6303)

 
ASSISTANTS SOCIO-ÉDUCATIFS

ECH. DUREE INDICE
BRUT
INDICE
MAJORE
TRAIT.
BRUT
1
1 an
322
314
1453
2
2 ans
334
317
1467
3
2 ans
362
336
1555
4
2 ans
384
352
1629
5
2 ans
422
375
1736
6
3 ans
453
397
1838
7
3 ans
485
420
1944
8
3 ans
520
446
2065
9
4 ans
551
468
2166
10

593
500
2315


ASSISTANTS SOCIO-EDUCATIFS PRINCIPAUX

ECH.
DUREE
INDICE
BRUT
INDICE
MAJORE
TRAIT.
BRUT
1
2 ans
422
375
1736
2
2 ans
461
404
1870
3
3 ans
498
429
1986
4
3 ans
527
451
2088
5
3 ans
559
474
2194
6
4 ans
593
500
2315
7

638
534
2472

PROTOCOLE D’ACCORD SUR LA MISE EN ŒUVRE DU DROIT INDIVIDUEL A LA FORMATION (D.I.F.) au Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris

Ce protocole est remplacé par la version 2 du 7/12/2010.

PREAMBULE

La loi du 2 février 2007 de modernisation de la fonction publique a institué que «tout agent bénéficie chaque année et en fonction de son temps de travail d'un Droit Individuel à la Formation (DIF)».
I) Rappel des dispositions statutaires
Les dispositions statutaires relatives aux personnels des administrations parisiennes, prévues par le décret n° 94-415 du 24 mai 1994 modifié renvoient en matière de formation professionnelle à deux décrets applicables à la fonction publique de l’Etat (décret n° 85-607 du 14 juin 1985 pour les fonctionnaires, décret n° 75-205 du 26 mars 1975 pour les non titulaires). Or ces deux décrets ont été abrogés fin 2007 et remplacés par des nouvelles dispositions qui fixent notamment les modalités du DIF pour ces personnels.
S’agissants des agents du CASVP, le renvoi à ces dispositions supposera une mise à jour du décret statutaire. Toutefois, dans l’attente de celle-ci, le CASVP a décidé d’appliquer les dispositions réglementaires désormais en vigueur à l’Etat (décret n° 2007-1470 du 15 octobre 2007 pour les fonctionnaires et décret n° 2007-1942 du 26 décembre 2007 pour les non-titulaires).
De même pour les agents relevant de la fonction publique hospitalière, le CASVP appliquera le décret n° 2008-824 du 21 août 2008 relatif à la formation professionnelle tout au long de la vie des agents de la fonction publique hospitalière.
II) Les objectifs de la réforme de la formation professionnelle et du DIF
Les objectifs de cette réforme sont multiples. Elle a pour but de faciliter à la fois l’appréhension de nouveaux métiers et les besoins d’usagers. Elle doit également favoriser la mobilité des agents, faire progresser leur niveau de compétence et donc la qualité de leur service, et préserver leur « employabilité » face à l’allongement prévisible de la durée de travail.
La création du droit individuel à la formation pose les premières bases de la formation tout au long de la vie. L’objectif est de réduire les inégalités d’accès à la formation et d’ouvrir la possibilité de construction de parcours professionnels individuels à tous les agents qui deviennent acteurs de leur formation. Ce droit s’exerce à l’initiative de l’intéressé et avec l’accord de la hiérarchie.
DISPOSITIONS GENERALES :
Article 1 : Bénéficiaires
  • Tout fonctionnaire du CASVP bénéficie d’un Droit Individuel à la Formation professionnelle d’une durée de vingt heures par année de service à temps complet
  • Les agents contractuels du CASVP qui comptent au 1er janvier de l’année considérée au moins un an de services effectifs au sein du CASVP bénéficie d’un DIF
Article 2 : Détermination des droits
Le DIF est annuel, compté en année civile et capitalisable
Tout agent bénéficie par année de service de 20 heures de DIF. Cette durée est calculée au prorata du temps travaillé. Le compteur DIF ayant démarré depuis le 1er juillet 2007, tout agent présent a temps plein depuis le 1er juillet 2007 bénéficiera alors de 30 heures sur son compteur au 1er Janvier 2009.
  • Les droit acquis annuellement peuvent être cumulés jusqu’à une durée de 120 heures. Si l’accumulation des droits non utilisés se poursuit, la durée disponible du DIF reste plafonnée à 120 heures.
  • L’administration doit informer périodiquement les fonctionnaires du niveau des droits qu’ils ont acquis au titre du DIF.
  • Les fonctionnaires ayant acquis une durée déterminée au titre du DIF peuvent avec l’accord de l’administration (sous forme de convention avec obligation à servir ou remboursement en retour) utiliser par anticipation une durée supplémentaire au plus égale à la durée acquise (principe d’anticipation) et ce dans la limite d’un total de 120 heures.
