● Aides exceptionnelles pour les agents en situation de précarité - un artifice !

Par effet d'annonce, le Maire de Paris crée une prestation (aides exceptionnelles pour les agents en situation de précarité), mais n'en définit aucun contour.

Ces aides déjà existantes étaient jusqu'à ce jour ponctionnées sur les crédits des oeuvres sociales du personnel.



La CGT avait demandé qu'elles soient prises en charge directement par la Mairie à l'instar de l'allocation d'hébergement d'urgence et n'impactent pas un budget consacré aux oeuvres sociales très insuffisant.

Ce que la CGT a constaté et n'a pas manqué de faire remarquer lors du CTP qui examinait le bilan social c'est que le budget consacré aux allocations exceptionnelles régresse d'une année sur l'autre depuis plusieurs années (46 173 € pour 2009 contre 53 869 € en 2006) alors même que les situations d'agents en difficulté augmentent.

Pour ces aides exceptionnelles la direction du CASVP ne doit plus être seule à décider de leur attribution.

Aucune commission digne de ce nom n’existe au CASVP.

Les aides justifiées doivent être accordées et les agents en difficulté financière ne doivent plus s’entendre dire que les caisses sont vides. Il faut faire en sorte que le mot solidarité ne soit pas vide de sens…


Des perspectives doivent être dégagées rapidement pour le service social du personnel (locaux, effectifs, moyens…). Une 3ème assistante sociale au service du personnel nous apparaît nécessaire...


La gestion de l'APS (allocation prévoyance santé) ne doit plus être gérée par le service social du personnel. Elle relève des services administratifs. La  CGT demande sa déconcentration sur les UGD au plus près des agents.


La CGT engage tous les agents ayant sollicité le service social du personnel et dont la demande a fait l'objet d'un refus qu'ils estiment injustifié à nous contacter pour suite à donner.