Article 3 : Temps de travail
3.1) Les heures de formation réalisées au titre du DIF se dérouleront prioritairement pendant le temps de travail avec maintien de la rémunération.
Les heures de formation réalisées au titre du DIF, pendant le temps de travail sont assimilées à un temps de travail effectif. Une journée de formation au titre du DIF comme toute autre journée de formation sera équivalente à 7h48 dans l’application Chronogestor.
Au titre du compteur DIF, il sera décompté 7 heures de temps de formation pour une journée complète et 3h30 pour une ½ journée.
3.2) Des actions hors temps de travail peuvent être retenues dans le cadre du DIF lorsque l’articulation du programme pédagogique ou que l’organisation du travail l’imposent. Ces conditions devront être justifiées par le directeur de l’UGD et validées par le bureau de la formation. Dans ce cas les heures de formation réalisées hors temps de travail donnent lieu au versement par le CASVP d’une allocation formation correspondant à 50% du traitement horaire de l’agent dans la limite annuelle de 50 heures pour des formations se rapportant à l’évolution prévisible des métiers et de 80 heures pour des formations relatives à l’acquisition de nouvelles qualifications.
Toutefois cette disposition ne s’appliquera pas pour les formations ou préparations suivies par correspondance qui ne pourront ouvrir de droit à cette allocation formation.
Article 4 : Actions de formations éligibles au DIF
Le DIF permet de réaliser une formation en lien avec les objectifs de progression de l’agent et ses aspirations en matière d’évolution professionnelle. Il est utilisé à l’initiative de l’agent en accord avec son administration.
Pour être éligible au DIF, une action de formation doit être inscrite au plan de formation et relever d’une des catégories suivantes
  • l’évolution prévisible des métiers (approfondissement des compétences techniques de l’agent pour le maintenir au niveau d’exigence requis pour l’exercice de son métier ou formations préparant aux changements induits par la mise en place d’une réforme)
  • l’amélioration ou l’acquisition de nouvelles qualifications (il peut s’agir soit du cadre habituel des actions de formation continues accordées aux agents pour favoriser leur adaptation à l’emploi, soit d’un projet personnel à caractère professionnel tel que l’acquisition de bases utiles pour se présenter à un concours ou pour préparer un changement d’orientation professionnelle)
  • la formation de préparation aux examens, concours administratifs…
  • la réalisation de bilans de compétences
  • la Validation des Acquis de l’Expérience en vue de l’acquisition d’un diplôme, d’un titre à finalité professionnelle ou d’un certificat de qualification inscrit au répertoire national
A l’inverse toute action de formation jugée indispensable par l’administration pour la tenue du poste de travail de l’agent ne pourra relever du DIF.
Par conséquent, une même action de formation pourra relever du DIF pour un agent donné et ne pas l’être pour un autre.
Exemple : une demande de formation bureautique sur le logiciel Power Point :
  • ne relèvera pas du DIF pour un agent assurant des fonction de secrétariat et à qui l’on demande de produire des documents sur support Power Point (formation jugée indispensable par l’administration)
  • pourra relever du DIF pour un agent qui souhaite présenter ses rapports différemment lors de réunions (adaptation à l’emploi)
  • relèvera du DIF pour un agent n’ayant pas l’utilité d’un tel logiciel sur son poste de travail (acquisition de nouvelles qualifications)
Ainsi les formations
  • Considérées comme utiles mais non indispensables à la tenue du poste de travail
  • Permettant d’accroître ses compétences en prévision d’une mobilité future mais non encore déterminée,
  • N’étant pas identifiées par l’employeur comme prioritaires,
peuvent être éligibles au titre du DIF. Il peut alors être proposé au collaborateur d’utiliser son DIF dans ce cadre. Toutefois, l’agent reste maître de sa décision et de l’utilisation ou non de son DIF.
Un tableau joint en annexe 2 présente une répartition des formations, actuellement couvertes par un marché, entre celles qui pourraient relever du DIF et celles qui ne pourraient pas l’être.
Article 5 : L’entretien de formation
Le choix de l’action de formation suivie dans le cadre du DIF s’effectuera notamment en prenant en compte les souhaits exprimés par le collaborateur au cours de l’entretien annuel de formation.
L’entretien de formation vise à déterminer les besoins de formation des agents au vu des objectifs qui leur sont fixés et de leur projet professionnel. Cet entretien annuel, conduit par le supérieur hiérarchique de l’agent, pourra être associé à l’entretien d’évaluation/notation de l’agent.
Lors de l’entretien de formation devront être rappelées les suites données aux demandes antérieures de formation du fonctionnaire ; puis seront débattues les actions de formation qui apparaissent nécessaires pour la nouvelle période au vu de ses missions et de ses perspectives professionnelles. L’entretien devra également permettre à l’agent de présenter ses demandes en matière de préparation aux concours, validation des acquis de l’expérience, de bilan de compétence….
Cet entretien de formation devra être formalisé par un écrit où les objectifs de formation proposés par l’agent et la hiérarchie seront inscrits.
Avant d’être généralisé à l’ensemble des services du CASVP en 2009, l’entretien de formation a été testé en 2008 sur différents sites : un EHPAD, un CHRS, une section et un service central. Les retours d’expérience de ces sites pilotes permettront d’homogénéiser la répartition des formations entre celles qui relèvent du DIF et celles qui ne le sont pas, de cibler les éventuelles distorsions entre les souhaits émis lors de cet entretien et les souhaits émis lors du recensement des besoins du plan de formation. En fonction de ceux-ci ce protocole pourra être amendé une fois l’expérimentation achevée.
Article 6 : Mise en œuvre du DIF
La demande du DIF relève de l’initiative de l’agent : le DIF est l’expression d’un souhait de formation de sa part. Toutefois sa mise en œuvre nécessite l’accord de l’employeur.
La demande de l’agent :
Pour qu’une formation puisse relever du DIF, il est nécessaire qu’elle soit inscrite au plan de formation. Lors du recensement des besoins du plan de formation, il est alors impératif de recueillir l’ensemble des souhaits de formation des agents et de lui indiquer dès cette étape si sa formation est susceptible de relever du DIF ou pas.
1°) Si le souhait de formation de l’agent est retenu lors de la validation du plan de formation, la formalisation de demande de formation au titre du DIF de l’agent pourra alors être formulée tout au long de l’année. Elle doit s’effectuer par écrit en adressant le formulaire joint en annexe 1, accessible dans l’intranet dûment complété et visé par le supérieur hiérarchique, au bureau de la formation.
2°) Si le souhait de formation n’est pas retenu lors de la validation du plan de formation, l’agent aura quand même la possibilité s’il le souhaite de formaliser par écrit sa demande au titre du DIF dans le délai d’un mois après la date de validation du plan de formation. Sur les demandes formulées au cours de ce mois, l’administration ne pourra alors refuser l’inscription de la formation au titre du DIF de l’agent au prétexte que celle-ci n’ait pas été retenue au plan de formation.
Elle pourra néanmoins refuser cette demande au titre d’autres critères (compteur insuffisamment doté, formation à caractère exclusivement personnel sans rapport avec un projet à caractère professionnel, dotation insuffisante).
L’agent doit formuler sa demande suffisamment à l’avance (par rapport au début de la formation souhaitée) sachant que le CASVP dispose d’un délai de 2 mois pour répondre.
La réponse de l’employeur :
L’employeur doit donner son accord sur le choix de l’action de formation. Il dispose d’un délai de deux mois pour répondre au collaborateur qui a sollicité son accord pour exercer son droit au titre du DIF.
L’absence de réponse dans ce délai vaut acceptation du choix de l’action de formation proposée par le collaborateur. Le rejet d’une demande de formation au titre du DIF fera l’objet d’un avis circonstancié et motivé de la part de l’administration et sera remis à l’agent au plus tard deux mois après le dépôt de sa demande.
Le rejet d’une seconde demande de même nature ne peut être prononcé qu’après avis de l’instance paritaire compétente.
Article 7 : Règle de gestion du compteur DIF
7.1- Si au cours de l’exercice n un agent demande une formation au titre du DIF et que le temps de la formation soit supérieur à ses droits acquis au 1er Janvier de l’année n, pourront alors être prises en compte des heures au titre du principe d’anticipation (exemple A). Si sa demande restait toujours supérieure à ces droits et qu’elle soit tout de même acceptée, le solde ne serait pas décompté du compteur DIF de l’agent.
Exemple A : Un agent qui est à plein temps depuis le 1er juillet 2007 aura 30 heures de créditées sur son compteur DIF au 1er Janvier 2009.
Cet agent demande au cours de 2009 une formation au titre de son DIF de 55 heures.
L’agent a 30 heures sur ce compteur au 1er janvier 2009. Ce compteur n’étant pas suffisant vis à vis du temps de formation souhaité, il peut avec l’accord de l’administration (sous forme de convention avec obligation à servir ou remboursement en retour) utiliser par anticipation une durée supplémentaire au plus égale à sa durée acquise (principe d’anticipation), et ce dans la limite ici d’un total de 60 heures (30 heures + 30 heures d’anticipation correspondant aux temps de travail futur au titre de 2009 et 6 mois sur 2010)
La demande DIF de 55 heures pourra donc être prise en considération. Le solde du compteur DIF de l’agent sera alors de moins 5 heures au 1er janvier 2010.
7.2 - Si un agent ne peut se rendre à la formation qu’il avait souhaitée dans le cadre de son DIF, la règle générale sera qu’il sera obligé de renouveler et formaliser une nouvelle demande l’année suivante.
Dans quelques rares cas et par exception, si une autre session pour le même type de formation, relevant d’un marché, se représente dans l’année et qu’une place se trouve vacante le CASVP essaiera alors de réintégrer la personne à cette session, mais cela reste l’exception.
Si l’agent ne peut se rendre à la formation qu’il avait souhaitée dans le cadre de son DIF pour cause d’arrêt maladie, raison personnelle justifiée (grève de transport…), ou pour cause de nécessité de service qui devra être justifiée et motivée par le chef de service, le compteur DIF de l’agent ne sera pas décompté.
Tout autre motif d’absence entraînera le décompte du compteur DIF
7.3 - Le décret du 15 octobre 2007 et sa circulaire d’application précisent que pour les préparations à concours, la réalisation d’un bilan de compétence et pour la Validation des Acquis et de l’expérience, le DIF ne pourra être mobilisé qu’en complément respectivement d’un « temps d’absence autorisé » par l’administration de 35 heures accordé pour les préparations à concours et d’un « temps d’absence autorisé» de 24 heures pour les bilans de compétences et Validation des Acquis et de l’expérience . Si ces temps de formations sont inférieurs à ces durées, ces temps ne seront pas décomptés du compteur DIF de l’agent
Article 8 : Information de l’agent
8.1 Sur les droits DIF
Chaque début d’année n, l’employeur communiquera par écrit à chaque collaborateur le solde du nombre d’heures au titre de son DIF, soit le total des droits capitalisés moins le nombre d’heures utilisées au titre de n-1.
8.2 Sur l’utilisation du DIF et l’offre de formation.
Un interlocuteur « DIF » qui pourrait être le correspondant formation devra être identifié dans chaque UGD, celui-ci aura pour mission de :
  • répondre aux questions des collaborateurs
  • les accompagner dans la formulation de leur projet professionnel
  • les aider à trouver le prestataire de formation requis
  • les orienter dans le choix d’une formation
Article 9 : Dispositions générales
Le présent protocole d’accord est conclu pour une durée indéterminée. Il sera susceptible d’être révisé en fonction du protocole qui sera signé à la Ville de Paris, ceci afin d’homogénéiser les pratiques entre les agents de la Ville et ceux du CASVP
Il prend effet à sa date de signature, le 1/07/2009.
ANNEXE 1
Demande de Formation au titre
du Droit Individuel à la Formation
Document à retourner par courrier au Bureau de la Formation
DEMANDEUR
Nom, Prénom :
SOI :
Grade :
Fonction :
UGD :
Nom du responsable hiérarchique :
FORMATION SOUHAITEE
Intitulé de la formation :
Date et durée de la formation :
Nom de l’organisme :
Lieu de Formation :
Coût de la Formation :
Cette formation se rapporte à (une seule case à cocher) :
 L’évolution prévisible des métiers
 Amélioration ou acquisition de nouvelles qualifications professionnelles
 La préparation aux concours, examens…
 La réalisation d’un bilan de compétences
 Une Validation des Acquis de l’Expérience
 Autres
Indiquer le projet professionnel visé :
PARTIE RESERVEE
AU RESPONSABLE HIERARCHIQUE
Ce souhait de formation a-t-il été recensé au plan de formation en cours:
 oui  non
Avis du supérieur hiérarchique :
 Favorable  Défavorable
Motivation de l’avis défavorable :
Date de la demande :
Signature du demandeur
Signature du supérieur hiérarchique
PARTIE RESERVEE
AU BUREAU DE LA FORMATION
Date de réception de la demande par le bureau de la formation*:
N° de la demande :
* date à partir de laquelle démarre le délais de réponse pour l’administration à la condition que la demande soit complète. Toute demande incomplète sera renvoyée à l’agent
ANNEXE 2
Tableau de répartition des formations
en fonction de leur caractère "DIFable"
INFORMATIQUE
Formations ne pouvant pas relever du DIF pour tout personnel utilisant un ordinateur sur son poste de travail
  • Word initiation
  • Excel initiation
  • Environnement Windows
  • Outlook
  • Progiciels utilisés au CASVP (Piaf, Rh21, Actarus, Antigone, Prorisq…)
Les personnels dont la fiche de poste suppose l'utilisation de ces progiciels
  • Business Object
  • Agents dont la fiche de poste suppose l'utilisation approfondie de RH21/Antigone
  • Relais technique pour l'agent qui assumera cette fonction
Informatique (autres)
Formations pouvant relever du DIF si ces formations présentent :
soit un approfondissement technique des compétences, soit une amélioration ou acquisition de nouvelles qualifications
  • Internet
  • Power Point
  • Word perfectionnement
  • Excel perfectionnement
HYGIENE ET SECURITE
Formations ne pouvant pas relever du DIF pour
Technique d’évacuation et de mise en sécurité
L'ensemble du personnel
  • Information et manipulation d’extincteurs sur site bac à feux propres
  • Manipulations d’extincteurs en unité mobile 36
  • Unité 72 (camion de pompier sur site)
  • Organisation des services de sécurité sur site
Formation des correspondants hygiène et sécurité pour l'agent qui assumera cette fonction
Les personnes désignées pour intervenir sur les installations électriques
  • Habilitation électrique
  • Habilitation électrique recyclage
  • Autres habilitations
Les aides soignants et agents sociaux affectés auprès de P.A.
  • Manutention manuelle des personnes à mobilité réduite
Hygiène et sécurité (autres) et manutention
Formations pouvant relever du DIF
Formations considérées comme non obligatoires et présentant :
soit un approfondissement technique des compétences
soit une amélioration ou acquisition de nouvelles qualifications
  • PSC - 1
  • Recyclage PSC-1
ACCUEIL
Formations ne pouvant pas relever du DIF pour
Toute personne assurant des fonctions d'accueil dans leur poste de travail
  • Accueil du public et gestion des situations difficiles
  • Tout le personnel assurant des fonctions d'accueil dans leur poste de travail
  • Accueil du public difficile
  • Accueil téléphonique
  • Entretien dans le processus d’accueil
Toute personne ayant un contact direct et quotidien avec des usagers
  • Gestion des comportements agressifs et pathologiques
ENCADREMENT
Formations ne pouvant pas relever du DIF pour
Encadrement hiérarchique supérieur
Tout cadre A ou personnel assurant des fonctions d'encadrement nouvellement affecté
  • Encadrement de proximité
  • Harcèlement et discrimination
  • Handicap et inaptitude
  • Conduite de réunion
  • Evaluation et notation
  • Conduite de projet
  • Entretien de recrutement
  • Négociation sociale et dialogue avec les OS
Formation ayant trait à :
Formation relevant automatiquement du DIF
  • Préparation à concours
  • Scolarité dans le cadre du dispositif de la promotion professionnelle
  • Validation des acquis de l'expérience
  • Bilan de compétences
  • Cours de perfectionnement (Français, Maths, droit, informatique, langue…)
Formation ayant trait à :
Le choix de définir ces formations comme "Difables" ou pas est spécifique au grade et fonction de l'agent auquel elles sont destinées. Des fiches de parcours de formation initiales actuellement en cours d'élaboration définiront par grades et fonction le caractère difable pour ce type de formations
  • La connaissance de la personne âgée :
  • La connaissance des dispositifs sociaux ou médico-sociaux
  • La Réglementation administrative, sociale, technique ou budgétaire
  • Démarche interculturelle
  • Gestion du stress…

Grilles Indiciaires des IDE

LES GRILLES DES INFIRMIERES

Valeur du point d'indice au 1/01/2011 = 4,6303

Infirmières de classe normale, masseurs kinésithérapeutes, ergothérapeutes, diététiciens, préparateurs en pharmacie de classe normale

ECHELON
DUREE
DANS
L'ECHELON

INDICE
BRUT

INDICE
MAJORE

TRAITEMENT
BRUT
MENSUEL
1
1 an
322
308
1426
2
2 ans
346
324
1500
3
3 ans
372
343
1588
4
3 ans
407
367
1699
5
4 ans
443
390
1805
6
4 ans
480
416
1926
7
4 ans
519
446
2065
8

568
481
2227


Infirmières de classe supérieure, masseurs kinésithérapeutes, ergothérapeutes, diététiciens, préparateurs en pharmacie de classe supérieure


ECHELON
DUREE DANS
L'ECHELON

INDICE
BRUT

INDICE
MAJORE

TRAITEMENT
BRUT
MENSUEL
1
2 ans
471
411
1903
2
2 ans
514
442
2046
3
3 ans
548
466
2157
4
3 ans
580
490
2268
5
3 ans
613
515
2384
6

638
534
2472

Grilles indiciaires de la Catégorie B

LES GRILLES DE LA CATEGORIE B au CASVP

Valeur du point d'indice au 1/01/2011 = 4,6303

Secrétaires Administratifs et SMS de classe normale


ECHELON
DUREE
DANS
L'ECHELON

INDICE
BRUT

INDICE
MAJORE

TRAIT.
BRUT
MENSUEL
1
1 an
306
298
1379
2
1 an
6 mois
315
303
1402
3
1 an
6 mois
337
319
1477
4
1 an
6 mois
347
325
1504
5
1 an 6 mois
366
339
1569
6
2 ans
382
352
1629
7
3 ans
398
362
1676
8
3 ans
416
370
1713
9
3 ans
436
384
1778
10
3 ans
450
395
1828
11
3 ans
483
418
1935
12
4 ans
510
439
2032
13

544
463
2143


Secrétaires Administratifs et SMS de classe supérieure

ECHELON
DUREE
DANS
L'ECHELON

INDICE
BRUT

INDICE
MAJORE

TRAIT.
BRUT
MENSUEL
1
1 an
6 mois
399
362
1676
2
2 ans
416
370
1713
3
2 ans
436
384
1778
4
2 ans
6 mois
463
405
1875
5
3 ans
485
420
1944
6
3 ans
516
443
2051
7
4 ans
547
465
2153
8

579
489
2264


Secrétaires Administratifs et SMS de classe exceptionnelle


ECHELON
DUREE
DANS
L'ECHELON

INDICE
BRUT

INDICE
MAJORE

TRAIT.
BRUT
MENSUEL
1
2 ans
425
377
1745
2
2 ans
6 mois
453
397
1838
3
2 ans
6 mois
487
421
1949
4
3 ans
518
445
2060
5
3 ans
549
467
2162
6
4 ans
580
490
2268
7

612
514
2379